27 décembre, 2014

Good bye 2014 !

Un petit retour rapide par ici, à l'heure du sapin de Noël, des derniers cadeaux et des emballages à paillettes. 
Je vous écris de ma nouvelle chambre, dans mon nouveau "chez-moi", c'est à dire, chez mes beaux-parents, en pleine écoute attentive de musiques Disney -on ne change pas une équipe qui gagne-.

Que vous dire ?
Sinon, encore une fois, que les semaines précédentes ont été intenses, pas magiques, loin de là. Très difficiles. Il a fallu déménager l'appartement, vite, on s'y est pris une semaine à l'avance, comme d'habitude, adeptes du "on verra demain" que nous sommes. C'est tout de même assez étonnant quand on voit à quel point on a du mal à lâcher du lest rien que pour changer de trottoir pour aller à la gare, ou à changer de trajet en voiture pour se rendre d'un point A à un point B. VOIRE à changer de plat quand on va au resto chinois.

Bref. 
L'appartement n'est plus à nous depuis le 16 matin. Disons, plutôt midi étant donné que l'état des lieux de sortie a duré pas moins de 2H15 !!!

Maintenant que je suis ici, il faut prendre le bus et le train pour aller travailler, c'est un trajet sacrément plus long que ces deux dernières années et il me faut un peu de temps pour m'habituer. Je dors, aller et retour, tellement je suis crevée. Je lis très peu, je n'ai pas le temps. Et je dois avouer que rien ne me tente ces derniers temps, j'ai vraiment énormément de mal à accrocher à quelque chose... Et vous, vous lisez quoi ? Donnez moi des conseils !

On passe beaucoup de temps avec papa-maman qui mangent avec nous tous les soirs, on discute beaucoup. Dans un sens, autant en profiter... Bientôt, nous ne serons plus là, le compte à rebours ne va pas tarder à commencer...

En attendant, et avant de venir vous raconter tout ça plus en détail (ou pas, on verra le temps que je me donne pour geeker, je n'allume presque plus l'ordi), je vous souhaite de très belles fêtes.

Photo
Rendez-vous sur Hellocoton !

27 novembre, 2014

Seven Positive Things #14


Parce qu'il faut bien, dans ces moments où la vie nous bouscule un peu, dans ces moments où l'on a du mal à nouveau à sortir la tête de l'eau le matin, dans ces moments où l'on voudrait rester couchée en boule dans son lit toute la journée...


  1. Passer des moments en famille... dans une famille qui n'est pas vraiment la mienne. C'est ce genre de dimanche qui me fait reprendre un peu d'espoir en la nature humaine. J'ai déjà parlé ici du père de ma sœur qui a toujours été présent et le sera encore un bon moment. L'anniversaire de sa compagne, C., ma belle-mère, avec sa sœur à elle, son mari, ses enfants. Ils m'ont accepté, il y a quelques années maintenant, alors que je n'étais qu'une enfant et m'acceptent toujours comme je suis, sans faire de différences. Comme l'une des leurs. Et nous, on sourit et on est heureux.
  2. Prendre son courage à deux mains pour aller à la capitale un soir de semaine, mais pour une bonne raison : boire un verre avec Célie du blog Miss Blemish et Mélanie du blog Mademoiselle Coquelicot. Inutile de préciser que j'ai bien fait et que nous avons passé un délicieux moment, on recommence quand ?
  3. Noël approche et je commence à sentir son odeur si caractéristique dans l'air. J'ai hâte de commencer à préparer mes cadeaux, à chercher LA petite chose qui fera plaisir. Le défi est de taille puisque nos moyens financiers sont en baisse avec le départ... Mais quoi de mieux que de réussir un petit quelque chose fait-main qui touchera 10x plus la personne qu'un gros cadeaux bien cher mais commun ?
  4. Enfin, me faire poser mon DIU, demain... J'ai une boule de peur au ventre, mais elle est un peu atténuée par le fait que je vais arrêter de me prendre le chou avec tout ça. Arrêter de chercher un gynéco compétent, d'entendre mon rappel sonner chaque soir à 22h45. Le "bloque-petit", c'est fini, et c'est un soulagement.
  5. Prendre les problèmes de transport le soir pour un exercice de "zen attitude". Râler ne changera rien et ne fera pas avancer le train/le bus/les bouchons plus vite. Prendre le parti de sentir, humer, regarder, observer, lire, et patienter, tranquillement plutôt que s'énerver. Une bonne leçon de vie, non ?
  6. Radio Disney Club. Si vous me suivez sur Twitter ou Facebook, je ne parle que de ça en ce moment mais ça me fait tellement de bien : écouter les musiques des parcs, des attractions et des films dans toutes les langues. Je me sens un peu bête de le mettre dans cette liste mais c'est un fait : j'adore ! Je me souviens, il y a quelques années, à quel point je me suis raccrochée à Disney pour survivre, au point d'y aller plusieurs fois par semaine. C'en est devenu une vraie soupape de décompression, un monde magique où rien ne peut plus m'arriver. 
  7. Commencer les cartons pour quitter l'appartement. C'est un coup dur, ici, c'est notre petit cocon, notre premier appartement à deux. Mais il devient étouffant et ça va être super de tout quitter. J'essaie un peu de me persuader, je déteste faire les cartons, voir tout ce que j'entasse et ce que je suis incapable de jeter... Mais ça fait du bien, quand même, un peu. Juste un peu.

Rendez-vous sur Hellocoton !

21 novembre, 2014

C'est étrange parfois...


...La vie. La vie est mal faite.

E. est partie. Elle n'était pas ma grande amie, loin de là, elle m'agaçait, même, parfois, mais elle était une présence, une personne appréciée, à sa juste valeur, je l'espère. 

Avec elle, nous avons dîné, plusieurs fois, nous avons ri, raconté des conneries, débattu sur le bien fondé de la série Soda et de l'existence de Kev Adams, parlé tatouages à tout va, comparé nos avis sur danse avec les stars, écouté à fond "libérée, délivrée" dans toutes les langues. 

Sans, elle nous avons bien ri aussi. Je me souviens encore de la semaine dernière, quand T. m'a demandé un chocolat chaud pour rire, parce qu'E. m'en demandait tout le temps et que ça me prenait le chou... Je ne lui ferai plus jamais de chocolat chaud, je ne soupirerai plus jamais très fort pour l'embêter parce qu'elle aurai su que je n'avais pas envie de le faire... 

Je ne peux pas m'empêcher de penser a toutes ces choses qu'elle va rater... Disneyland Paris qu'elle se faisait une joie de découvrir un jour, peut-être bientôt, et qu'elle ne verra jamais. Elle ne saura jamais ce qu'est un amour réciproque sans douleur, ni qu'on peut aimer encore après une première histoire difficile. J'avais beau lui répéter, elle ne me croyait pas. Elle ne verra jamais la fin de Danse avec les stars, ni les nouveaux épisode de Soda, ne se fera plus jamais tatouer et ne me dira plus jamais avec nostalgie "je te le dis, faut pas se faire tatouer les mains". Elle ne grandira jamais, ne saura pas ce que c'est que d'avoir son diplôme et d'être fière de soi... Elle n'aura jamais d'enfants, elle qui rêvait d'une grande famille. 

Elle restera pour toujours à 22 ans, on aura toujours cette vision d'elle jeune, un peu perdue, un peu déprimée mais qui était en train de trouver au fond d'elle la force de continuer et d'aller de l'avant. 

Un jour, elle était là et la seconde d'après, elle n'était plus là... Au loin, ça faisait quand même quelques semaines qu'on ne l'avait pas vue. Quelques minutes avant l'accident, elle postait un statut sur Facebook. Et tout est resté en suspend. 

Photo

Rendez-vous sur Hellocoton !

06 novembre, 2014

Les belles histoires.

Attention, article fourre-tout.

J'aimerai, encore une fois, vous raconter ces belles semaines. Ces derniers moments dans l'appartement de l'enfer, l'électroménager qui claque, comme pour nous dire "partez, il est temps". Comme le lit au milieu de la chambre est notre havre de paix... Lecture, café, ordinateur... Rien ne peut arriver quand on passe les après-midi au lit, elles sont rares, mais si parfaites. Les cartons à préparer, le tri des livres, les premières affaires qui sont parties chez Maman dès ce week-end. Je voudrai aussi vous raconter les différents gynécos que j'ai vu, pour une meilleure contraception, une qui me correspond mieux, et comment, enfin, j'ai arrêté de chercher grâce à ma belle-mère. Comment j'ai enfin trouvé un médecin à l'écoute et ouvert au dialogue et aussi vous dire à quel point ça fait du bien, de se sentir comprise et entendue. J'aimerai parler des meilleurs clients du monde que j'ai au boulot, comment ça va être compliqué de leur dire au revoir. Je me demande si je ne vais pas partir, comme ça, sans rien dire, m'évanouir, comme les précédentes et les laisser là, à découvrir à quel point sera aussi bien, voire mieux, la personne qui me remplacera. Je crois que je ne supporterai pas les larmes, et, c'est sûr, il y en aura : autant j'arrive à imaginer le décollage et le début du voyage, autant je crois que je suis incapable d'imaginer et d'appréhender le fait de quitter le travail. Je voudrai aussi vous dire que j'ai enfin fixé la date de départ, enfin, que je commence à préparer, à concevoir, à imaginer, surtout, pour le moment, le tour de France qui me permettra de dire au revoir à ceux qui me sont chers, aussi, il n'y a pas que le boulot qui sera compliqué à quitter, je crois... Hum. Dans un peu plus d'un mois, ma démission sera à l'heure sur le bureau de ma patronne. Il faudrait aussi que je raconte la rencontre avec les voisins, si peu de temps avant de partir, qui ont décidés de nous inviter à un apéro, comme ça, sans crier gare. Et le coup de cœur qu'on a eu pour eux, toutes ces choses qu'on a en commun et comment on est heureux, je crois, d'avoir enfin des amis rien qu'à nous deux, et pas juste ceux de l'autre. Je pourrai vous parler de la copine d'enfance que j'ai retrouvé sur Facebook, et qui m'a laissée un peu sur le carreau, un peu pantoise... Et surtout en demi-teinte, je suis pas sûre d'avoir envie de la revoir, même si c'était un "bon" moment. Je voudrai vous raconter ces émotions qui me submergent à chaque fois que je mets un pied chez Disney, comme si c'était la dernière fois, ces choses que j'ai l'impression de n'avoir JAMAIS vues, comment je redécouvre les façades de Main Street, comment je me plonge, pour rien, dans l'échange de pins, tout ça, je crois, pour combler un futur manque. Je voudrai vous dire que je vais fêter mon anniversaire au Walt's, mon rêve ultime. Que je suis hyper méga frustrée de passer par Hong-Kong au mois de mars sans passer voir le parc. Et aussi, à quel point j'ai envie de retourner en Floride, me perdre dans ce monde si merveilleux, dans cette petite bulle de bonheur. Il faudrait que je vous dise que j'en ai marre que mon corps ne suive pas, que j'ai toujours quelque chose de travers, toujours mal quelque part... Que j'ai peur, au fond de moi, de plein de choses et que, surtout, je crois que ces peurs ont été exacerbées par la sophrologie. Que quand mon corps va, c'est l'esprit qui ne suit plus et inversement. Je sors en ce moment d'une nuit un peu étrange où mes journées ne sont que douleurs et envies de me rouler en boule dans mon lit. J'aimerai aussi vous raconter qu'on a croisé un ami du mec après nos adieux au Château de Courances, et après avoir, peut-être, émis l'idée qu'un jour lointain, on pourrai éventuellement se marier là, sur la route, dans les bouchons, que du coup nous les avons invités, lui et sa copine, à manger à la maison samedi soir, à notre plus grande joie. Il faut que vous sachiez que depuis que l'on part, je nous trouve plus ouverts à plein de choses, c'est bien, non ?

Que vous raconter encore ? Ces dernières semaines, ces derniers mois, sont tellement riches...

Photo, via Tumblr

Rendez-vous sur Hellocoton !

29 octobre, 2014

Sélection Etsy #1 - L'anniversaire de la belle-soeur.

L'anniversaire de ma belle-sœur arrive à grands pas... 
Et quoi de mieux que cette occasion pour inaugurer cette nouvelle catégorie d'articles ? 

Je suis fan d'Etsy depuis longtemps... Même si je ne commande pas souvent, je passe pas mal de temps à voguer sur le site, à ajouter des articles à mes favoris et à m'extasier sur le talent des gens.

C'est une vraie mine d'inspiration, un peu comme Pinterest.



Alors, qu'est-ce qu'on lui offre, à ma belle-soeur préférée ?

  • Un joli petit collier chat (vous allez vite comprendre que, chez nous, on aime les animaux !) - ~11,30€
  • Une jolie tasse à café en porcelaine, toute en douceur - 15€
  • Un petit bracelet mignon avec ses initiales et un petit diamant Swarowski - 10,50€
  • Une petite broche trop cute - 9,30€



Et vous ? Qu'est-ce que vous offrez à votre belle-sœur préférée ?
Je suis preneuse d'idée, la liste n'est pas exhaustive...
Belle soirée !

Liens affiliés
Rendez-vous sur Hellocoton !

17 octobre, 2014

Les cookies du lundi(es).

Pour la rime. (oui, j'aime le comique de répétition)(si tu me suis sur instagram, t'as tout compris)(sinon, tu dois me suivre sur instagram).

Lundi était prévue la journée "rien faire", juste geeker dans mon canapé après être allée faire quelques examens médicaux. C'est ma manière de me recentrer, je crois, rester à la maison et lire, lire, lire, m'inspirer de mes blogs préférés (bon, je ne fais rien après mais c'est pas grave, c'est bon pour le moral)

Et puis, je ne le fais plus trop depuis que je passe mes lundis à rentrer de chez maman en transports en commun. C'est beaucoup de joie mais aussi beaucoup de peine et de tristesse. Et je mets la journée, voire la semaine, voire plus à m'en remettre. Entre ça, et les grands-parents malades... L'appartement à rendre bientôt... Le départ qui approche de plus en plus et les billets d'avion qui ne sont pas payés... TOUT VA BIEN, JE VAIS BIEN (mais je suis en perte de vitesse là...).

Bref, tout ça pour dire que dans ma journée over-busy, j'ai réussi à caler un peu de cuisine et que j'ai fait des cookies. Un truc tout simple avec des flocons d'avoine, que j'ai pris sur le blog de Pupilles (ma référence) et que je n'ai même pas cherché à modifier (sauf que j'avais la flemme de casser mon chocolat en bouts et que j'ai mis un carré dans chaque boule de pâte).

Ça donne :
  • 115 g de beurre mou
  • 170 g de farine
  • 140 g de cassonade
  • 1 oeuf
  • 1/2 cuillère à café de bicarbonate de soude
  • 160 g de pépites de chocolat noir ou blanc ou au lait
  • 30 g de flocons d’avoine
En deux temps trois mouvements ma pâte était prête (j'ai quand même un peu pris mon temps parce que le four à un peu de mal en ce moment)(je commence à me poser des questions)(bientôt je vous raconte ma discussion avec une femme qui dit que RIEN N'ARRIVE PAR HASARD, je m'interroge, vraiment).

On met au four 10 à 15 minutes dans un four préchauffé à 170°. On peut les sortir quand ils commencent à être dorés, la cuisson se termine hors du four ! 

Et voilà, le mec et moi étions contents, les cookies étaient très bons quoiqu'un peu sucrés. 
Belle journée, et à bientôt pour de nouvelles aventures "pensées positives".

(cet article a été écrit dans le cadre d'un petit coup de mou, désolée)



Rendez-vous sur Hellocoton !

13 octobre, 2014

Le bilan lecture (juillet à septembre) #3.

Vous l'attendiez avec impatience, le voici, le voilà, le bilan lecture de l'étééééé. Ouiiii ! 
Un peu d'enthousiasme, s'il vous plait !

Alors, quoi de beau niveau lecture ces trois derniers mois ?

J'ai lu 23 livres, un poil moins que les mois précédents et un peu plus que les trois premiers mois de l'année. Je reste sur la bonne moyenne. J'essaie de lire 100 livres pour la fin de l'année mais je ne suis pas sûre d'y arriver... On verra ça dans trois mois !

Donc !

Je crois que je bas mon record avec 16 livres jeunesse lus, dont... 4 en anglais ! Alléluia ! J'ai enfin rattrapé mon retard de lecture en anglais depuis le début de l'année. 

J'ai commencé la série par Gipsy Song, le choix de Kenzie de Beth Kepart qui n'est clairement pas resté dans les annales. Je croyais lire un bouquin sur la grossesse quand on est jeune mais j'ai eu l'impression de lire un pamphlet pro-vie... Hm hm.


Parlons plutôt coups de coeur. J'ai beaucoup aimé Les autodafeurs de Marine Carteron que j'ai lu sur les conseils de ma copine Laura du site Mille vie en une, quelle surprise ! J'ai hâte de lire la suite. 

Tant que nous sommes vivants d'Anne-Laure Bondoux que j'ai lu en service de presse et qui n'est toujours pas paru... Mais Anne-Laure, que fais-tu ??? Ce livre est superbe, magnifique, génial et je ne tarirai pas d'éloges.

Jetez-vous dans une librairie quand il sortira !


J'ai terminé mon dernier Simone Elkeles en stock, Retour à Paradise qui m'a pas mal déçue. Je m'attendais à vraiment mieux. Mais j'ai découvert qu'une de ses séries n'était pas traduite, stay tuned !

J'ai profité des deux semaines à Londres pour lire en anglais, hé oui, et j'ai donc dévoré les deux tomes de Gayle Forman, If I stay et Where she went. J'ai beaucoup aimé. Bon, je ne sais pas si c'était vraiment bon ou si c'est dû à l'émotion de terminer enfin des livres en VO mais j'ai passé de très bons moments en compagnie de Mia et Adam. J'ai surfé sur la vague pour terminer deux livres ramenés de Floride, il y a donc plus d'un an... (Two way street de Lauren Barnholdt et My life next door de Huntley Fitzpatrick).


J'ai envie de parler de plein de choses encore, mais je n'ai pas envie que cet article soit vraiment indigeste. Mention spéciale, rapide donc, au titre How to love de Katie Cotugno qui, pour le coup, aborde la grossesse chez les jeunes dans une famille catho de la "bonne" manière. C'est un poil teinté de puritanisme américain mais c'est ce qui, je trouve, rend le bouquin abordable et tout en douceur pour les jeunes. Un bon moment de lecture. C'est typiquement le livre qui est juste "pas mal" quand on le lit mais qui reste dans les esprits. Dommage, j'ai lu pas mal de mauvais avis...


Pour terminer sur la jeunesse/ado et passer à autre chose, j'ai beaucoup aimé Love letters to the dead de Ava Dellaira, ce n'est pas un coup de coeur phénoménal mais j'ai passé un bon moment. Et Treize raisons de Jay Asher, l'histoire d'une ado qui se suicide et qui, enregistrées sur des cassettes, explique son acte en treize raisons.

Niveau adulte, je n'ai pas tellement bien travaillé... Très peu de rentrée littéraire pour moi, je crois que je suis déjà un peu partie et que je me désintéresse de tout ça... J'entend beaucoup dire que la rentrée a été de très bonne qualité, personnellement, je ne suis pas convaincue.

J'ai beaucoup aimé Price de Steve Tesich et Le Complexe d'Eden Bellwether de Benjamin Wood dont vous pouvez retrouver les critiques sur Mille vies en une.

Et je me suis, bien-sûr, jetée sur le dernier Olivier Truc, Le Détroit du loup qui est très bon, voire meilleur que le premier. L'une de mes meilleures ventes à la librairie ! 


Ce sera tout pour aujourd'hui et c'est déjà pas mal non ?
On se donne rendez-vous pour le bilan de la fin de l'année début janvier, en espérant avoir atteint les 100 titres lus (le défi de fou, il va falloir faire des choix judicieux...).

Et vous ? De belles lectures ces derniers temps ?

Rendez-vous sur Hellocoton !

10 octobre, 2014

Les jolies plumes - Quatrième rencontre.

Il fallait partir. 
Les choses n'allaient plus ici, plus comme il fallait. Le coup de pied aux fesses est venu progressivement. Contrairement à tout ce que l'on peut lire un peu partout : non, les choses ne se sont pas faites sur un coup de tête. 
Il a fallu tergiverser, beaucoup. Réfléchir, un peu, le choix étant déjà lancé de tout façon. 

La chose la plus compliquée était de choisir un endroit, un point de chute, un truc qui donne envie, qui donne quand même un peu d'envie aux autre, quelque chose d'un poil glamour pour justifier tout ça.

L'autre bout du monde, 35 heures de voyages, ça fait assez exotique ? Oh, que oui ! C'était parti. Les choses se sont lancées, doucement, et ont pris de la vitesse, tranquillement. Quitter l'appartement, démissionner de son travail, acheter un aller sans retour... Encaisser les humeurs des gens qui n'avaient pas le cran de partir, eux, et qui étaient jaloux comme des poux.

Ce qui n'était pas prévu, forcément, c'était le contre-coup. Toute la joie que peut apporter une telle décision, une telle liberté bafouée par les doutes et les peurs. L'argent. Ce grand méchant mot, celui qui fait peur quand on en a pas tellement.

Et puis, un jour les craintes se sont envolées. On verrait bien. Oui, c'est ça. Nous nous laisserions porter et, alors, tout irai bien, non ?

Partir...

Photo

***

Voici ma participation un peu tardive au quatrième atelier des jolies plumes. Il me tenait particulièrement à coeur puisque c'est moi qui ai donné le sujet (avec l'aide de la jolie Miss Blemish).

"Parfois notre vie ne correspond plus à ce que l'on espère. C'est souvent dans ces moments que naît l'envie d'ailleurs. Mais vers quel ailleurs se rêve votre personnage et... franchira-t-il le pas ?"


Vous aussi pouvez retrouver les textes de mes petits camarades : 
(la suite à venir...)

Si vous avez envie de vous joindre à nous, vous pouvez aussi nous retrouver via la page facebook des jolies plumes, vous êtes les bienvenu(e)s.
Belle journée et plein des belles lectures :-)
Rendez-vous sur Hellocoton !

03 octobre, 2014

3 ans.

Il y a 3 ans, le 30 septembre pour être exacte, je commençais une nouvelle vie, un nouveau job. C'est ma patronne qui me l'a fait remarquer, je n'avais même pas fait attention. 

3 ans. C'est beaucoup et peu à la fois. 
3 ans. 3 ans de difficultés, de conneries, parfois, d'adaptation. Mais aussi, 3 ans de grands bonheurs et d'échanges incroyables. 

3 ans, et je ne suis plus la même.

Premier jour de boulot

Il y a 3 ans, j'hébergeais ma copine Nina pour un séjour à Paris. J'habitais encore seule à RedHill, je venais de retrouver le mec et nous projetions vaguement de vivre ensemble. Je voulais quitter la banlieue pour aller ailleurs. Dans un autre pays, ou dans le sud de la France. Mais je suis restée. Un peu parce que je ne trouvais pas de travail ailleurs, et aussi beaucoup pour lui.

Il y a 3 ans, je sortais d'un contrat d'un mois à la FNAC et je me remettais en quête d'un boulot. Je n'ai jamais réussi à ne pas travailler, vivre sur le dos des aides, très peu pour moi. Il me fallait de l'activité. J'allais beaucoup au cinéma. D'ailleurs, j'ai appris que j'avais ce job en sortant du ciné. Je ne me souviens plus du film (Restless, peut-être ?). Celle qui deviendrai ma patronne m'avait laissé un message, me disant de la rappeler. Ce que j'ai fait. J'avais eu le poste. Je devais commencer le lendemain ou le sur-lendemain.

Le soleil, le matin, dans mon petit appartement tant aimé.

Je me rappelle très bien ce moment où j'ai fondu en larmes devant la librairie Taschen au milieu de la rue à Paris. Le soulagement d'avoir un boulot, le film qui m'avait bouleversée, et tous mes plans contrariés, plus de moments pour mon amie présente et encore moins pour le week-end qui se profilait à l'horizon.

Les premiers mois ont été difficiles. Il fallait que je fasse mes preuves, je n'étais pas sûre de moi, pas sûre d'être au bon endroit, pas sûre d'être la libraire que j'avais toujours voulu être, pas sûre que ce soit ce que je voulais faire, en fait. Je n'ai jamais aimé avoir quelqu'un sur le dos, même si je n'ai pas peur de l'autorité. Mais la pression était parfois pesante. Plusieurs fois, j'ai voulu laisser tomber. Partir, démissionner. Et puis, je suis restée, et j'ai fait mon nid, petit à petit. 

Mon premier client.

J'ai trouvé ma place. Je ne l'échangerai pour rien au monde. J'aurai bien fait quelques années de plus. Hélas, les choses en sont à un autre point. Et bientôt quelqu'un reprendra ma place. Je ne sais pas si ce sera un job de rêve pour les autres... J'ai souvent l'impression, sans prétention aucune, plutôt avec retenue, que prendre ma place sera difficile pour la/les prochaines personnes. Ma patronne et moi, et mes collègues et moi aussi, avons créés des liens très forts. Mon départ va être plein de larmes et de tristesse...

Sans parler des clients. Des échanges. 

Je suis de plus en plus consciente de ces petits bonheurs, de ces instants suspendus. Ces moments où je n'ai pas l'impression de travailler, où tout coule, où tout est parfait. Parce que je suis exactement à l'endroit où je dois être. 

Happy 3 ans !

Ma collègue préférée, qui deviendra aussi mon amie.

CDI !

Comment se lasser de cette vue ?
Rendez-vous sur Hellocoton !

30 septembre, 2014

Le bonheur ne tient qu'à un fil #3.

Comme prévu, je n'ai pas réussi à poster mon troisième jour. J'en étais sûre, mais je ne voulais pas partir défaitiste. Ce n'est que partie remise. La preuve : je suis là, derrière mon ordinateur, à chercher trois belles choses pour clôturer cette dernière semaine un peu compliquée.

Compliquée car pleine de fatigue et d'anxiété. Et aussi de mal-être, un peu. Je suis sur la bonne voie. Mais le chemin n'est pas toujours simple.

Alors quoi de beau ce week-end ?

Photo

  1. Un week-end de deux jours avec le mec. Ce qui, si vous suivez bien, n'arrive quasiment jamais. Bon, certes, il ne peut pas marcher. Certes, nous n'avons rien fait. Mais qu'est-ce que ça fait comme bien, aussi, parfois, de prendre le temps.
  2. L'automne. J'espère que l'on pourra bientôt aller gambader dans la forêt sans se poser de question. J'ai envie de fouler les feuilles mortes, de me plonger dans de l'orange (la couleur, hein) et de ramasser des châtaignes à faire cuire au four. 
  3. Le pré-état des lieux pour rendre notre appartement en décembre. Les choses avancent, doucement. Je crois que l'on ne se rend pas encore compte de l'ampleur de la tâche mais il faudra bien s'y mettre. On ne réalise pas encore que, tout bientôt, on ne sera plus là.
Et vous ?
Quoi de beau cette semaine ?

Belle journée !
Rendez-vous sur Hellocoton !

25 septembre, 2014

Le bonheur ne tient qu'à un fil #2.

Hier soir, l'ordi est un peu passé à la trappe. Mais ce matin, je suis au taquet (hé oui, j'essaie !) et voici mes petits bonheurs d'hier...

Si jamais vous ne savez pas de quoi je parle, vous pouvez aller voir mon premier article ICI.

Alors ?

Photo

  1. Mes retouches de tatouages qui cicatrisent déjà. Je peux donc porter un pantalon sans hurler de douleur à chaque pas. Et ça, c'est quand même pas trop loin du bonheur.
  2. Travailler entre filles. C'est la garantie d'une bonne ambiance, d'un travail efficace et de beaucoup de rires.
  3. Le mec qui est en arrêt maladie et qui avait fait un bon repas pour mon arrivée. D'autant plus que j'avais tellement de boulot à la bourre que j'ai raté le train et que je suis arrivée bien tard à la maison. Yummy !
Belle journée et à demain pour le dernier épisode !

Et vous, vous participez ? N'hésitez pas à partager dans les commentaires !
Rendez-vous sur Hellocoton !

23 septembre, 2014

Le bonheur ne tient qu'à un fil #1

D'abord croisé chez Ferdy, je me suis dit qu'un petit exercice de bonheur quotidien ne pouvait pas me faire de mal. Le principe ? 3 jours de suite, raconter 3 petits bonheurs dans la journée et nommer 3 personnes qui devront faire la même chose.

Bon, on passera sur la nomination, fait qui veut. Je ne veux rien imposer, c'est pas drôle sinon.

Pour commencer, rien de mieux qu'une journée un peu molle et surtout pas fofolle, terminée avec une jolie migraine...

Photo

Quoi de beau/bien aujourd'hui ?

  1. Trouver (enfin) dans la boîte aux lettres, le blu-ray de La Belle au bois dormant qui sort demain. Et que j'avais pré-commandé en ligne. Hiiii !
  2. Terminer un livre en anglais. Le troisième de l'année. Commencé le 1er janvier. Et en démarrer un quatrième dans la foulée. Aimer ça.
  3. Le mec qui m'envoie un SMS pour me dire qu'il commande jap', à manger devant le film précédemment cité. Que demander de plus ?
Belle soirée !
Rendez-vous sur Hellocoton !

17 septembre, 2014

Accepter son passé.

J'ai longtemps renié mes origines. J'ai longtemps voulu oublier d'où je venais. Dès que j'ai pu, je suis partie. Pour voir si l'herbe était plus verte ailleurs. Pour fuir cette région, cette ville... Cet endroit où je ne me suis jamais sentie à ma place.

Combien de fois ai-je pu l'écrire ici ?

Ce rejet, ce dégoût pour la ville où j'ai grandi... Combien ? Combien d'articles dans lesquels je répète que je n'ai aucune envie de mettre un pied là-bas ? 

Pendant longtemps, j'ai refusé de dire d'où je venais. Je montais sur mes grands chevaux quand on me posait la question : "et toi, tu viens d'où ?" "pourquoi, j'ai un accent ?"
Je n'ai jamais aimé ce coin, ces gens sans culture, ces personnes qui ne travaillent pas et ne font rien d'autre de leurs journées que de te regarder passer dans la rue, pour ensuite aller dire à tes parents que tu étais à tel ou tel endroit.

Ces gens plein de jugement. Je jugeais aussi.

Photo

J'ai compris ça il y a peu de temps, après la lecture d'un livre (encore!). J'ai compris que je me braquais. Peut-être à tort. Que je passais peut-être à côté de bons moments, à faire toujours la tronche, à ne jamais lever le nez de mes bouquins, à toujours rester dans mon coin. C'est dans ces moments là que je me sentais encore moins à ma place.

Alors, j'ai décidé de mettre mon jugement hâtif dans ma poche avec mon mouchoir dessus. De faire un effort et de voir. Grand bien m'en a pris. J'en avais déjà parlé ici, mais je le répète : je crois avoir passé l'une des plus belles soirées de ma vie. Et, bien-sûr, elle a été suivie de plein d'autres.

Je ne vais plus chez maman à reculons. J'ai compris que, là-bas aussi, il pouvait y avoir des belles choses. J'ai, un peu, compris pourquoi elle reste là-bas. Oh, je ne me gêne pas pour la secouer un peu et lui dire de partir loin d'ici mais je comprends.

Je crois que je suis un peu plus en paix avec l'endroit d'où je viens. Je ne dirai pas que j'en suis fière, ah, ça, non ! Je ne le crierai pas non plus sur les toits. Mais, j'avoue tout, je suis contente d'y aller. Et j'ai un petit pincement au cœur au moment de repartir.

Encore un endroit et des personnes auxquels il va falloir dire au revoir en mars... La liste ne cesse de s'allonger. Et moi, le temps passant, je suis un peu plus heureuse de partir mais aussi un peu plus triste.
Rendez-vous sur Hellocoton !

08 septembre, 2014

Seven Positive Things #13.

Depuis le retour, j'ai l'impression de me réveiller chaque matin avec des yeux neufs. Des yeux capables de voir les choses belles, un peu, même quand ce n'est pas si simple. 

Alors, attention, encore une fois, je n'y arrive pas toujours... Il y a le corps qui ne suis pas forcément, cette crève que je me trimbale depuis presque 10 jours et qui me fatigue pas mal. Cet essoufflement permanent qui me fait parfois penser que je suis malade et que ce n'est peut-être pas normal, d'avoir si peu de souffle, pour une non-fumeuse depuis plus de 3 ans... Et le mal de ventre, toujours là. 

Mais. Parce qu'il y a un mais, oui. 
Mais malgré tout ça, mes douleurs, mes peurs du médecin, il y a toutes ces belles choses, donc, qui me font aussi penser que rien n'est grave et que tout s'arrange... un jour.

  • Il y a eu, d'abord, Disney. Retourner à Disneyland Paris, c'est comme se dire "ça y est, je suis VRAIMENT à la maison". Un coup de folie, malade, un soir, après le boulot. Se sentir coupable d'être si mal physiquement mais de pouvoir enchaîner les attractions et se dire que, demain, la sinusite sera pire. Mais voilà, Big Thunder Mountain, deux fois, sans descendre parce que c'est la fermeture, et le feu d'artifice final qui explose pendant que l'on est en haut. Superbe. 


  • Mes clients, qui apprennent que je pars, petit à petit. Et ces mots d'une cliente amie de ma patronne : "Mais non, tu ne peux pas partir... Qui va nous conseiller de bons bouquins après ?" (indice : un libraire aussi passionné que moi). Mon job : offrir un pot à crayon Max et Lili à une petite fille et voir son regard s'illuminer. Ma patronne. Discussion au sujet des pourboires, moi lui disant que j'en avais plein parce que malgré le stress des services (parfois), je trouvais toujours le temps de faire une petite blague à la table et elle me répondant : "Tes clients vont être tristes quand tu vas partir hein?! Qu'est-ce qu'on va chialer...". Oh, oui, qu'est-ce qu'on va chialer quand il faudra se dire au revoir... Et, paradoxalement, cette perspective me donne des ailes.

  • Commencer, petit à petit, le nettoyage de printemps de l'appartement, le tri des placards, les poubelles à jeter, quand viennent-ils chercher les gros objets, le tri de la bibliothèque, de l'armoire. Tout doit être terminé le vendredi 12 décembre. On a du pain sur la planche, certes, mais qu'est-ce que ça fait du bien de jeter !
    A ce propos, j'ai des livres à donner/offrir/vendre donc si intéressé, faites-le moi savoir dans les commentaires. 

  • Le projet est dans les placards depuis un petit moment, et a été officiellement lancé hier après-midi, alors que j'avais un peu plus de temps pour me pencher dessus : nous avons créé un blog pour vous parler de la Nouvelle-Zélande ! A la base pour la famille et les amis, je le partage aussi avec vous... Je ne suis pas sûre d'avoir le temps de continuer à poster ici, mais vous aurez des nouvelles par là-bas, c'est certain. Avec la page FB et le Twitter qui va bien... On ne se perd pas de vue ! CLIQUE CLIQUE


  • Lire un Christophe André, encore un, le troisième. Je suis accro, j'avoue tout. Je ne peux plus m'en passer. Et puis se dire que, merde, quand même, lire, c'est bien mais, appliquer, c'est mieux, non ? Alors voilà, lundi dernier, se casser la figure, se faire très mal, se sentir humiliée, beaucoup. Mais penser à la Christophe, donc, et surtout penser POSITIF. Et rentre à la maison, presque, le sourire aux lèvres mais surtout sans la larme à l'oeil, et ça, c'est un très grand pas en avant.

  • Voir ma copine S. pour un petit moment mais une vraie bouffée d'air frais. Se raconter nos vacances, nos grands bonheurs et petit malheurs devant un bagel et un café. Toujours le même quartier, les mêmes rues. Mais la routine à du bon parfois, non ?

  • Se bouger un peu les fesses pour aller à la poste. Récupérer une jolie paire de Bensimon toutes neuves, cadeau de moi à moi pour bien commencer le mois de septembre, une jolie guirlande from Singapour gagnée chez Lucile. Et surtout : envoyer le préavis pour rendre l'appartement mi-décembre. Journée productive !

  • Un thé vert earl grey (best tea ever) et un muffin poire-vanille ramené de ma balade parisienne, là, tout de suite. Que demander de plus ?


    Belle semaine !
Rendez-vous sur Hellocoton !

04 septembre, 2014

Tout ce qui va me manquer.

Bientôt tout sera fini. Dans moins de 4 mois, l'appart sera rangé, vidé, nettoyé, rendu. Et nous, chez les beaux-parents en train de préparer notre départ approchant à trèèèès grands pas...

Une autre vie commencera, bien différente de celle que l'on connait actuellement. Et même si cet appartement nous cause pas mal de soucis et de prises de tête, il est notre premier chez nous à deux. Notre havre de paix que j'aime retrouver le soir après une journée de boulot, et rien que pour ça, je crois qu'il va un peu me manquer.

Photo

Les trajets de 20 minutes pour aller travailler (qui vont un peu se rallonger à partir de fin décembre)(viiiite, vite, en profiter avant que ce soit terminé!). Le bus qui m'emmène en 20 minutes à Paris (même si je ne le prends pas souvent). Mon petit primeur sympa qui a toujours le mot pour faire sourire, le matin. La boulangerie qui fait la meilleure brioche au sucre (l'amie de mes matins conduite, il fût un temps). Les moniteurs d'auto-école qui me font coucou quand ils me croisent dans la rue. Le ballet des avions qui atterrissent et décollent d'Orly, au bout de la rue (mon petit plaisir du matin)(j'avoue tout)(et surtout j'aime me dire que je vais monter dans un avion sans retour)

Je n'aime pas cette ville. Elle est glauque, moche, grise, et même, si, quelquefois, l'été, elle prend des airs de station balnéaire, ça ne fait pas tout. J'ai parfois l'impression d'avoir retrouvé la petite ville pourrie de l'Oise où j'ai grandi et que j'ai cherché à fuir à tout prix. 
Mais pour une fois, j'ai la sensation d'être à l'endroit où je dois être, sereine. Pour une fois, quand on me demande une rue ou un endroit, je sais indiquer où il se trouve. 

Christophe André (encore lui!) dit que pour bien partir, ailleurs, il faut quitter un endroit où l'on est déjà à sa place (un truc dans le genre). Et si mes raisons de partir avant n'étaient pas forcément les bonnes. Aujourd'hui, je crois que je suis enfin au bon endroit, suffisamment, en tout cas, pour que partir ne soit pas "fuir" (et d'abord, pourquoi n'aurais-je pas le droit de partir pour fuir, mais c'est une autre question).

Photo

Et puis... Mes clients et les conseils, tous ces échanges. Ma patronne et ses enfants, ma collègue, cette seconde famille que je me suis trouvée. Le peu d'amis qu'il me reste. Paris, les balades dans les rues parisiennes, cette ville qui m'a tant fait rêver et que je ne veux plus. Les tablettes de milka-noisettes devant un Disney dans le canapé. Les livres, partout, tout le temps. Disneyland Paris deux fois par mois. Ma famille, aussi, oui, un peu : la mamie malade, la maman et la soeur, le papy très loin, je ne sais même pas si j'aurai assez de temps pour le voir avant mon départ... Les pains au lait du matin avant d'aller travailler. Le café et les tartes du resto...

Tout ce qui fait que la vie ici, n'est pas si mal, et même presque belle.

Tout quitter pour un endroit nouveau, à l'autre bout du monde. Et quel bout du monde ! Tout ça va me manquer, mais, en même temps, qu'est-ce que j'ai hâte de le quitter !


Rendez-vous sur Hellocoton !

01 septembre, 2014

Les jolies plumes - 3ème rencontre.

La première fois, la décision avait été rapide, clinique, efficace, sans regret. Il lui fallait une récompense, quelque soit l'issue. Positive, négative, peu importe. Un cadeau, un présent. Un petit "truc" offert de soi à soi, pour se féliciter de l'avoir fait, d'être allée jusqu'au bout. 

Quoi de mieux que de s'offrir un livre après une épreuve comme celle-ci ?
Cet Abécédaire de psychologie positive lui faisait de l’œil depuis des mois, et elle s'était dit que ce serai l'occasion idéale, parfaite de se faire un petit plaisir. Parfaite, après ces mois de travail acharné pour passer cette journée sereinement.

L'épreuve à peine terminée, elle s'était précipitée à la librairie. Les yeux brillants, le cœur battant la chamade, les cheveux en désordre peut-être... 
Il était là, à sa place. Comme ATTENDU. Peut-être n'en restait-il qu'un exemplaire, qui lui était destiné.

A peine le temps de réfléchir, livre attrapé, payé, mis dans le sac, rangé. Sa présence réconfortante, personne ne peut le nier. Un livre fait tout, un seul livre vous manque et tout est dépeuplé. Elle devait attendre le soir pour le toucher, le regarder à nouveau, le sentir, aussi. C'est important de sentir les livres.

Elle devait attendre le soir, car la première fois devait être parfaite. Chaque livre à besoin de son rituel, c'est comme ça.

Thé, plaid, marque-pages, tout devait être parfait. Commencer par l'introduction, ne pas en perdre une miette, jamais.

Et la magie de la première rencontre avec les mots d'un auteur...

Photo

***

Ceci est ma participation à la troisième rencontres des Jolies Plumes, l'atelier d'écriture en ligne. Le principe est simple : écrire un texte sur un sujet donné, à publier un jour donné. Tout le monde peut participer (je crois), n'hésitez pas à nous rejoindre !

Vous l'aurez compris, je l'espère, le thème de cette troisième édition était "première fois". Je ne suis pas hyper satisfaite de moi, mais ayant déjà raté la seconde publication, je ne voulais pas être en retard. C'est aussi un sujet pas si simple qu'il n'en a l'air, car il très ouvert... 

Les autres textes : 

Envie de poésie - Et si on bavardait - I feel blue - Miss Blemish - Et plein d'autres à venir...

Rendez-vous sur Hellocoton !

29 août, 2014

Londres, 15 jours.

Quand je dis que je suis restée à Londres pendant 15 jours les gens me regardent avec des yeux ronds comme des billes et me disent "mais tu t'es pas fait chier?!". Ce à quoi je leur réponds "tired of London, tired of life"

Bon, j'avoue que je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et que nous n'avons pas eu le temps de faire tout ce que nous voulions... 
Mais à vous, je peux le dire, Londres m'a épuisée, et, à vous, je peux l'avouer, je crois que j'étais quand même contente de rentrer à la maison (pour une fois!)(et tant mieux, parce, qu'encore une fois, je n'aurai jamais supporté un retour comme l'année dernière)

Londres est belle. Que dis-je, magnifique. Je crois qu'elle a été l'un de mes premiers coups de coeur de "grande". Je me rappellerai toute ma vie cette exaltation de petite collégienne de 6éme qui découvre la capitale anglaise... Depuis, mon coeur n'a jamais cessé de battre pour cette ville. Un horcruxe avant l'heure.

Nous voulions déjà y passer 3 semaines l'année dernière, à la manière de Vert Cerise. Mais la Floride avait eu raison de nous (et tant mieux!). Cette année, avec le départ en Nouvelle-Zélande approchant, on s'est dit que ce serai une meilleure idée de partir moins loin... Pas forcément, mais j'y reviendrai.

Alors, qu'est-ce qu'on fait à Londres pendant 15 jours ? (je vais quand même essayer de ne pas trop en dévoiler pour garder quelques articles sous le coude!)

L'une de mes photos préférées de ce séjour. J'adore les couleurs.

On visite plein de trucs.
On se baigne dans un lac ou à la plage.
On mange (beaucoup)(mais pas encore assez à mon goût).
On marche.
On boit des verres.
On s'extasie devant les églises que l'on croise à chaque coin de rue.
On profite.
On s'imagine totalement vivre ici (ou pas/plus, en fait).

Voilà pour les bons côtés.

Les mauvais côtés sont présents aussi, faut pas se leurrer. Londres est sale, bruyante, toujours à mille à l'heure, chère, et donc reine de la société de consommation, pleine de français...
Et je ne sais pas si elle correspond toujours à mon idéal de vie. Je crois que je n'ai plus envie de ça, de consommer à fond, de croiser des magasins à chaque coin de rue qui me font me sentir moche parce que je n'ai pas les bonnes fringues. Je crois que je n'ai besoin de rien en fait. Et que je me suis un peu forcée à consommer pour "être comme tout le monde"... Londres a pompé tout mon argent, et n'était pas forcément moins chère que 10 jours en Floride (bon, on s'en doutait quand même hein!).

Pas de soucis, nous avons passé un super moment.
Mais je ne sais pas si j'aurai envie de recommencer. Je crois que Londres, je l'aime par petites touches de deux trois jours, avec toute la frustration que cela comporte de ne pas pouvoir tout faire.


Rendez-vous sur Hellocoton !

21 août, 2014

Reprise du service...!

Tout est relatif. Je crois que je vais essayer de ne pas trop passer mes journées devant un écran après presque un mois de "détox". Bon, je n'ai pas vraiment décroché, j'ai un peu suivi les choses de mon téléphone mais ce n'est pas pareil. Je lis mais je ne commente pas forcément, et je ne raconte rien. 

Et puis, j'ai tellement de choses à raconter, mine de rien. J'ai pas mal de boulot avec tout ce que j'ai à taper par ici !

Alors, qu'est-ce qu'il s'est passé depuis un petit mois ?

Un mois de vacances... C'est pas rien et en même temps, c'est pas énorme.

Des salons de thé. Des gâteaux. Un peu de famille. Un peu d'amoureux, aussi, quand même. Londres. Deux semaines. Des remises en question. Pas mal. Mais sans réponse, alors je ne sais pas si ça compte. Du soleil. Des scones. Beaucoup de marche. 
Et surtout, et le plus important à mes yeux depuis quelques temps : PROFITER DU MOMENT PRÉSENT.

Ça me tient vraiment à cœur de parler de ça par ici, et surtout de commencer par ça pour la rentrée (bouh, le mot qui fait peur). 

Je me rends compte avec le temps que profiter du moment présent n'est presque plus un problème pour moi. Je dis "presque" car il y a quand même des moments où je suis nostalgique, où je ressasse, où je me projette dans un futur par forcément très joyeux... On ne se refait pas, hein. 

Mais si il y a bien un moment où je me rends compte que mes efforts ne sont pas vains... Ce sont pendant les vacances et notamment ces deux dernières années. Comment je m'en rends compte ?

Je me sens "pleine". J'ai la sensation d'avoir profité à fond, de ne pas avoir vu le temps passer mais en même temps que ces deux semaines ont duré des mois. C'est fou. La porte ouverte vers un infini incroyable. Complètement fou, presque flippant mais surtout tellement bénéfique. 

Bien sur, tout n'a pas été rose. Très loin de nos vacances idylliques de l'année dernière. Mais je ne retiens que le beau et le positif, pour bien (re)démarrer.

(hm hm, j'ai l'impression de n'avoir raconté que des bêtises, je me rattraperai avec des articles mieux écrits et moins fourre-tout, hein)


Rendez-vous sur Hellocoton !

01 août, 2014

C'est les vacances !

Vous l'aurez compris, le blog a pris ses quartiers d'été... 

Demain, je fêterai mes deux premières semaines de vacances et il en restera deux de plus. Je reviens dans quelques temps, disons, bien après le 15 août... 
Avec, notamment, le texte pour le deuxième atelier des Jolies Plumes. Il faudra, pour ça, patienter un petit peu.

Belles vacances !

Photo

Rendez-vous sur Hellocoton !

19 juillet, 2014

Petite poésie du samedi matin.

Il fait chaud. Trop chaud. On a supplié le soleil de revenir, et il est là, puissance 10000. Trop présent. On est jamais contents, hein ? Marre de la pluie, mais aussi marre de cette chaleur étouffante. Personnellement, j'accueillerai la pluie comme une délivrance, mais c'est parce que j'en aime l'odeur après la chaleur. 

Cette nuit, nous avons dormi les fenêtres grandes ouvertes. Toutes. Les trois. Dans l'espoir de faire un courant d'air qui n'est jamais venu. On ne sait pas comment, par contre, mais les moustiques ont été de la partie et nous on fait passer une nuit d'enfer. Pourtant, la soirée, pour une fois, a été sans télé et sans écrans. Nous avons vécu à la lueur du soleil couchant...

Tant pis. 
C'est comme ça. Ce n'est pas drôle. Mais il faut faire avec. 

Il faut faire avec le réveil à 5h20, celui que l'on sait inévitable. Une envie de café, la faim qui se réveille... Debout! 

Et...


Photo

Voir le jour se lever, petit à petit. Prendre conscience de cette immensité qui nous englobe et des choses immuables qu'elle contient.

Entendre les bruits se diversifier au fil de la lumière qui se lève. Silence de la rue en travaux, rares bourdonnements de moustiques (encore eux!). Puis quelques oiseaux, un coq au loin ? Premier train, premier atterrissage de l'aéroport d'Orly puis premier décollage.

Sentir la fraîcheur s'installer sur le bord de la fenêtre. Les pieds dans le vide, une tasse de café dans une main, un nouveau livre dans l'autre. Avoir presque froid mais savourer ce moment, on a eu tellement chaud hier, cette nuit. Frissons. 

Les vacances, ce soir. Ce mois. Commencer par ces deux semaines de rien. Prévoir un journée chez Disney, une, non, deux journées à Paris, au moins. Un séjour chez maman qui s'avère compliqué, encore une fois, puisqu'elle n'entend pas mes supplications de balade. Cette envie de partir avec ou sans le mec, qui n'est en vacances que dans deux semaines, lui!

Le jour enfin levé, allumer l'ordinateur. Envoyer quelques tweets matinaux alors que les internets dorment encore. Chercher un billet de train ou d'avion pour aller 4 jours chez Papy qui sortira tout juste de l'hôpital... Hésiter... Est-ce une bonne idée ? Ai-je l'argent ? Je suis encore en pleine réflexion. Pau me manque et j'ai peur de ne pas la revoir avant le grand départ.

Les réveils matinaux sont propices à la méditation et aux "grandes" réflexions. Se dire que puisqu'on part, toutes ces choses sont, sans doute, les dernières... Ce n'est pas nostalgique, juste une constatation. Mais il va bien falloir y penser, et se mettre à savourer ces derniers instants. Dernier été en France pour le moment, derniers moments dans cet appartement qui nous aura causé bien des soucis, derniers services et derniers repas au soleil sur la terrasse... 

En attendant, cueillir ces doux moments en suspens que la vie nous offre... Profiter... Du moment, du calme, d'être, tout simplement.
Rendez-vous sur Hellocoton !
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...