29 juin, 2012

Je me suis fait taguer... pour la deuxième fois.

Voici comment ça se passe :

* Écris 11 choses sur toi.
* Réponds aux 11 questions posées par la personne qui t'a taguée.
* Crée 11 nouvelles questions pour les personnes que tu auras choisi de taguer.
* Choisis 11 personnes et mets le lien de leurs blogs sur ton post.
* Rends-toi sur leur blog et dis-leur qu'elles sont taguées.

(on va dire que cette fois, je vais le faire correctement)

***

1° Personne ne me voyait libraire -ou tout simplement à travailler dans le commerce- avant que je ne le sois vraiment. Il faut dire que je ne suis pas quelqu'un d'aimable, qui se prend souvent des coups de sang et répond au gens sans trop de tact. Il faut aussi admettre que je n'aime pas particulièrement non plus les gens en général. Et pourtant, c'est bien au contact des clients que je prends le plus mon pied dans mon travail. Comme quoi.

2° Je pense sérieusement que ma "passion" de la lecture et mon envie d'avoir une immense bibliothèque remonte à mon enfance où je passais mon temps à regarder La belle et la bête de Disney en boucle et où je me prenais pour Belle. 


3° Je rêve tous les jours, à chaque minute de mon existence de m'offrir -ou que l'on m'offre, je n'ai pas de problème avec ça ^^- un sac Louis Vuitton. Le pire ? C'est que je ne suis même pas sure de réellement m'en servir. Franchement, j'ai vu une fille faire ses courses avec le sac de mes rêves au Simply Market, elle était ridicule.

4° Quand je suis au travail, je mets un point d'honneur à ne pas partir d'un endroit les mains vides -pratique quand on est serveuse-, toujours emmener un verre, un truc qui traîne pour avancer. Aussi étonnant que cela puisse paraître, je ne fais pas du tout la même chose à la maison ou dans ma famille. Disons que je me laisse porter par les choses quoi. Ou plutôt que je suis une flemmarde. Une grosse flemmarde.

5° Quand je suis triste, que quelque chose ne va pas, et que je ne sais pas quoi faire pour que ça passe, je m'imagine à Londres, marcher dans les rues, faire les boutiques ou prendre un thé, ou même vivre là-bas. Il n'y a rien de mieux pour me remonter le moral. Et ça peut marcher aussi avec d'autres destinations que je rêve de découvrir.

6° J'ai envie de photo, souvent, mais je n'y arrive pas/plus. Depuis que je suis allée à Londres avec mon nouvel appareil photo qui n'a rien sorti, je n'ai plus vraiment envie de me casser la tête. Je me rends compte que l'argentique, c'est bien mais très très vite frustrant. Et puis j'oublie tout le temps mon/mes appareil/s photo. Je crois que je vais finir par ne prendre que mon Instax, c'est ce que je préfère depuis que je l'ai. 

7° Je rêve d'avoir une grande grande maison et un jardin pour avoir plein tout plein d'animaux : une chèvre ou deux pour faire du fromage, un chihuahua, un malamute, des chats, un chinchilla, tout ça tout ça.

8° Je voudrai vivre au bord de la mer. Je crois que tout est fondamentalement différent quand on vit au bord de la mer. On prend les choses plus facilement, je crois que les prises de têtes sont moins fréquentes et que la douceur de vivre est bien présente.

9° Je suis totalement accro à l'ordinateur. La pire des choses que j'ai pu faire a été de m'acheter un iPhone... Je ne peux pas m'empêcher de consulter compulsivement mes mails, mon twitter, Hellocoton -mais plus trop FaceBook qui devient de plus en plus FaceDeCon-. Et le matin je me lève des heures avant pour pouvoir glander sur mon pc en prenant mon petit-déjeuner. J'ai honte, mais c'est plus fort que moi.

10° J'écoute le même genre de musique depuis que je suis ado. Je suis bien sur passée par la case techno et il y a de temps en temps quelque chose de nouveau dans mon iPod mais c'est plutôt rare en fait. J'adore retomber sur la pop-rock que j'écoutais quand j'avais 14/15 ans et que je me prenais pour une ado rebelle.

11° Je pense tout le temps à manger. C'est vrai, quand je me lève, je pense à mon petit-dej. Quand je pars de chez moi pour aller travailler, je suis déjà en train de réfléchir à ce que je/on fera/i à manger en rentrant le soir. Parfois, je me balade même avec mes livres de cuisine sous la main, de la cuisine au salon, du salon à la chambre, de la chambre à la cuisine, j'ai 50 idées minutes -la bouffe, c'est comme les tatouages-... Et puis on se retrouve toujours à faire des pâtes à la sauce tomate avec des lardons.

***
Les questions auxquelles je dois répondre : 


1) Une petite manie dont tu n'arrives pas à te défaire ? 
Emmener des livres partout avec moi. Je suis incapable de sortir de chez moi sans AU MOINS un livre dans mon sac, même si c'est pour aller au resto ou acheter une baguette de pain. Et même si je sais que je ne l'ouvrirai pas.

2) On t'offre un billet d'avion avec lequel tu peux aller n'importe où dans le monde : tu choisis quelle destination ?
Spontanément, Londres ou New York.

3) Si tu pouvais prendre la place de quelqu'un pour une journée, de qui s'agirait-il ? (mort ou vif, connu ou pas...)
Un mec, juste pour savoir ce que ça fait d'être dans la peau d'un garçon :)

4) Ta gourmandise préférée ?
Le chocolat Milka Oréo.

5) Ta chanson préférée sur Terre, celle que tu ne pourrais jamais cesser d'écouter ?
Trop dur... Itunes dit que c'est Bye Bye Teacher de Sarah W. Papsun, il n'a peut-être pas tort.

6) Tu es merveilleuse bien sûr mais à part ça, quelle est selon toi ta plus grande qualité ?!
Quand j'aime, c'est pour la vie.

7) Et ton plus grand défaut ? (bà si, il y a forcément un revers sur une médaille sinon c'est pas drôle !)
Je suis une grosse flemmarde.

8) Si tu pouvais changer une chose en toi (physiquement OU mentalement), ce serait quoi ? (tu as le droit de répondre rien ;))
Je serai rousse, mais je crois que c'est tout. J'ai mis du temps à m'accepter comme je suis alors je ne vais pas changer maintenant.

9) Un peu de futilité : l'homme/la femme que tu trouves le plus sexy au monde, célèbre ou non !
Le mien ? Forcément. Sinon j'aime bien Ryan Gosling -et je ne pense pas être la seule-, Jean Dujardin, Gilles Lellouche, et le mec ultime Vincent Cassel. Et en femme, Kirsten Dunst. 

10) Comment s'appelait le doudou de ton enfance et c'était quoi ?
C'était un genre de chien qui s'appelait Nestor et qui est toujours là :)

11) Si tu pouvais avoir un don, lequel choisirais-tu ?
Ou l'invisibilité pour qu'on me laisse tranquille quand ça ne va pas. Et alors pouvoir me transporter pour éviter de prendre le train quand je n'en ai pas envie.

***

1° Quel est le plat-valeur sure que tu cuisines quand tu as des invités ? (j'ai besoin de conseils)
2° Quel est le "style" de fringues que tu aimes porter ? (j'ai besoin d'idée) 
3° Tu voyages plutôt léger ou es plutôt du genre "grosse valise bien lourde" ? (j'essaye de me comparer)
4° Quelle destination choisirai-tu si tu devais passer un an de ta vie ailleurs ? (moi, c'est Londres mais tu t'en doutes)
5° Un livre à me conseiller ? (pleiiin, tout plein)
6° En vacances, c'est plutôt farniente ou visites ? (de musées, de châteaux...)
7° Plutôt thé ou café, et comment ? (le matin, l'après-midi, avec des gâteaux, dans un resto...)
8° Sais-tu que le livre est vendu à un prix unique en France ? (ça c'est pour faire chier le monde ^^)
9° Tu dors ? 
10° Lis-tu des magazines, lesquels ? (pour m'en faire découvrir de nouveaux)
11° Quelle question poserai-tu si tu devais poser une question ?

Pfiou, j'ai réussi, je tague Ingrid, Tout Petite, Melle Coquelicot, May, Vagabondanse, Powings, et si je dis toutes les autres personnes qui veulent le faire ça marche ? Allez on dit, ça !

Have a good day ! (et j'ai eu la flemme de chercher des photos pour illustrer, ne m'en veux pas).
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24 juin, 2012

C'est l'été ?

Petit résumé de ce week-end glandouille chez ma maman (repas de famille oblige).

Je lis Cosmo en long, en large et en travers dans le canapé depuis ce matin, glandouille, on a dit. Et je suis tombée sur une jolie photo de la marque Ba&sh. Coup de coeur pour les sandalettes (que je ne trouve pas sur la boutique en ligne mais passons).

Et gros gros coup de coeur pour cette jolie petite vidéo qui s'ouvre quand on arrive sur le site



J'aime tout : la musique, l'ambiance, le style de fringues, les tatouages de la fille (bon, j'avoue, surtout les tatouages)... Je n'avais jamais réellement jeté un oeil et je suis charmée... Je crois que je vais avoir besoin d'un gros gros budget pour m'offrir toutes les choses dont j'ai envie.

Bonne fin de dimanche !
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18 juin, 2012

La loi sur le harcèlement sexuel et autres conneries.

J'ai découvert un truc super, c'est l'application France Inter sur mon Iphone qui me permet d'écouter la radio. Y'a même une espèce de petit camembert qui me permet d'écouter les autres radio du groupe. Je te jure, ça change la vie.

Bref, tout ça pour dire qu'en rentrant du travail jeudi soir, j'ai écouté une émission (Le téléphone sonne, je crois) qui parlait de la nouvelle loi sur le harcèlement sexuel. Qui a attiré mon attention, bien entendu. Je pense qu'on peut se sentir tous/toutes concernées par ce sujet.

J'ai pris l'émission en cours de route, mais la loi est censée être moins "flou" que la précédente afin de mieux saisir les cas qui correspondent (si j'ai bien compris, je n'ai pas la science infuse non plus et je sais pas forcément très bien exprimer ce que je veux dire par écrit). Je reviens sur ça parce qu'en 15/20 minutes d'écoute, il y a quelques points qui m'ont choquée.

Photo

Premièrement : il n'y a que des hommes qui ont réagi au sujet. Je veux dire par là que les auditeurs de l'émission peuvent téléphoner et faire part de leur avis à l'antenne. Et il n'y a effectivement QUE des hommes qui ont pris la parole. 

Deuxièmement : Les choses qu'ils ont exprimé.
Le premier homme : "Mais que fait-on de la différence entre harcèlement et 'drague lourde'"... Ok super. Je sais pas pour toi, mais perso, ça me choque. On dit bien que la liberté commence là où s'arrête celle des autres. N'importe qui devrait être capable de savoir quand il dépasse les bornes ou non. Enfin, un harceleur n'aura sans doute pas l'impression de dépasser les bornes, mais si la victime le ressent de cette manière. Mais lui n'est rien comparé au second. 

Le deuxième homme : "Que fait-on quand une femme indique qu'elle est consentante, en s'habillant de manière provocante par exemple, jupe fendue et talons aiguilles". La pire réaction, je crois. J'ai failli m'étouffer sur la route de l'appartement, mes écouteurs dans les oreilles... A croire qu'il a été embauché juste pour sortir une grosse connerie au téléphone. Aberrant au 21ème siècle, n'est-il pas ? 

Troisièmement : La réponse de l'une des intervenantes à ce charmant monsieur (que l'on a tous envie de rencontrer, bien-sûr). Elle lui rétorque qu'il n'est absolument par original, ça c'est sur. Et que, attention, dans le cas d'un harcèlement moral sur un employé par son employeur, on ne se pose pas la question de l'implication de la victime puisque, par définition, l'employé est de rang inférieur à celui qui le harcèle moralement. Donc que pourquoi on devrait remettre en cause la parole d'une femme parce qu'elle s'habille en jupe et talons aiguilles. Est-ce que je suis la seule à interpréter ça de la manière "une femme est inférieur à son agresseur masculin" ?

Inutile de préciser que j'ai failli m'étouffer pour la deuxième fois en moins de 10 minutes alors que je n'étais même pas rentrée chez moi ! C'est un sujet important, c'est un débat de tous les jours, depuis des années on veut dire que les femmes sont au même niveau que les hommes (et je le crois!) mais j'ai eu la sensation en écoutant cette émission que si on ne régressait pas, on n'avançait pas non plus sur le sujet.

L'émission peut être écoutée ICI.
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15 juin, 2012

Il suffit de lever les yeux.

Je l'ai croisé un matin. Je n'étais pas vraiment de bonne humeur, mal réveillée, et sans aucune envie de faire autre chose que rester au lit. J'avais pris un petit-déjeuner qui s'est sans doute éternisé, comme tous les matins. Une douche rapide. Et par la force des choses, j'ai bien été obligée de quitter mon appartement. Il me fallait aller travailler. Le mardi est toujours compliqué, il faut se remettre dans le bain, se forcer, prendre un peu d'élan. Après avoir passé deux jours à prendre du bon temps. C'est comme ça. J'ai tourné la clé dans la serrure et appelé l'ascenseur. Une veste, une écharpe, un livre, lequel ? Je ne m'en souviens plus et ça n'a pas d'importance. J'ai fini par sortir dans la rue. Cette ville me fait le même effet que les vacances. Les odeurs, sans doute. Voilà, cette ville sent les vacances. Le chemin jusqu'à la gare est court, mais on s'essouffle vite : ça monte, il faut prendre son temps. La meilleure solution est sans doute de lire en marchant. Mais il ne faut pas oublier de lever les yeux de temps en temps, il y a des marches... Et puis... Il ne faut surtout pas oublier de jeter un petit coup d'oeil à ce joli parterre qui longe la voie ferrée. 

Qui ne peut que nous mettre de bonne humeur.

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14 juin, 2012

Le dernier vide-grenier de Faith Bass Darling - Lynda Rutledge.

Editions Jacqueline Chambon, 23€

Quatrième de couverture :
Le dernier jour du millénaire, dans la petite ville de Bass, au Texas, la septuagénaire Faith Bass Darling, qui s'est improvisée fumeuse invétérée et n'en fait qu'à sa tête, étale tous ses biens de grande valeur sur la pelouse de sa demeure ancestrale pour un vide-grenier. Pourquoi ? Parce que Dieu le lui a demandé. Et parce qu'elle sait de quoi il est question : de sa mort, et du meurtre lointain de son mari, Claude.
À mesure que les habitants s'arrachent les antiquités accumulées par cinq générations de Darling - un revolver de la guerre civile, une alliance, une pendule vestige de l'histoire de France, une bible de famille, un bureau à cylindre, une multitude de lampes Tiffany -, chaque objet révèle le rôle secret qu'il a joué dans la saga familiale et pose les plus profondes des questions existentielles.
Dans une narration piquante et enlevée concentrée sur le récit d'une folle journée, Lynda Rutledge signe un roman drôle et émouvant sur les étonnants greniers de la mémoire et le réconfort que nous apportent ces objets dont nous entourons nos vies.

J'ai beaucoup aimé ce livre, dévoré en peu de temps (une soirée je crois). Il trône d'ailleurs en pile, sur la table dans l'entrée de la librairie, chaque personne qui rentre repart avec son exemplaire (tu es prévenu(e)) !

Nous suivions donc la journée de cette femme d'environ 70 ans qui vend des objets de valeur ayant appartenu à sa famille sur sa pelouse. Nous sommes à la fin du millénaire, et elle est persuadée -elle a reçu un message de Dieu- qu'elle va mourir le soir même. Chaque objet "important" qui va être vendu va dévoiler au lecteur une anecdote de cette illustre famille.

Que dire de plus, sinon que c'est un roman touchant, qui amène à se poser des questions sur le devenir des choses, sur la possession, sur la mémoire. Mais aussi sur le fait que l'argent ne fait pas le bonheur.

C'est un très bon premier roman, et je te conseille de te jeter dessus, il vaut le détour.
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13 juin, 2012

J'ai envie mais... (coup de mou inside).

Je voudrai avoir des choses à raconter, mais je crois que je n'ai rien "d'important" à dire ici. Pas de réflexions (anti)philosophiques, pas de gâteaux faits récemment, pas de livres qui m'ont particulièrement tapé dans l'oeil (enfin si peut-être, je vais y réfléchir tiens)... 

Samedi dernier nous avons passé une très bonne soirée avec ma soeur, son chéri et un ami. On a bien ri. Je crois que ma soeur me manque, parfois, vraiment, et que j'aimerai l'avoir plus souvent près de moi. Elle a dormi à la maison et je tuerai pour prendre le pett-dèj avec elle tous les dimanches matins en nous marrant comme des bossues.

Dimanche, nous sommes allés vendre la machine à laver à Redmont Park. Les gens qui devaient venir la prendre ne sont pas venus. Je me demande si ça les aurait fait chier de nous prévenir... On faisait le déplacement juste pour ça, et ils avaient confirmé leur venue la veille... Merci le bon coin. Enfin bon, on en a profité pour aller voir la deuxième petite soeur. Tant mieux.

Le temps me déprime, un peu, je crois. C'est assez horrible, j'hésite même le matin, en partant, à mettre mon manteau d'hiver. Hier, on se serait cru en novembre... Joie, bonheur et amour, que les vacances et les macarons au kouign-aman me semblent loin... 

Photo

Sans parler de mon dos bloqué (et de la fameuse tendinite qui est encore là ^^), qui ne me donne envie que de dormir et ne rien faire d'autre que lire et geeker (j'ai honte)(mais c'est comme ça). 

Tout ça pour dire que je ne t'oublie pas lecteur, mais que, vraiment, la motivation n'est pas là... See you soon ! (mais sinon je suis fidèle à Twitter, par ICI)
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04 juin, 2012

Pas envie.

J'ai un petit coup de mou. Je suis fatiguée, je viens de faire une semaine de 6 jours (et crois moi, 6 jours, c'est long).

J'ai envie de vacances. 
De mer.
D'aller faire un petit tour chez mon Papy, à Pau. 
De voir Biarritz, un peu, pas longtemps, un jour. 
J'ai envie d'un nouveau sac à mains.
De beau temps, pas trop chaud mais juste bien.
De mettre des sandalettes tous les jours.
De ma maman pas trop loin.
J'ai envie de macarons au kouign-aman.
De librairies.
De crêpes. 
De jolies lectures.

Je crois que je n'attends que ça. Dans un mois et un jour, je serai de nouveau tatouée, et j'irai voir le grand Damien Rice en concert. Et dans un peu moins de deux mois, je serai en vacances pendant 3 semaines et je pourrai enfin me poser. La liste des lectures prévues pour cet été ne cesse de grandir, il va bien falloir que j'arrête de la remplir. A chaque fois que je sature, je me projette ailleurs. Là, je suis au bord de la piscine, sous le parasol, avec un bon livre, un bon café et un bon croissant. Ou alors à la terrasse d'un bar, avec un bon café et un bon croissant. Ou alors dans la petite cour intérieure de cette petite librairie, avec un bon bouquin, un bon thé et une jolie part de gâteau.

Ici, c'est un peu en pause. J'écrirai quand j'aurai envie.
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01 juin, 2012

Et puis quoi encore ?

(L'article avec des photos déjà publiées 50 fois ici, ce qui prouve bien qu'il faut partir un peu : pour en avoir de nouvelles)

Je crois que c'est plus fort que moi. Et ce n'est pas parce que ça ne va pas. Puisque je l'ai déjà raconté plusieurs fois par ici, tout va plutôt bien (mis à part ces quelques jours de beau temps qui se transforment en quelques jours pourris - on veut de la constance que diable !).


Mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir envie de PARTIR. Je crois que c'est l'appel de la mer qui est le plus fort, cette envie de vivre à côté de la plage, de pouvoir y aller quand j'en ai envie. J'aime tellement la mer. A plus forte raison quand je suis sur une île.

Impossible pour moi de ne pas penser qu'une autre vie, d'une autre manière est viable ailleurs. Au point de regarder le prix des maisons, le matin en buvant mon café. Au point de me dire que, pour cette raison, j'aurais bien envie de passer le permis. Au point de me dire que j'ai raison d'avoir envie de reprendre des cours, pour ne pas travailler uniquement en librairie.


Voilà, j'ai envie d'île. Mais pas que. J'ai envie de me dire que le temps va changer, que ça va forcément se dégager "puisqu'on est sur une île". J'ai envie de me dire que beau temps ou pas, la mer est là.

Mais pas que.

J'ai envie... De vacances, sans doute. De boutiques estivales, de cette jolie librairie dont je ne cesse de rêver.

Mais il faut l'avouer : je serai contente de retrouver la maison, de revenir ici.

Parce que, pour le moment, je l'espère (faut pas déconner, j'ai quand même envie de voir autre chose !), c'est ici que ça se passe et c'est très bien.


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