19 avril, 2016

Et puis.

Et puis il y a ces jours bénis où l'un des plus beaux sourires m'éclate en pleine poire, et où je pourrai déplacer des montagnes. Ces jours où je saute du lit -non- pour profiter, vivre ce que le moment a à m'apporter. Je ne fais que le répéter en boucle mais la Nouvelle-Zélande m'a apporté ça, que je ne me prend plus la tête -ou presque plus- pour des choses qui n'arrivent pas, ou trop tard. Attendre, patienter, voir ce que l'avenir nous réserve sans se précipiter et en acceptant toutes les choses qui arrivent, sans distinction de bien ou de mal. Mon contrat qui est censé être renouvelé mais dont je n'ai pas de nouvelles à deux semaines de l'échéance -faites que je reste encore un peu, j'ai encore besoin de cette petite bulle de bonheur et de sourires-, le client que je fait entrer dans l'expo juste parce qu'il vient toutes les semaines et que ça lui fera plaisir, les gâteaux pour mes collègues qui sont "au régime" mais pas tant que ça finalement "tiens, prend moi une tarte chocolat noisettes comme la dernière fois", les verres en terrasse, la douceur du ciel -enfin- quand je sors du boulot à 20h30 et ces possibilités infinies que semble m'offrir la vie, l'amour du boulot bien fait et passer sa journée à rouler ranger des affiches, les rires quand il faut et le travail sérieux qui suit, les réveils tout doux avec le mec, café et croissants. Tout. Laissez-moi tout s'il vous plait. 



Et puis ces déceptions qui m'éclatent en pleine poire, en fin de journée, quand je touche du bout des doigts la libération. La sidération de passer de si haut à si bas. Se sentir ridicule, de ressentir les choses si fortement. Quelques heures plus tard, accepter. La vie, c'est ça. Mon hyper-sensibilité en fait partie, j'apprends à la dompter mais je n'y arrive pas tous les jours. Les plans sur la comète et les pieds sur terre, un peu pas trop.

J'avais peur de dépasser les 25 ans. Je ne pensais pas que ma 27ème année serait aussi sereine. Elle ne fait que commencer, mais je me sens tellement neuve et optimiste. Tellement libre de tout préjugés que s'en est grisant. Je ne sais pas si je dois continuer à écrire par ici. Le très bon article d'Anouchka me fait me remettre en cause... Est-ce que j'écris pour le peu de personne qui me lit ou pour me faire mousser et me caresser dans le sens du poil ? J'aurai égoïstement tendance à dire que non, mais je ne parle que de moi et de mon rapport au temps et à la vie qui change. Disons que je garde cet espace ouvert pour les moments où j'ai besoin de vider mon trop plein... On verra où tout ça nous mène, même si sans doute pas tellement loin. Le principal est d'être en paix avec soi-même, non ?


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