30 septembre, 2014

Le bonheur ne tient qu'à un fil #3.

Comme prévu, je n'ai pas réussi à poster mon troisième jour. J'en étais sûre, mais je ne voulais pas partir défaitiste. Ce n'est que partie remise. La preuve : je suis là, derrière mon ordinateur, à chercher trois belles choses pour clôturer cette dernière semaine un peu compliquée.

Compliquée car pleine de fatigue et d'anxiété. Et aussi de mal-être, un peu. Je suis sur la bonne voie. Mais le chemin n'est pas toujours simple.

Alors quoi de beau ce week-end ?

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  1. Un week-end de deux jours avec le mec. Ce qui, si vous suivez bien, n'arrive quasiment jamais. Bon, certes, il ne peut pas marcher. Certes, nous n'avons rien fait. Mais qu'est-ce que ça fait comme bien, aussi, parfois, de prendre le temps.
  2. L'automne. J'espère que l'on pourra bientôt aller gambader dans la forêt sans se poser de question. J'ai envie de fouler les feuilles mortes, de me plonger dans de l'orange (la couleur, hein) et de ramasser des châtaignes à faire cuire au four. 
  3. Le pré-état des lieux pour rendre notre appartement en décembre. Les choses avancent, doucement. Je crois que l'on ne se rend pas encore compte de l'ampleur de la tâche mais il faudra bien s'y mettre. On ne réalise pas encore que, tout bientôt, on ne sera plus là.
Et vous ?
Quoi de beau cette semaine ?

Belle journée !
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25 septembre, 2014

Le bonheur ne tient qu'à un fil #2.

Hier soir, l'ordi est un peu passé à la trappe. Mais ce matin, je suis au taquet (hé oui, j'essaie !) et voici mes petits bonheurs d'hier...

Si jamais vous ne savez pas de quoi je parle, vous pouvez aller voir mon premier article ICI.

Alors ?

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  1. Mes retouches de tatouages qui cicatrisent déjà. Je peux donc porter un pantalon sans hurler de douleur à chaque pas. Et ça, c'est quand même pas trop loin du bonheur.
  2. Travailler entre filles. C'est la garantie d'une bonne ambiance, d'un travail efficace et de beaucoup de rires.
  3. Le mec qui est en arrêt maladie et qui avait fait un bon repas pour mon arrivée. D'autant plus que j'avais tellement de boulot à la bourre que j'ai raté le train et que je suis arrivée bien tard à la maison. Yummy !
Belle journée et à demain pour le dernier épisode !

Et vous, vous participez ? N'hésitez pas à partager dans les commentaires !
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23 septembre, 2014

Le bonheur ne tient qu'à un fil #1

D'abord croisé chez Ferdy, je me suis dit qu'un petit exercice de bonheur quotidien ne pouvait pas me faire de mal. Le principe ? 3 jours de suite, raconter 3 petits bonheurs dans la journée et nommer 3 personnes qui devront faire la même chose.

Bon, on passera sur la nomination, fait qui veut. Je ne veux rien imposer, c'est pas drôle sinon.

Pour commencer, rien de mieux qu'une journée un peu molle et surtout pas fofolle, terminée avec une jolie migraine...

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Quoi de beau/bien aujourd'hui ?

  1. Trouver (enfin) dans la boîte aux lettres, le blu-ray de La Belle au bois dormant qui sort demain. Et que j'avais pré-commandé en ligne. Hiiii !
  2. Terminer un livre en anglais. Le troisième de l'année. Commencé le 1er janvier. Et en démarrer un quatrième dans la foulée. Aimer ça.
  3. Le mec qui m'envoie un SMS pour me dire qu'il commande jap', à manger devant le film précédemment cité. Que demander de plus ?
Belle soirée !
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17 septembre, 2014

Accepter son passé.

J'ai longtemps renié mes origines. J'ai longtemps voulu oublier d'où je venais. Dès que j'ai pu, je suis partie. Pour voir si l'herbe était plus verte ailleurs. Pour fuir cette région, cette ville... Cet endroit où je ne me suis jamais sentie à ma place.

Combien de fois ai-je pu l'écrire ici ?

Ce rejet, ce dégoût pour la ville où j'ai grandi... Combien ? Combien d'articles dans lesquels je répète que je n'ai aucune envie de mettre un pied là-bas ? 

Pendant longtemps, j'ai refusé de dire d'où je venais. Je montais sur mes grands chevaux quand on me posait la question : "et toi, tu viens d'où ?" "pourquoi, j'ai un accent ?"
Je n'ai jamais aimé ce coin, ces gens sans culture, ces personnes qui ne travaillent pas et ne font rien d'autre de leurs journées que de te regarder passer dans la rue, pour ensuite aller dire à tes parents que tu étais à tel ou tel endroit.

Ces gens plein de jugement. Je jugeais aussi.

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J'ai compris ça il y a peu de temps, après la lecture d'un livre (encore!). J'ai compris que je me braquais. Peut-être à tort. Que je passais peut-être à côté de bons moments, à faire toujours la tronche, à ne jamais lever le nez de mes bouquins, à toujours rester dans mon coin. C'est dans ces moments là que je me sentais encore moins à ma place.

Alors, j'ai décidé de mettre mon jugement hâtif dans ma poche avec mon mouchoir dessus. De faire un effort et de voir. Grand bien m'en a pris. J'en avais déjà parlé ici, mais je le répète : je crois avoir passé l'une des plus belles soirées de ma vie. Et, bien-sûr, elle a été suivie de plein d'autres.

Je ne vais plus chez maman à reculons. J'ai compris que, là-bas aussi, il pouvait y avoir des belles choses. J'ai, un peu, compris pourquoi elle reste là-bas. Oh, je ne me gêne pas pour la secouer un peu et lui dire de partir loin d'ici mais je comprends.

Je crois que je suis un peu plus en paix avec l'endroit d'où je viens. Je ne dirai pas que j'en suis fière, ah, ça, non ! Je ne le crierai pas non plus sur les toits. Mais, j'avoue tout, je suis contente d'y aller. Et j'ai un petit pincement au cœur au moment de repartir.

Encore un endroit et des personnes auxquels il va falloir dire au revoir en mars... La liste ne cesse de s'allonger. Et moi, le temps passant, je suis un peu plus heureuse de partir mais aussi un peu plus triste.
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08 septembre, 2014

Seven Positive Things #13.

Depuis le retour, j'ai l'impression de me réveiller chaque matin avec des yeux neufs. Des yeux capables de voir les choses belles, un peu, même quand ce n'est pas si simple. 

Alors, attention, encore une fois, je n'y arrive pas toujours... Il y a le corps qui ne suis pas forcément, cette crève que je me trimbale depuis presque 10 jours et qui me fatigue pas mal. Cet essoufflement permanent qui me fait parfois penser que je suis malade et que ce n'est peut-être pas normal, d'avoir si peu de souffle, pour une non-fumeuse depuis plus de 3 ans... Et le mal de ventre, toujours là. 

Mais. Parce qu'il y a un mais, oui. 
Mais malgré tout ça, mes douleurs, mes peurs du médecin, il y a toutes ces belles choses, donc, qui me font aussi penser que rien n'est grave et que tout s'arrange... un jour.

  • Il y a eu, d'abord, Disney. Retourner à Disneyland Paris, c'est comme se dire "ça y est, je suis VRAIMENT à la maison". Un coup de folie, malade, un soir, après le boulot. Se sentir coupable d'être si mal physiquement mais de pouvoir enchaîner les attractions et se dire que, demain, la sinusite sera pire. Mais voilà, Big Thunder Mountain, deux fois, sans descendre parce que c'est la fermeture, et le feu d'artifice final qui explose pendant que l'on est en haut. Superbe. 


  • Mes clients, qui apprennent que je pars, petit à petit. Et ces mots d'une cliente amie de ma patronne : "Mais non, tu ne peux pas partir... Qui va nous conseiller de bons bouquins après ?" (indice : un libraire aussi passionné que moi). Mon job : offrir un pot à crayon Max et Lili à une petite fille et voir son regard s'illuminer. Ma patronne. Discussion au sujet des pourboires, moi lui disant que j'en avais plein parce que malgré le stress des services (parfois), je trouvais toujours le temps de faire une petite blague à la table et elle me répondant : "Tes clients vont être tristes quand tu vas partir hein?! Qu'est-ce qu'on va chialer...". Oh, oui, qu'est-ce qu'on va chialer quand il faudra se dire au revoir... Et, paradoxalement, cette perspective me donne des ailes.

  • Commencer, petit à petit, le nettoyage de printemps de l'appartement, le tri des placards, les poubelles à jeter, quand viennent-ils chercher les gros objets, le tri de la bibliothèque, de l'armoire. Tout doit être terminé le vendredi 12 décembre. On a du pain sur la planche, certes, mais qu'est-ce que ça fait du bien de jeter !
    A ce propos, j'ai des livres à donner/offrir/vendre donc si intéressé, faites-le moi savoir dans les commentaires. 

  • Le projet est dans les placards depuis un petit moment, et a été officiellement lancé hier après-midi, alors que j'avais un peu plus de temps pour me pencher dessus : nous avons créé un blog pour vous parler de la Nouvelle-Zélande ! A la base pour la famille et les amis, je le partage aussi avec vous... Je ne suis pas sûre d'avoir le temps de continuer à poster ici, mais vous aurez des nouvelles par là-bas, c'est certain. Avec la page FB et le Twitter qui va bien... On ne se perd pas de vue ! CLIQUE CLIQUE


  • Lire un Christophe André, encore un, le troisième. Je suis accro, j'avoue tout. Je ne peux plus m'en passer. Et puis se dire que, merde, quand même, lire, c'est bien mais, appliquer, c'est mieux, non ? Alors voilà, lundi dernier, se casser la figure, se faire très mal, se sentir humiliée, beaucoup. Mais penser à la Christophe, donc, et surtout penser POSITIF. Et rentre à la maison, presque, le sourire aux lèvres mais surtout sans la larme à l'oeil, et ça, c'est un très grand pas en avant.

  • Voir ma copine S. pour un petit moment mais une vraie bouffée d'air frais. Se raconter nos vacances, nos grands bonheurs et petit malheurs devant un bagel et un café. Toujours le même quartier, les mêmes rues. Mais la routine à du bon parfois, non ?

  • Se bouger un peu les fesses pour aller à la poste. Récupérer une jolie paire de Bensimon toutes neuves, cadeau de moi à moi pour bien commencer le mois de septembre, une jolie guirlande from Singapour gagnée chez Lucile. Et surtout : envoyer le préavis pour rendre l'appartement mi-décembre. Journée productive !

  • Un thé vert earl grey (best tea ever) et un muffin poire-vanille ramené de ma balade parisienne, là, tout de suite. Que demander de plus ?


    Belle semaine !
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04 septembre, 2014

Tout ce qui va me manquer.

Bientôt tout sera fini. Dans moins de 4 mois, l'appart sera rangé, vidé, nettoyé, rendu. Et nous, chez les beaux-parents en train de préparer notre départ approchant à trèèèès grands pas...

Une autre vie commencera, bien différente de celle que l'on connait actuellement. Et même si cet appartement nous cause pas mal de soucis et de prises de tête, il est notre premier chez nous à deux. Notre havre de paix que j'aime retrouver le soir après une journée de boulot, et rien que pour ça, je crois qu'il va un peu me manquer.

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Les trajets de 20 minutes pour aller travailler (qui vont un peu se rallonger à partir de fin décembre)(viiiite, vite, en profiter avant que ce soit terminé!). Le bus qui m'emmène en 20 minutes à Paris (même si je ne le prends pas souvent). Mon petit primeur sympa qui a toujours le mot pour faire sourire, le matin. La boulangerie qui fait la meilleure brioche au sucre (l'amie de mes matins conduite, il fût un temps). Les moniteurs d'auto-école qui me font coucou quand ils me croisent dans la rue. Le ballet des avions qui atterrissent et décollent d'Orly, au bout de la rue (mon petit plaisir du matin)(j'avoue tout)(et surtout j'aime me dire que je vais monter dans un avion sans retour)

Je n'aime pas cette ville. Elle est glauque, moche, grise, et même, si, quelquefois, l'été, elle prend des airs de station balnéaire, ça ne fait pas tout. J'ai parfois l'impression d'avoir retrouvé la petite ville pourrie de l'Oise où j'ai grandi et que j'ai cherché à fuir à tout prix. 
Mais pour une fois, j'ai la sensation d'être à l'endroit où je dois être, sereine. Pour une fois, quand on me demande une rue ou un endroit, je sais indiquer où il se trouve. 

Christophe André (encore lui!) dit que pour bien partir, ailleurs, il faut quitter un endroit où l'on est déjà à sa place (un truc dans le genre). Et si mes raisons de partir avant n'étaient pas forcément les bonnes. Aujourd'hui, je crois que je suis enfin au bon endroit, suffisamment, en tout cas, pour que partir ne soit pas "fuir" (et d'abord, pourquoi n'aurais-je pas le droit de partir pour fuir, mais c'est une autre question).

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Et puis... Mes clients et les conseils, tous ces échanges. Ma patronne et ses enfants, ma collègue, cette seconde famille que je me suis trouvée. Le peu d'amis qu'il me reste. Paris, les balades dans les rues parisiennes, cette ville qui m'a tant fait rêver et que je ne veux plus. Les tablettes de milka-noisettes devant un Disney dans le canapé. Les livres, partout, tout le temps. Disneyland Paris deux fois par mois. Ma famille, aussi, oui, un peu : la mamie malade, la maman et la soeur, le papy très loin, je ne sais même pas si j'aurai assez de temps pour le voir avant mon départ... Les pains au lait du matin avant d'aller travailler. Le café et les tartes du resto...

Tout ce qui fait que la vie ici, n'est pas si mal, et même presque belle.

Tout quitter pour un endroit nouveau, à l'autre bout du monde. Et quel bout du monde ! Tout ça va me manquer, mais, en même temps, qu'est-ce que j'ai hâte de le quitter !


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01 septembre, 2014

Les jolies plumes - 3ème rencontre.

La première fois, la décision avait été rapide, clinique, efficace, sans regret. Il lui fallait une récompense, quelque soit l'issue. Positive, négative, peu importe. Un cadeau, un présent. Un petit "truc" offert de soi à soi, pour se féliciter de l'avoir fait, d'être allée jusqu'au bout. 

Quoi de mieux que de s'offrir un livre après une épreuve comme celle-ci ?
Cet Abécédaire de psychologie positive lui faisait de l’œil depuis des mois, et elle s'était dit que ce serai l'occasion idéale, parfaite de se faire un petit plaisir. Parfaite, après ces mois de travail acharné pour passer cette journée sereinement.

L'épreuve à peine terminée, elle s'était précipitée à la librairie. Les yeux brillants, le cœur battant la chamade, les cheveux en désordre peut-être... 
Il était là, à sa place. Comme ATTENDU. Peut-être n'en restait-il qu'un exemplaire, qui lui était destiné.

A peine le temps de réfléchir, livre attrapé, payé, mis dans le sac, rangé. Sa présence réconfortante, personne ne peut le nier. Un livre fait tout, un seul livre vous manque et tout est dépeuplé. Elle devait attendre le soir pour le toucher, le regarder à nouveau, le sentir, aussi. C'est important de sentir les livres.

Elle devait attendre le soir, car la première fois devait être parfaite. Chaque livre à besoin de son rituel, c'est comme ça.

Thé, plaid, marque-pages, tout devait être parfait. Commencer par l'introduction, ne pas en perdre une miette, jamais.

Et la magie de la première rencontre avec les mots d'un auteur...

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Ceci est ma participation à la troisième rencontres des Jolies Plumes, l'atelier d'écriture en ligne. Le principe est simple : écrire un texte sur un sujet donné, à publier un jour donné. Tout le monde peut participer (je crois), n'hésitez pas à nous rejoindre !

Vous l'aurez compris, je l'espère, le thème de cette troisième édition était "première fois". Je ne suis pas hyper satisfaite de moi, mais ayant déjà raté la seconde publication, je ne voulais pas être en retard. C'est aussi un sujet pas si simple qu'il n'en a l'air, car il très ouvert... 

Les autres textes : 

Envie de poésie - Et si on bavardait - I feel blue - Miss Blemish - Et plein d'autres à venir...

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