16 décembre, 2013

Le dernier tatouage.

Il y a bientôt un mois, un jeudi, je ne suis pas allée travailler. C'est rare, hein. Je ne prends presque jamais de jour. Mais là, c'était pour quelque chose d'important. Pour moi. Un nouveau tatouage. Le septième.

Si on m'avait dit un jour que je vivrai, mangerai, dormirai tatouage, je crois que j'aurais ri. Attention, je ne dis pas que je suis une pro qui s'y connait à fond. Je dis juste que je ne passe pas une journée sans y penser, sans avoir une nouvelle idée à un nouvel endroit, sans chercher par qui, quand, où et comment me faire tatouer. Pas une passion dévorante mais presque. 

J'ai déjà fait plusieurs articles disant à quel point les gens me saoulaient avec leurs questions de "mais comment tu feras à 60 ans?!" à "mais à quoi ça sert de les faire personne les voit?!" et ce n'est pas le sujet ici. 

Ce dernier tatouage, je l'ai voulu, je l'ai attendu, je l'ai réfléchi. Pendant longtemps. J'avais déjà posté ici aussi, une envie de tatouage à la cuisse. Je voulais une jarretière. J'ai contacté Dwam et Dodie (j'te laisse jeter un oeil, rien que des merveilles) mais le projet n'a abouti avec aucune des deux. Et puis mon idée à évolué... Encore une fois. Quand les choses ne vont pas assez vite, je change d'avis. Normal. J'ai voulu une montgolfière, sur le pied. Et puis j'ai eu l'idée de mettre une phrase qui voulait dire quelque chose pour moi. Et là, je me suis dit que le pied serait peut-être un peu petit... Tu vois le genre.

Photo par Tarmasz, juste après :-)
Je connaissais depuis un moment le travail de Tarmasz, mais je n'avais jamais osé sauter le pas. Un trait tremblé, pas trop de couleurs de mais de celles que l'on oublie pas, j'en rêvais sans trop me l'avouer, il faut pouvoir porter ce genre de dessin un peu "enfantin". Mais bizarrement, mon idée de la montgolfière et de la phrase qui l'entourait comme un médaillon collait bien avec son univers. 

Je l'ai contactée avant l'été. A mon retour de Floride, nouvel échange de mail, dessin lancé, rendez-vous pris, tout est allé très vite. Quand j'ai vu le fichier s'afficher sur l'écran de mon téléphone, je suis tombée en amour, c'était EXACTEMENT le dessin que j'imaginais et que je voulais, du coup. 

Par contre, et c'est là que le bat blesse, un peu... Je crois que ce dernier tatouage m'a bien calmée... Voilà, c'était le but ultime de cet article. Dire ma douleur, comme j'ai souffert. Comme j'ai eu peur. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce que j'étais malade, que j'avais de la fièvre et que j'y suis allée quand même parce que je ne pouvais pas repousser le rendez-vous. Peut-être parce que financièrement depuis le retour des vacances, c'est plus trop ça. Peut-être que parce que ce dessin, cet encrage signifie tellement pour moi qu'il fallait qu'il soit fait dans la douleur...

J'ai cru que j'allais arrêter en marche. Lui dire de ne pas continuer, que je ne pouvais pas. Mais j'ai tenu bon. Sans jamais cesser de me répéter que je ne me ferai PLUS JAMAIS tatouer. Que c'était le dernier. Que je ne savais pas pourquoi je m'infligeais ce genre de choses. 

J'avais d'autres projets en tête, pour le moment tous en pause. Ça m'embête parce qu'il y en a qui me tiennent beaucoup à cœur aussi. Mais je crois que je vais mettre un moment avant de m'en remettre et de pouvoir envisager de retourner sous les aiguilles...


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13 décembre, 2013

Petite psychologie de bas étage.

Je le savais. Je n'ai pas eu mon permis. Je ne suis pas partie défaitiste. Je me voyais déjà annoncer à tout le monde que j'avais mon permis, je voyais déjà ma maman me faire un cadeau pour récompenser (je rigole). C'est de ma faute, une erreur en début de parcours. J'étais sûre de l'avoir raté et je ne me suis pas trompée. De toute façon, je ne l'aurai pas eu, même sans cette erreur puisque j'aurais totalisé 19 points et qu'il en faut 20 pour l'avoir. Je préfère être certaine et ne pas me prendre la tête que de me poser la question avec une conduite en demi-teinte. 

Le pire? Ou le mieux. C'est que tout va bien. J'ai forcément eu un petit coup de mou en sortant de la voiture. Je me suis revue faire mes trucs, je me suis un peu molestée en me disant que j'étais nulle. Et puis je me suis dis "stop". A quoi bon ? A quoi bon m'accabler, me démotiver, m'achever ? Je vais aussi loin, parce que, quand je m'y mets, je pourrais ne pas m'arrêter et m'auto-déprimer pendant des jours. 

Je suis rentrée en train. Je pouvais attendre quelqu'un de l'auto-école qui viendrai nous chercher. Mais je n'avais pas envie de discuter, de parler de mes erreurs, de décortiquer ma conduite avec les autres alors je suis partie. J'ai dit au revoir à l'examinateur et au moniteur, j'ai pris mes affaires et je suis allée prendre le train au bout de la rue. J'ai mis une bonne heure pour rentrer chez moi, j'ai écouté de la musique, j'ai lu, je me suis retrouvée. Je me suis dit que je n'avais pas envie de conduire puisqu'il existait ce truc si merveilleux que sont les transports en commun (je rigole encore). 

Arrivée à la maison, ça allait déjà mieux. Je me suis pris un bon petit dej, j'ai appelé ma mère et ma soeur, j'ai discuté avec les copines de Twitter qui m'ont remis du baume au coeur, j'ai discuté par SMS avec le chéri qui me disait qu'il m'aimait de toute façon avec ou sans permis (hihi). L'après-midi, ma belle-mère m'avait proposé de me récupérer et qu'on aille faire les boutiques ensemble. Déjà pour trouver des cadeaux de Noël et puis aussi pour me changer les idées après l'examen du matin. Ce que je voulais, c'était surtout profiter de ma journée et ne pas "porter ma croix". 

Tout ça pour dire que j'ai eu un déclic. Ouais. Je crois que je vais me recycler en psychologie (je rigole, troisième). Je crois. Je crois que je devais m'autoriser à vivre un échec. C'est pas clair ? Depuis toute petite, j'ai été la petite fille à maman. Celle qui réussissait tout, qui était bonne à l'école, qui a fait une filière générale, qui est allée à la fac (tout ça pour rien mais c'est pas la question). J'ai toujours tout eu du premier coup, toujours de bonnes notes. Et jusqu'à il y a quelques semaines, je crois que c'était pareil pour ce fichu permis. C'était impensable pour moi de le rater. Impossible à imaginer. Et puis, j'en suis venue à me dire qu'à part financièrement ce n'était pas grave. 

Je me sens sereine, parce que j'ai raté un truc sans que le monde s'écroule. Je suis toujours drôle, ma famille est encore là, les gens qui m'aiment, m'aiment. Le permis, ce n'est pas moi. Le permis, son obtention ou sa non-obtention ne me défini pas. Il n'est pas une composante de ma personnalité. C'est bête, mais je crois que j'avais intégré le tout. Sans permis, dans ma tête, je n'étais pas assez aimable. Voilà.

Ne pas avoir mon permis n'est pas une fatalité. En montant dans la voiture ce jour-là, stressée comme pas deux, j'ai respiré, j'ai accepté et j'ai pris de la distance. Mon stress est tombé et j'ai fait du mieux que j'ai pu. Ce n'était pas suffisant. Mais ce n'est pas grave. Je ferai mieux la prochaine fois. Pour le moment, je profite de mes amis, de ma famille qui a besoin de moi, de mon mec. Des fêtes de fin d'année. Et puis on verra, plus tard, en janvier ou par-là. 

Je me suis offert un pull pour fêter ça. 


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04 décembre, 2013

La force des mots.

Pas besoin d'explications, le blog tombe en décrépitude, je n'ai plus tellement envie d'écrire ou de partager, je ne sais pas. Je me recentre sur l'essentiel : la vraie vie. Travailler, cuisiner le soir avec mon homme, lire. Je suis beaucoup sur Twitter, mais c'est pas pareil, on est plus dans l'instantané. Ici, ça me prend un temps fou que je n'ai pas -plus-. 

Parfois, ça ne me convient pas. Je voudrai une autre vie, plus simple, ailleurs. Je me plais à penser que dans un autre pays, avec une autre culture, je n'aurais pas de mal à me lever le matin. Je n'aurais pas à me battre avec moi-même pour trouver la motivation de me lever, petit-déjeuner, m'habiller. En ce moment, les journées m'apparaissent comme une épreuve. Et même si je mets toujours autant de cœur à l'ouvrage dans mon travail, je n'ai plus la même motivation. Comme tu le sais, si tu me suis sur Twitter, j'ai -nous avons- le PVT pour le Canada en ligne de mire, c'est long, ça n'ouvre pas, c'est épuisant. Je me remets continuellement en cause en me demandant si j'ai vraiment envie de partir, si j'ai tant envie de tout quitter pour m'infliger une attente et une incertitude comme ça... 

J'ai envie de découvrir d'autres pays, dont le visa est plus simple à obtenir. Mais je ne suis pas la seule à choisir. J'ai peur d'annoncer à ma patronne que je vais partir, un jour. Alors j'attends d'être sure... On repousse sans cesse la date. Et puis, je vois de plus en plus les belles choses qui me contentent ici et je me dis, à quoi bon.

Bref. Noël approche, ma date de permis aussi. J'espère avoir de bonnes nouvelles pour la fin d'année : un permis de conduire qui m'a demandé tant d'efforts et un PVT pour un an au Canada, que demander de plus ?

A la base, je venais pour parler de mon pinterest. Pour dire que si la vie ici n'est pas toujours drôle, il reste ce petit réseau très sympa pour se changer les idées et voir des belles choses. 

Moi, je voudrai vivre dans une maison pinterest, cuisiner du pinterest, tricoter du... T'as compris quoi. Je collectionne un peu les images avec des phrases, tu sais, celles qui mettent du baume au coeur et qui te rappelle les vraies choses. 

Je voulais en partager quelques-une ici, pour celles/ceux qui sont comme moi, qui ont du mal à trouver une motivation, qui ont du mal à se bouger, qui ont envie de faire des choses mais qui ont trop peur et qui sont trop casaniers pour ça. 

Belle journée. 






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29 novembre, 2013

Une part de ciel - Claudie Gallay #MRL2013

J'ai participé encore une fois aux Matchs de la rentrée littéraire via PriceMinister. C'est contre mon éthique de libraire mais, bon, c'est toujours plaisant de recevoir des bouquins :D ^^

J'ai choisi le titre Une part de ciel de Claudie Gallay, tout simplement parce que j'avais beaucoup aimé, il y a des millions d'années Les déferlantes et que les autres titres ne me tentaient pas du tout.


Ma critique : 

Début décembre, Carole retourne dans son village natal. Elle a reçu un message de son père, qui lui donne rendez-vous. Mais il n'arrive pas...

Les personnages gravitent dans ce petit village. Philippe, le frère de Carole, est garde forestier. Gaby, sa soeur, est femme de ménage pour un hôtel, ils sont liés -ou plutôt séparés- par un étrange incendie survenue lorsqu'ils étaient enfants. Il ne se passe rien, rien que la vie qui passe. Curtil, le père, sera t-il là avant Noël?

Claudie Gallay à un don pour exprimer les petits travers des gens, les choses qui font le "sel de la vie", les liens familiaux, fraternels. C'est un roman très lent et contemplatif, il ne se passe pas grand chose mais en même temps... il se passe tellement de choses !
C'est un roman par forcément très gai, mais, en tout cas, porteur d'espoirs et de possibilités.

Ma note : 

14/20


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12 novembre, 2013

Floride #7 - Un petit tour à DownTown Disney.

La suite n'était pas demain, mais la suite arrive quand même !
Une (petite) soirée à DownTown Disney...


Le bilan de Downtown Disney est un peu mitigé... Je ne l'ai pas trouvé particulièrement grand, ni particulièrement bien agencé... En plus, il s'est mis à pleuvoir et ça ne s'arrête pas... (au moins, ça rafraichit!)(un peu)(ou pas)

On se gare tant bien que mal, il y a un monde fou... Les parkings sont en travaux et donc pas tous ouverts au public. 

Un petit tour devant le T-Rex café nous donne bien envie, mais vu le monde et la queue, on abandonne vite. On ne mangera pas là. 

La boutique Lego est sympa mais on est pas particulièrement fans des petites briques... On prend quelques photos des jolies installations (quand même, c'est très fort) avant de continuer notre exploration. 





Direction le World of Disney. Je demande à une vendeuse où je peux trouver les badges 1st visit et elle m'en donnera gentiment deux. On achètera pas grand chose ce soir là, on s'émerveille surtout sur les décors et ce que l'on croise (moi je trouve tout cher ^^) et on fait du repérage. 





Les boutiques sont jolies, et je trouve tout hors de prix... ^^ (je reviendrai d'ailleurs avec une bonne partie de mes dollars).

J'hésite entre des pins, des mugs, des décos de Noël... Je craquerai sur un minuscule pins Chip And Dale... pour le moment et une cuillère à glace en forme de Mickey (le seul truc que je voulais me ramener ahah). Je cherche surtout un mug petite sirène aperçu dans un outlet que je ne recroiserai nul part... Tant pis pour moi !

Il finit par tellement pleuvoir que ce n'est plus agréable de se balader. C'est ainsi que cette journée prend fin... Un petit tour au Walmart du bout de la rue et nous voilà de retour à la maison (avec notre horrible coloc' qui aura dansé sur la MEME chanson une partie de la nuit!)



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06 novembre, 2013

Floride #6 - Magic Kingdom 2ème partie.

Magic Kingdom - SUITE 

Une petite photo pour bien commencer ?
Le sandwich au homard de mon chéri


Je me rends compte que je n'ai pas parlé de Philarmagic... On l'a fait juste avant de manger, ayant eu le FP surprise (!). C'est juste génial, j'ai ADORE ! J'aurais aimé le faire plusieurs fois, mais mon chéri n'étant pas très spectacle, nous sommes passés à autre chose. 

Nous avons aussi beaucoup aimé Winnie The Pooh, je suis un peu déçue de ne pas avoir fait la file d'attente classique, il y a des trucs interactifs vraiment trèèèès sympas ! Mais bon, il y avait au moins une heure d'attente alors on ne va pas se plaindre hein Very Happy

Après le repas, donc! 

Direction New Fantasyland pour Dumbo et Barnstormer. Nous n'avons pas fait Dumbo, pas du tout notre truc. C'est, ceci dit, très joli. Cette partie du parc est vraiment sympa, rafraîchissante :pet le méga chapiteau boutique est magnifique, j'y ai passé un certain temps à commencer mes achats Very Happy

On prend un FP pour Barnstormer et on va se balader du côté de Tomorrowland. Un petit FP pour l'homme qui fera Space Mountain tout seul (en fait j'en avais pris un pour moi aussi mais je l'ai donné, je suis une poule mouillée, je n'ai pas voulu le faire ^^). 

Barnstormer : une petite montagne russe pour les enfants, on a bien ri, ça secoue pas mal ! Attention au mal de dos, le siège est bien raide ! ^^ 


A ce stade, nous avons complètement arrêté de suivre la planification de Thierry, on en est mort de rire tellement on se demande comment ça peut marcher... Bref. 

On ne fera pas Buzz l'éclair, on trouve le parc vide et on a déjà fait beaucoup d'attractions. Comme on reviendra quelques jours plus tard, on se garde des trucs à découvrir sous le coude (haunted mansion, buzz donc, peter pan...). 

Le château exerce une attraction quasi magnétique sur moi, je ne cesse de tourner autour, de le regarder. Je ne le trouve pas plus beau que le notre mais différent. De toute façon, j'aime tout ici Very Happy



Un petit tour dans It's a small world... qui, ma foi, reste It's a small world. On regrettera un peu de ne pas avoir mangé chez Pinocchio puisqu'on voit l'attraction ^^ (moi j'aime bien manger dans les attractions!)




Nous avons pas mal tourné en rond, ce qui n'est pas forcément négatif. On s'est baladés, on a vu plein de choses, on a trouvé des passages, puis d'autres... On a flâné dans quelques boutiques (pour se rafraîchir).

Une grosse averse se met à tomber (il pleuvra tous les jours pendant le séjour), il est temps pour mon chéri d'aller faire SM et pour moi de monter dans le petit wagon qui fait le tour du land. Le Tomorrowland transit authority, c'est pas fou fou mais on passe dans les attractions (oui encore!), j'aime bien. Je suis toute seule dans mon petit wagon Smile

Hop, le chateau ! 


Nous finirons par une petite gaufre... Qui est censée être en "tête de mickey", heureusement que je l'ai dit hein... ! 


Avant de nous diriger vers Downtown Disney...
La suite au prochain épisode !
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28 octobre, 2013

Soupe potimarron-noisette.

J'ai toujours cru ne pas aimer les courges. C'est sans compter sur mon travail qui me permet de connaitre des choses que je n'aurais pas goûté... Ma mère a toujours cuisiné du potiron, je crois que j'ai toujours détesté ça.

Le potimarron, c'est autre chose. C'est moins fade, moins aqueux, plus "consistant"... Meilleur quoi ! Je suis allée chez le primeur du bout de la rue après une heure de conduite un matin pour aller acheter mon potimarron. Il fallait le faire cuire avant qu'il devienne immangeable...

La peau se cuit avec mais plus on attend, plus elle est épaisse et plus c'est dégueu... Après achat, faut pas traîner !



Alors pour faire cette soupe... Il te faut, pour deux personnes :

- 1 potimarron (petit)
- 2 ou 3 pommes de terre (petites)
- 1 bouillon cube
- 1 marmite d'eau
- Du lait (de vache, de riz, d'amande, de coco), de la crème fraîche, ce que tu veux pour "allonger" la soupe (pour nous, c'était lait de vache et crème fraîche)
- De la noisette en poudre (environ 4 cuillères)

Quand tout est réuni et prêt, il faut :

- Cuire pendant au moins 20 minutes le potimarron et les pommes de terre dans l'eau et le bouillon (planter la lame du couteau, si elle s'enfonce facilement, c'est que c'est prêt !)
- Mixer le tout : potimarron (avec ou sans la peau, qui s'enlève facilement après cuisson), pommes de terre, lait, crème fraiche, cuillères de noisette, sel, poivre...

ET DÉGUSTER !


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24 octobre, 2013

Floride #5 - Magic Kingdom 1ère partie.

Un petit mot avant tout sur la planification. 
Nous n'avons JAMAIS réussi à nous en servir. Peut-être que nous n'avons pas su nous en servir sur place, mais je ne pense pas. C'est simplement que nous avons choisi ce mode de fonctionnement qui, nous avons fini par nous en rendre compte, ne marchait pas pour nous. Pour une famille avec enfants, peut-être, mais pas pour un couple de deux jeunes de 25 ans. Attractions en panne, fermées... Donc pas la possibilité de suivre les indications. Dès le premier jour, les choses sont allées de travers. Nous avons fini par tout modifier et ne pas suivre du tout les indications, ni même les parcs donnés pour un jour. Je pense que j'aurais pu faire tout ça moi-même. C'est dit, et nous n'y reviendrons pas.

5ème jour - Mercredi 21 août

Magic Kingdom Very Happy


Le réveil sonne, c'est l'heure d'aller à Magic Kingdom. 
Un petit conseil : ne sortez pas les cheveux mouillés, ils mettront des heures à sécher Very Happy

Notre appartement est situé à environ 15 minutes des parcs, c'est parfait. On se gare au TTC et on saute dans une petite navette qui nous emmène à l'entrée du monorail. Je suis au taquet : à peine descendus de la voiture, déjà un peu de monde, une dame de chez Disney dit quelque chose que je ne comprends pas, je lève la main, cri "TWO!" et hop, nous voilà montés ! Il ne restait que deux places, on est partis directement.

Récupération des tickets avec le Will Call, on a toujours du mal avec l'accent mais tout se passe bien. Et direction le monorail. Beaucoup disent qu'il fait vieux. Effectivement, on sent qu'il n'est pas d'hier. Mais nous on a adoré le prendre pendant notre séjour! 

Nous avons raté la cérémonie d'ouverture et ne la verrons pas de tout le séjour mais tant pis. Ca fera un prétexte pour revenir Very Happy

Pour l'instant, nous suivons le conseil de Thierry et ne nous arrêtons pas, on file prendre un FP chez Splash Mountain. Avant de le faire en file classique. Déjà tout va mal, puisque nous devons aller faire un petit tour de Big Thunder Mountain mais l'attraction restera fermée jusqu'en début d'après-midi. 

J'ai aimé Splash Mountain, je crois que mon chéri à adoré. Par contre, pour moi, la descente est un peu dure... Hé oui, je suis une petite chochotte, et je déteste être mouillée ^^ J'hésite à le refaire mais je me lance, je suis à WDW quand même ! Je ne regrette pas, c'est une très belle attraction. Par contre tout le monde dit que la musique reste en tête, je suis incapable de m'en rappeler ! Remboursée ! 



Un petit café pour moi (plutôt un grand américain trop chaud que je mettrais plus de 15 minutes à boire), un jus d'orange pour le chéri et un tour au toilettes, après tout ça BTMR n'est toujours pas ouvert. Je crois que c'est le moment où l'on s'est dit qu'on allait abandonner la planification. 



Direction Pirates of the Caribbean, il n'y a personne, le parc nous parait désert. Nous montons directement dans notre embarcation. On a bien aimé, même si on s'attendait à une descente de plus, comme à Paris quoi. Par contre, on a été tellement surpris la première fois (dans la petite descente) que je me suis cognée dans l'épaule de mon mec et que j'ai envoyé valser mes lunettes ^^

Comme BTMR est fermé, nous avons déjà tout fait dans cette partie du parc... On décide alors d'essayer de rattraper la planification mais on est pas du tout dans les heures, plutôt en avance... Et on se dirige vers New Fantasyland. Je suis subjuguée. C'est TROP beau. Bon, il est vrai que la mine des 7 nains en construction gâche un peu le paysage mais on sent que ça va être top !

Direction Little Mermaid, en passant devant Be Our Guest, il y a déjà la queue. On se dit qu'on reviendra plus tard, et nous ne prendrons pas le temps... Dommage. Little Mermaid sans FP, j'ai bien aimé, même si j'avoue que je m'attendais à quelque chose de plus foufou (c'est un peu de suivre la construction de cette attraction qui m'a redonné envie de mettre les pieds à WDW).



On a faim, il est temps pour nous d'aller manger un morceau. On hésitait entre le resto Pinocchio Village Haus et Columbia Harbour House, on se décidera pour le second. 

En passant, on prendra un FP pour Winnie The Pooh et nous aurons un FP surprise pour Philarmagic.





Il y a un truc que j'ai oublié mais je ne sais pas à quel moment il se situe dans notre journée (ahah) avant le FP Philarmagic, c'est sur. Nous avions vu que BTMR était de nouveau ouvert et nous sommes allés chercher un FP mais à l'heure du FP, justement, l'attraction était de nouveau fermée. 

La suite de la journée bientôt ! cheers 
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21 octobre, 2013

Ce que je fais pour changer (un peu) le monde #1.

C'est peut-être (un peu) pompeux comme titre. Mais en fait non. Chacun, à son échelle, peut changer le monde et faire que les choses iront mieux. Ça vaut pour tout. Je ferai plusieurs articles, j'ai peur que ça soit trop long de parler de tout d'un coup.

J'avais envie de parler d'abord de nourriture. C'est nous (et chez beaucoup de monde), c'est important. J'avoue, je n'en avais un peu rien à faire. Jusqu'à ce que je commence à travailler ici, au resto. Ma patronne est une convaincue de bio et de naturel (en gros). C'est la raison pour laquelle nous ne servons que du fait-maison et, donc, des produits bio et/ou locaux. J'ai forcément été sensibilisée par ça. Les produits que je sers, ce que je mange quand je vais au resto maintenant. Je me suis mise à lire des livres, des articles, des blogs... 

Quand on mets le nez dans ce genre de propos : les élevages, l’abattage, le lait... Toutes ces histoires d'industriels... C'est comme une drogue, on ne peut plus s'arrêter. Je suis avide de savoir, j'ai envie d'être honnête avec moi-même et de savoir ce que je mets dans mon assiette. Je suis en train de parfaire mon éducation.

Photo

Ce n'est pas facile. On a des habitudes de consommation que nous on donné nos parents. Chez nous, il n'y avait pas de viande à chaque repas, par exemple (encore que je remarque que ça l'est chez ma grand-mère). Et puis, j'aime ça (oui, j'avoue tout!), mais pas suffisamment pour en manger tous les jours (et puis ce que je lis me dégoûte... parfois). Par contre, chez le mec, c'est viande à toutes les sauces et à tous les repas. Alors, à la maison, c'est quasi inévitable. Souvent, on fait quelque chose à manger qui puisse accompagner de la viande, lui en mange et pas moi. 

Consommer de la viande, donc. Oui, mais mieux. On achète la plupart du temps aux éleveurs qui viennent livrer le resto : agneau et porc bio, directement de la source. On sait comment ils sont élevés, abattus et en plus R. & T. sont super sympas ! Parfois, on manque de lardons ou de jambon, et on en achète en supermarché. On est pas dupes, on sait ce qu'il y a dedans. Alors consommer de la merde, oui, mais en ayant conscience de le faire et en essayant de réduire cette attitude. 

C'est le point où nous en sommes aujourd'hui. C'est pareil pour le lait, les légumes... Quand on peut, on se fournit au resto (ma patronne commande un peu pour moi de temps en temps), ou chez de petits primeurs... Et quand on ne peut pas (pas le temps)(et puis il faut quand même avouer que tout trouver au supermarché est quand même trèèès pratique), on essaye au maximum de prendre du bio. 

Je ne dis pas avoir la science infuse. Mais c'est notre "technique" pour réussir à changer au fur et à mesure notre façon de voir les choses, de consommer, de cuisiner. Tout changer du jour au lendemain me parait trop compliqué. J'aimerai ne plus manger de viande du tout mais changer 24 ans d'une attitude en claquant des doigts... pas facile ! 

C'est tout pour aujourd'hui ! 
La suite au prochain épisode...

(j'ai déjà dit ça et jamais écrit de suite non ?)
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17 octobre, 2013

Floride #4- Daytona Beach.

4ème jour - Daytona Beach

Réveil, préparation et départ vers 8h30. On mangera là-bas... Mon homme étant fan de voiture, on a choisi Daytona Beach pour faire d'une pierre deux coups et visiter le circuit. Finalement (pas de suspens), on aura juste profité de la plage, et c'était TRES BIEN.

Un peu de bouchons, une petite heure de route. 
Nous trouvons le resto conseillé dans le guide du routard de la Floride : Flapjacks. C'est le nom des énormes pancakes qu'ils servent. 



En route, on se rend compte qu'on a pas pensé à prendre de serviette de bain. Arrêt, donc, au publix pour en acheter une... belle "Daytona Beach Shores" ^^ On la paye cher mais on se dit que ça nous fera un souvenir en plus. On en profite pour faire un petit tour dans les rayons et s'extasier sur tout ce que l'on croise (ça ne sera pas la première fois du séjour ^^). 



Un petit coucou au phare de Daytona (on est même pas montés dedans, la flemme), un passage dans une petite guérite d'observation et direction la plage. Avec tout ça, il est déjà 12h passé et il fait BIEN chaud. Pas grave, on laisse nos affaires et direction la mer. Je crois que je n'ai jamais mis aussi peu de temps pour rentrer dans l'eau quelque part, elle est juste trop bonne ! 





On s'amuse des voitures qui roulent sur le sable, de la petite guérite des sauveteurs façon alerte à malibu... Attention, coups de soleil... Mais avec la bonne crème, plus aucune trace le lendemain ! 

On remonte la plage, passons par des petits coins où l'on croise cactus et tortues. Il fait vraiment trop chaud. Le soleil tape bien. Retour à la voiture où nous restons une petite dizaine de minutes à nous refroidir avec la clim. 

Nous avions décidé d'aller aussi à Cocoa Beach... Ca fait un peu de distance mais on se lance. Finalement, on aurait peut-être préféré rester à Daytona, on a trouvé la plage un peu plus sympa. A cocoa, il y avait beaucoup de méduses, le sable était troooop chaud, et il y avait bien plus de monde ! 

Du coup, direction un petit bar un peu étrange où l'on a l'impression de déranger mais avec une vue assez sympa (on a jamais trouvé celui conseillé dans le guide du routard... D'ailleurs, on ne conseille pas ce guide, du moins pour Orlando)... Cocktail pour monsieur et Bud pour moi.





Et retour à la maison. On décide de ne pas prendre l'autoroute pour ne pas payer de péage et on se tape des bouchons mais on est bien. On est aux USA, ensemble, on s'imagine vivre ici, c'est top... 

Petit arrêt au MacDo où nous nous faisons un pote qui adore notre accent frenchie. 
Et puis dodo parce que demain, on enchaine avec nos 6 jours de DISNEY.
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14 octobre, 2013

Les petits plaisirs.

Je me le répète en boucle, en boucle, en boucle.
Il faut être dans le moment présent et profiter des petits plaisirs.

Pour l'intégrer, je fais des listes, je raconte ici, je prends des photos instagram. Et ça rentre. Les dix jours en Floride étaient un condensé d'appréciation du moment présent, je me suis étonnée moi-même d'en avoir autant profité. Et je me suis enfin dit que c'était possible. Apprécier d'être ici, ne pas penser à hier, ni à demain. La perfection. Le repos de l'esprit. Et le bonheur qui en découle.

C'est un peu plus difficile depuis le retour mais ça revient, c'est comme le vélo, ça s'oublie pas (et comme la conduite aussi)(encore elle).

  • Prendre mon petit déjeuner des heures à l'avance et prendre le temps de lire mes blogs préférés.
  • Me recoucher la fenêtre ouverte, bien enroulée dans la couette et me rendormir (ou lire).
  • Les petits déjeuners en amoureux le dimanche matin devant Les animaux de la 8.
  • Marcher dans Paris. 
  • Retrouver ma meilleure amie après des mois sans se voir.
  • Regarder mes photos Instagram.
  • Tout cet amour que je puise chez Twitter. 
  • Admirer mes tatouages quand ça fait longtemps que je ne me suis pas penchée dessus. 
  • Lire un bouquin génial et ne pas dormir pour le finir. 
  • Faire à manger à deux, en se racontant nos journées. 
  • Classer mes livres par ordre alphabétique d'auteur.
  • "Re-pinner" des photos que je trouve superbes sur Pinterest.
  • Regarder des Disney's.
  • Faire une bonne heure de conduite (encore!), satisfaite.
  • Retrouver ma famille pour un week-end.
  • La douche chaude du matin, avoir du mal à y rentrer, ne plus vouloir en sortir. 
  • De temps en temps, se faire plaisir avec quelques pâtisseries. 
  • La satisfaction de l'appartement bien rangé.
  • Admirer les levers et les couchers de soleil. Dans l'absolu, regarder le ciel.
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10 octobre, 2013

Floride #3 : visite du "centre-ville".

3rd day : Lundi 19 août

Pour nous remettre de nos émotions chez Universal, nous avions prévu deux jours de "rien". Comme je l'ai déjà dit (ou pas), mon homme voulait ne pas faire QUE des parcs, nous avions donc prévu de visiter un peu Orlando (3ème jour) et d'aller passer une journée à la plage (4ème jour, la suite arrive ^^). 

Après avoir sombré à 22h30, heureux de notre journée. Nous n'avions pas mis de réveil... Le bonheur ! Il n'est quand même pas tardif, la faute au décalage horaire. Préparation, puis direction IHOP, dont Tarf nous a tant vanté les vertus ! Je crois que j'ai mangé l'un des meilleurs petits dej de mon séjour. 



Mon plat : 




Celui du mec (+ des pancakes que je n'ai pas en photo) : 



Comme on des flemmards et qu'il fait quand même assez chaud, nous retournons à l'appartement pour se faire une petite pause piscine (en vrai, j'ai oublié les adresses des choses qu'on voulait voir dans le centre-ville ^^)

En début d'après-midi, direction la librairie que j'avais repéré. Libraire oblige, j'adore aller faire le plein de livres quand je suis en vacances ^^. Elle est un peu loin du sud d'Orlando où se trouvent les parcs (15 minutes de voiture) mais c'est une immense boutique associée à un Starbucks. Nous flânons donc dans les livres avant de prendre un petit rafraîchissement. 




Ensuite, direction Church Street qui est LE vrai centre-ville d'Orlando. Malgré tout ce que l'on dit ici sur le forum ^^ le quartier entoure l'ancienne gare d'Orlando, bars, bureaux, restos... C'était très calme, nous nous sommes promenés avant la sortie du travail mais je ne doute pas que les bars sont vite pris d'assaut ! 

Petit tour autour du Lac Eola, jolie fontaine, tout ça. Puis petite balade dans un quartier résidentiel très mignon, peuplé de chats et de jolies maisons typiquement américaines. 




Après cette balade qui nous aura occupés une bonne partie de l'après-midi, direction le Florida Mall qui est juste à côté de chez nous... Mon beau-frère et ma belle-soeur nous on demandé de leur ramener des M&M's. 

Bon, perso, je ne trouve pas la boutique si impressionnante, je ne suis pas une grande fan des petits bonbons alors... Et puis la boutique de Londres est la même en fait ^^
Un peu de boutiques mais peu d'achat, c'est un peu cher par rapport aux outlets Very Happy

Mes seuls vrais regrets du séjour : ne pas avoir acheté le mug Ariel que j'ai croisé dans la boutique Disney de ce mall et que je n'ai revu nul part (même pas dans les parcs !) et ne pas avoir acheté d'iphone 5, qui ne coûtait RIEN ! 

Un petit repas rapide au food court du centre commercial, on a pris l'habitude de se faire un gros petit dej en milieu de matinée et de manger tôt le soir... 



Un dernier petit arrêt au supermarché pour faire le plein d'eau (celle du robinet est vraiment pas bonne) et retour à la maison pour regarder la chaîne cuisine 

Ce soir là nos room-mates auront foutu un bazar pas possible, c'était un enfer. On a sombré quand même ! (en mettant le reveil avant, demain c'est la plage !)
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