Et puis quoi encore ?

(L'article avec des photos déjà publiées 50 fois ici, ce qui prouve bien qu'il faut partir un peu : pour en avoir de nouvelles)

Je crois que c'est plus fort que moi. Et ce n'est pas parce que ça ne va pas. Puisque je l'ai déjà raconté plusieurs fois par ici, tout va plutôt bien (mis à part ces quelques jours de beau temps qui se transforment en quelques jours pourris - on veut de la constance que diable !).

Mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir envie de PARTIR. Je crois que c'est l'appel de la mer qui est le plus fort, cette envie de vivre à côté de la plage, de pouvoir y aller quand j'en ai envie. J'aime tellement la mer. A plus forte raison quand je suis sur une île.

Impossible pour moi de ne pas penser qu'une autre vie, d'une autre manière est viable ailleurs. Au point de regarder le prix des maisons, le matin en buvant mon café. Au point de me dire que, pour cette raison, j'aurais bien envie de passer le permis. Au point de me dire que j'ai raison d'avoir envie de reprendre des cours, pour ne pas travailler uniquement en librairie.

Voilà, j'ai envie d'île. Mais pas que. J'ai envie de me dire que le temps va changer, que ça va forcément se dégager "puisqu'on est sur une île". J'ai envie de me dire que beau temps ou pas, la mer est là.

Mais pas que.

J'ai envie... De vacances, sans doute. De boutiques estivales, de cette jolie librairie dont je ne cesse de rêver.

Mais il faut l'avouer : je serai contente de retrouver la maison, de revenir ici.

Parce que, pour le moment, je l'espère (faut pas déconner, j'ai quand même envie de voir autre chose !), c'est ici que ça se passe et c'est très bien.