30 juin, 2015

Ce que je fais ici.

L'heure est à la flânerie de l'esprit... 
Puisque mes jambes ne me mènent nul part, même après une heure de marche, il faut bien que j'occupe mes journées.


  1. Je dessine. Je colle. Les Mémoires de ce voyage, en essayant de ne pas prendre trop de retard pour ne pas oublier.
  2. Je médite. Pas tous les jours, il y a des journées plus intenses que d'autres (oui!) mais ça me fait un bien fou. Je sais, je me répète.
  3. Je tente un peu de yoga. J'alterne avec la méditation, sans me forcer, tranquillement. On verra plus tard pour prendre de vrais cours mais je me sens déjà plus en confiance avec moi-même. Et j'ai envie de continuer sur cette lancée.
  4. Je lis en anglais. Est-il nécessaire de préciser que je n'avais pas tellement le temps avant ?
  5. J'apprends à me laver correctement les cheveux. Qui-l'eut cru ?
  6. Je réfléchis. Comment m'améliorer ? Qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce que je ne veux plus ?
  7. J'apprends à accepter la vie comme elle vient. A apprécier le moment présent. Puisque ce moment n'existera plus. Flippant, hein ?
  8. Je parle anglais. Et je me rends compte que je ne veux pas en perdre une miette, parce que, décidément, j'adore ça !
  9. Je cuisine. Un peu. Je teste des choses. Ce que je ne prenais pas le temps de faire en France. Pire ? Je mange ce que je cuisine. Et je prends (un peu) de plaisir.
  10. Je tente de réussir un levain. C'est pas gagné, deuxième essai aujourd'hui.
  11. J'écris. Même mal, je m'en fiche. Je prends le temps de bloguer, d'écrire mes avis de bouquins. Et j'aime ça.
  12. Je cherche du boulot. Plus de trois ans que ça m'étais pas arrivé. 
  13. Je rêve d'ailleurs. Oui, encore. Ma soif de découvertes ne s'est pas tarie. Elle s'est transformée. J'y reviendrai, un jour. Ou pas.
  14. Je mange des nachos tous les jours. Pas bien. 
  15. Je suis sur la bonne voie du végétarisme. Et surtout, j'essaie de me faire plaisir en mangeant.
  16. Je marche. Au moins une heure par jour. La preuve qu'avoir un chien à porté de main n'est pas si mal...
  17. C'est déjà bien ?

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29 juin, 2015

Le téléphone cassé.

Vite, vite, changeons de sujet, je n'ai pas envie de laisser l'article précédent prendre toute la place. Je mesure la chance que j'ai d'être ici, ce que j'ai pu accomplir ces derniers mois, tout le monde n'est pas capable de le faire ou n'en a pas particulièrement envie. Mais aujourd'hui, pendant que je promenais le chien, sans téléphone (on y arrive), je me suis dit que je ne pouvais pas trop me plaindre non plus. J'ai de la chance, oui, un peu, d'avoir pu faire ce voyage, d'avoir pu tout quitter comme ça. Et quoiqu'il se passe j'en reviendrai grandie, c'est le principal non ?

Une habituelle longue introduction pour partager mon désarroi : j'ai fait tomber mon téléphone. Ce n'était pas la première fois ni sans doute la dernière mais cette fois c'était sur un sol en simili-marbre et ça ne lui a pas tellement fait de bien. 

J'étais justement en train de réfléchir à ma consommation d'internet, en participant à un écho défi. Inutile de préciser qu'au final, ça me remet pas mal en perspective...


Je passe beaucoup de temps en ligne, aussi bien sur mon ordinateur que sur mon téléphone. Parfois sur les deux en même temps. Et ce n'est pas très bien. Premièrement, parce que c'est du temps gâché à ne pas faire autre chose. Je le sais, j'en prends conscience mais ce n'est pas si simple. Deuxièmement, parce que j'aimerai que ma vie soit plus écolo et que geeker à longueur de journée ne l'est pas du tout. 

Du coup, avec cette histoire, on oublie Instagram. Au final, je ne me sers de mon téléphone que pour communiquer avec ma famille en France, ou avec le Mec quand il est au boulot. Je ne le vis pas si mal mais j'ai mon ordi en appoint, faut pas déconner. Je me rends quand même compte que sans téléphone, je divise aisément mon temps de surf par deux. Il n'est pas rare que je me jette sur mon téléphone pour continuer à lire des trucs en ligne une fois l'ordi coupé...

Toujours est-il qu'aujourd'hui, j'ai pris le parti de sortir le chien (vous l'aurez compris, c'est mon occupation de la journée) sans téléphone et sans heure. Je ne sais pas combien de temps j'ai marché, je n'ai pas eu particulièrement envie de savoir qu'elle heure il était. J'en suis arrivée à la conclusion que mon téléphone me créait de faux besoins. 

Bon, j'ai quand même hâte que le nouvel écran arrive, j'en ai (déjà) marre de m’abîmer les yeux à essayer de lire mes textos. Et je suis un peu dégoûtée parce que je me suis uploadé quelques bouquins dessus (de ceux sont j'attendais la suite avec impatience) et que je ne peux pas lire pour le moment. En plus, l'écran fissuré fait miroiter la lumière autrement, et j'ai tout le temps l'impression d'avoir une notification ou un appel pour du boulot (ce serai trop beau).

Ah, les problèmes du XXIème siècle...

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17 juin, 2015

Ce qui me manque en France.

Hé non, pas les amis ni la famille, étonnant, hein ? (pas tellement de la part d'une personne qui a envie de tout quitter depuis si longtemps)

Bon, au bout de trois mois, je peux dire que des choses me manquent, oui! Pas au point de prendre le premier avion pour rentrer, ni pour ne pas penser à faire un jour ma vie ici (pourquoi pas, même si plein de trucs sont aussi à chier... comme en France !)

Comme je suis matérialiste, voici ce qui me manque le plus :

  • Mes tsum-tsum et mes pins Disney. Le pire ? Voir des nouveaux pins sortir, les vouloir et savoir que c'est une dépense inutile.
  • Disneyland Paris. Je me sens tellement con en disant ça, mais... C'est vrai !
  • Mon abonnement à la thé box. C'est pas que je boive plus de thé ici qu'en France, mais j'aimais bien découvrir de nouvelles marques/saveurs. Et puis le côté sympa de recevoir du courrier. (ici, j'ai rien reçu à part une amende pour stationnement illégal et mon IRD number - pour bosser)
  • Mes bouquins. Et en acheter d'autres. Mon côté collectionneuse va mal. Ici, je ne possède rien. Et j'ai terriblement envie de m'acheter des tas de livres.
  • L'odeur d'une bonne librairie. J'en pleurerai.
  • Quelques fringues. Même si je sais pertinemment que j'ai emporté les meilleures et que je n'aurai pas dû. 
  • Mes ustensiles de scrapbooking. Dont je me suis si rarement servi en France mais que j'aimerai avoir sous le coude ici.



Et comme je ne suis pas si matérialiste (si peu!)
  • La routine bien huilée. Oui, j'en ai souvent eu ras le cul. Oui, j'ai souvent eu envie de tout plaquer. Mais la routine qui fait que je n'ai pas un poids sur le bide à aller faire un test pour bosser me manque. Non, je rigole. Je suis matérialiste. Et si j'avais toutes mes affaires avec moi, je pourrai rester ici toute ma vie.
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10 juin, 2015

3 mois de lecture.

Trois mois plus tard... Je peux affirmer que je n'ai pas emporté assez de livres. Je suis sûre que j'ai emmené assez d'habits. Mais de livres... hm hm

Je m'en doutais un peu, mais ce dont je ne me doutais pas c'est que les livres seraient si chers ici. Du coup, je suis un peu triste... Je pensais trouver mon compte en littérature young adult, mais ça coince... ($25 un bouquin, non merci!)

Alors ? Depuis que je suis partie, qu'est-ce que j'ai lu ?

La horde du contrevent d'Alain Damasio
Je ne vais pas m'éterniser sur cette lecture coup de coeur, puisqu'un article en partenariat avec mon blog chouchou Mille vies en une sera publié sous peu...


Je médite jour après jour de Christophe André
Inutile de préciser que cette lecture est INDISPENSABLE à chacun, c'est un lire à savourer, puis lire, relire, rerelire, rerererelire...


To all the boys I've loved before de Jenny Han
Pour ceux qui ne la connaissent pas, Jenny Han est celle qui a écrit la série "L'été où je suis devenue jolie" qui avait été un gros coup de coeur pour moi ! Ce titre là étant bien trop mignon et la couverture bien trop belle, il s'est retrouvé dans la PAL pour la Nouvelle-Zélande. J'ai bien aimé, mais sans plus... Je m'attendais à plus de lettres (ceux qui me connaissent savent ma passion pour les romans épistolaires) et à plus d'amouuuuur ! Ah, et aussi à une héroïne un peu moins naïve et molle...


Two boys kissing de David Levithan
J'ai eu un peu de mal à m'adapter à la vulgarité du livre, j'ai plus l'habitude de lire des livres comme celui du dessus :-) maiiiiis même si parfois j'ai eu du mal, que certaines scènes m'ont paru d'une violence inouïe... Je me suis sentie portée par ce texte, ce "manifeste". Sans doute un livre à mettre entre toutes les mains.


Who I am de Melody Carlson
J'ai acheté ce livre parce que j'aimais la couverture (et le titre, nous ne voilons pas la face), grosse erreur. J'espère que ça me servira de leçon. Je suis tombée sur le tome 3 du journal intime d'une fille qui devient catholique et décide de vouer sa vie à Dieu. J'avais presque fini de m'arracher les cheveux quand l'un de leurs amis pense qu'il est gay et qu'il faut tout de suite l'envoyer parler à un pasteur pour le "guérir" (WTF ?) et j'ai été achevée quand j'ai trouvé un bon à remplir à la fin du livre disant que l'on s'engage aux yeux de Dieu à ne pas coucher avant le mariage. Yurk.


All the bright places de Jennifer Niven
Je m'étais juré de finir le livre précédent avant de commencer celui-ci. C'est l'un des moins chers que j'aie trouvé en Nouvelle-Zélande ($18) et j'avais tellement envie de le lire, je ne regrette pas mon choix ! L'histoire est basique et surfe encore sur la vague de Nos étoiles contraires. Deux ados mal dans leurs peaux se rencontrent et... Je n'en dis pas plus de peur de trop en dire. J'ai trouvé ce livre beau et touchant dans sa manière de parler de la bipolarité et du mal-être adolescent mais peut-être pas que.


Et pour finir...

Suite Scarlett de Maureen Johnson
J'ai lu ce livre en une semaine, posée à la maison, à ne rien faire. On cherche un peu de boulot (d'ailleurs Le Mec a commencé aujourd'hui) donc les visites sont en pause. On profite un peu du fait d'être "des habitants". Bref, j'ai passé un bon moment, c'est un livre facile et rafraichissant. L'héroïne est peut-être un peu naïve mais grandi au fil des pages et ça fait plaisir à lire ! Je n'avais pas tellement accrochée au 13 petites enveloppes, j'avais trouvé le personnage trop mou... Ce qui n'est pas le cas ici, ouf !


C'est tout pour aujourd'hui niveau livre... Et c'est déjà bien, étant donné qu'il ne m'en reste plus que trois pour avoir lu tout mon stock ! Il est vraiment temps de trouver un boulot pour m'en racheter quelques-uns... 

Mais dites...
Est-ce que lire un magazine de A à Z, ça compte ? Parce que je me suis fait plaisir avec Frankie Magazine, et, je peux le dire, ce n'est pas si simple que ça à lire :-) mais j'y suis arrivée, même si j'ai pris mon temps... Un achat rentabilisé :D


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09 juin, 2015

Lettre à ma soeur - Les jolies plumes #12



Ma sœur, 
Je t'écris cette lettre car je suis inquiète. Inquiète pour toi, tes pensées, ta vie. 

Que fais-tu ? 
Où es-tu ? 

Parfois je me dis que je n'aurai pas du partir et te laisser. Que j'aurai du rester pour t'épauler, ou pour te secouer. En tout cas, pour t'aider à faire bouger les choses, à ne pas les laisser dans leurs petites cases étouffantes.

Alors je t'écris cette lettre, pour te dire tout ce que je ne sais pas te dire de vive voix...

J'aimerai te dire que la vie ce n'est pas ça. Que la vie, ce n'est pas se brimer et se forcer. Que la vie, ce n'est pas seulement le travail et l'argent. Et ton mec que tu connais depuis des années et qui n'est pas fait pour toi.

Parfois, je voudrai me mettre en colère. Te forcer à bouger, à partir, à aller voir plus loin que cette petite ville pourrie où l'on a grandi et que tu n'as jamais quitté. J'aurai aimé que tu sois comme moi, que tu décides de prendre ton envol, que tu décides d'explorer, toujours plus loin, avant d'être bouffée, comme tout ceux qui sont restés. Mais on est loin d'être les mêmes. Je crois qu'on peut sans hésiter dire que nous sommes contraires. Deux contraires qui s'aiment, certes, mais tellement différents.

Tu sais, s'interdire d'être heureuse n'est pas la solution. Tu ne dois pas porter ta vie comme un poids sur tes épaules. Oui, notre famille n'est pas facile tous les jours. Oui, c'est simple pour moi de dire ça, puisque je ne vis rien avec toi au quotidien. Mais tu as le droit d'être heureuse. Oui. Tu sais, porter sa croix, ça va bien. Il faut s'en délester. Arrêter de croire qu'en étant négative, en bossant non-stop et en gagnant de l'argent que tu dépenses en fringues, tout va aller mieux. Il faut sortir des cases, il faut que tu comprennes que tu n'es pas faite pour les choses que l'on t'impose.

Tu sais, ton mec sera toujours aussi con. Aussi méchant. Aussi peu attentif. S'excuser ne fait pas de lui un prince. Loin de là. J'aimerai tellement te sortir de cet engrenage, te faire comprendre que le bonheur n'est peut-être pas si loin. Mais il faut le vouloir. Et je ne suis pas sure que tu aies envie d'entendre ce genre de choses. J'aimerai que tu comprennes qu'il faut te faire passer en premier. Qu'il faut que ton bonheur passe avant celui des autres. Et aussi que l'on ne peut qu'être bien dans sa vie en étant en paix avec soi-même.

J'aimerai que tu sautes dans un avion pour venir me voir. Pour que tu comprennes, que tu vois des tes propres yeux qu'il existe une vie, une porte de sortie, ailleurs. Qu'il existe d'autres personnes, moins toxiques pour toi. Pour que tu comprennes que je t'aime, même si je ne te le dis pas. Que tu me manques, même si je ne sais pas l'exprimer. 

Je voudrai tellement que tu deviennes la vraie belle jeune femme que tu es. Que tu t'épanouisse. Que tu grandisses. Que tu sois sereine. Sereine dans ce monde de brut. J'essaie de te donner des clés, mais tu ne les prends pas toujours. Parfois, nos conversations sont tellement intenses que je reprend espoir.

Oui, un jour, tu y arrivera. Prends ton courage à deux mains, je te le jure, tu ne seras pas déçue. Casse les carcans dans lesquels tu vis, sors de ta zone de confort et confronte toi au reste du monde. Ce n'est pas si difficile et ce tu en tirera sera superbe.

Je crois en toi.
Je t'aime.

Ta sœur.

***

Cet article est un fiction, écrite dans le cadre de l'atelier d'écriture des Jolies Plumes.
Le thème était : Pour cette douzième proposition d'écriture et le début d'une nouvelle année pleine de mots et d'idées à partager, nous vous invitons ce mois-ci à écrire une lettre. Une lettre reçue ou une lettre qu'on envoie, à cette personne très loin - par les kilomètres, une dispute ou un peu plus - une lettre dans laquelle votre héros se dévoile, s'excuse ou pardonne, entretient ou tente de raviver - faire renaître - le lien. Une lettre d'amour, une lettre de haine, une lettre de confession, une lettre d'amitié, une lettre pour se retrouver - vous avez l'entière liberté ! Alors, à qui votre héros écrit-il ou de qui reçoit-il une lettre ? Que révèle-t-il ou que découvre-t-il ? En quoi cette lettre est-elle importante ? ...


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01 juin, 2015

Tout est plus intense.



Ici, rien n'est pareil. Rien ne ressemble à ce que l'on connait déjà. On redécouvre le temps, on redécouvre les rencontres...

Le temps. Le temps est subjectif, on nous l'apprend, très tôt, je crois. On nous apprend que le temps passe vite quand on passe de bons moments et qu'il passe plus lentement quand on vit des choses difficiles. Le temps se distord. Mais le temps s'apprivoise. Je vous le jure.

Le temps n'est pas le même ici, la vie ne s'écoule pas de la même manière. Tout est plus intense. Rien n'a la même saveur. On a le temps de prendre le temps, et, ça, ça n'a pas de prix. Bientôt trois mois au pays du long nuage blanc. Et cette terrible impression d'avoir vécu, oui. Mais surtout, d'être ici depuis 6 mois, un an, ou que sais-je encore.

La vie ici est si intense. Si forte. Si nouvelle. Si pleine de découvertes. On a le temps de rien, et en même temps le temps de tout. Lire. Surfer. Marcher pour découvrir les merveilles que ce pays a à nous offrir. Passer du temps avec des gens, rencontrés ici ou là. Pour quelques jours, quelques heures ou peut-être plus longtemps, qui sait.

Qui sait ce que le temps nous réserve.

Ici, les rencontres sont. Elles nous font vivre. Quand on aime quelqu'un, on l'adore. Et quand on ne l'aime pas, on le déteste. Pas de demi-mesure. Pas le temps, justement. Pas le temps de tergiverser. Il faut tout prendre tout de suite, tout accepter. Des fous rires les plus mémorables, aux mimiques qui nous agacent tellement que l'on ne peut pas rester dans la même pièce. 

Il y a des gens que l'on a croisé et que l'on ne voudra revoir pour rien au monde. Il y a ceux qui nous agacent alors qu'on ne s'est pas encore vu (les pires, non ?). Et ceux avec qui le feeling passe tout de suite, ceux avec qui il ne faut pas s'encombrer de gêne ou d'autres choses, ceux avec qui il ne faut pas se dire "mais que va t-il/elle penser de moi ?", ceux avec qui il faut vivre, le plus vite possible, parce qu'il ne seront plus là demain.

J'ai le coeur fendu. J'ai le coeur fendu parce que je tombe inexorablement amoureuse de ce pays. Et parce que je sais que cet amour est voué à l'échec. Je ne resterai pas là. Qui sait, peut-être que je reviendrai un jour mais rien n'est sur. Un an, ici, ce n'est pas assez. Je voudrai y passer ma vie. Que dire de ceux qui restent trois semaines et qui se baladent en express ?

J'ai le coeur fendu parce que je rencontre des gens, de ceux que je n'aurai jamais croisé. Parce que ma petite vie tourne en rond, en France. Parce que je ne suis pas la même, ici, et que j'évolue chaque jour. 
J'ai le coeur fendu pour toutes ces choses que l'on vit, si intenses, si présentes, si fortes, mais qui se terminent, aussi simplement, aussi intensément qu'elles sont arrivées.

J'ai cette douceur amère dans le fond du coeur : cette urgence de découvrir, de vivre, couplée à la peur de rentrer et que tout cela se termine. Trop intense.
Pour oublier tout ça, une seule solution : profiter et vivre le moment présent. 

Une belle leçon de temps, de vie.
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