31 janvier, 2014

Floride #9 - Diner au Mama Melrose's.


Nous avons réservé à 15h30 pour dîner avec le pack fantasmic (oui oui, chez Mickey, c'est déjà le dîner)(le pack fantasmic donne droit à une place préférentielle pour assister à un méga spectacle de fou qu'on aura jamais à Paris)...

Après un petit dej tardif, il n'était pas difficile d'attendre le milieu de l'après-midi pour manger.



On est un peu en avance, la CM de l'accueil nous donne un biper qui nous indiquera quand notre table sera prête. On ne s'éloigne pas trop. Et gros stress en se demandant si on ne va pas rater la sonnerie du biper... 
Inutile de stress, on l'entend bien le petit machin! Clignotements, et vibrations! 



On entre enfin, à l'heure. 
Le décor est sympa, il fait pas chaud, comme partout finalement!
Et c'est trèèèèès bruyant, on a plusieurs tables avec des enfants qui pleurent autour de nous...




Le serveur, très sympa au demeurant, nous tends un peu quand il nous dit qu'on doit prendre entrée, plat, dessert ET boisson... Bon, je savais que c'était dans le cadre du pack et qu'on aurait des trucs imposés mais on a pas si faim... Et les boissons ne nous tentent pas plus que ça (que du pétillant et on aime pas ça). Tant pis.



On prendra en entrée une salade césar.
Pizza en plat.
Pana cotta pour moi et tiramisu en dessert pour monsieur.



On a trouvé les dessert très bon, l'entrée correcte, et les pizzas étaient classiques. Mon chéri n'a pas fini la sienne, trop piquante (je ne sais plus à quoi elle était) et je n'ai pas fini la mienne car trop copieuse. Comme on avait le dessert imposé, je voulais garder de la place Very Happy




La note a été salée... On est un peu déçus. En demi-teinte. On annulera même notre repas au sci-fi dine in deux jours plus tard, on a pas trop envie de retenter l'expérience resto à table aux DHS. D'ailleurs, TEASER de fou, on ne reviendra pas aux DHS de tout le séjour... Notre choix s'est porté sur un autre parc... Mais... La suite est pour bientôt ! 

Belle journée gourmande ! 
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29 janvier, 2014

J'ai testé... les korvapuusti suédois !

Tout a commencé par un article lu sur Retour du Monde, juste par ICI. Et surtout cette photo de ce qui au premier abord était un "roulé à la cannelle". 


J'ai réfléchi, réfléchi et me suis dit que je me lancerai pendant mon jour de repos, lundi. J'ai lu, pas tout compris aux mesures et aux correspondances en grammes, farfouillé sur internet pour recouper avec d'autres recettes, fouillé dans mes placards pour voir si j'avais assez de matières premières, re-réfléchi en voyant le temps de pousse de la pâte...

Et...

Me suis lancée ! 

Ce que j'ai vu/lu/appliqué/ou pas : une recette technique par ici, des ingrédients par là, une autre recette avec une autre garniture de ce côté, et enfin une dernière recette intéressante mais qui me parait bien sucrée...

Ce qui me perturbait sur les deux premiers liens : farine en Dl et pas en grammes... et pas de temps de cuisson... Le temps de faire un café, c'est large, chez ma mère, la cafetière est tellement vieille qu'il coule en 30 minutes ! 

Bref, du coup, j'ai pris un mélange des deux derniers liens : 

  • 1 sachet de levure de boulanger (sèche)
  • 350g de farine (et un peu plus pour "sécher" la pâte)(beaucoup moins que dans les autres recettes)
  • 1 oeuf
  • 250 ml de lait (à température ambiante)
  • 85g de sucre 
  • 100g de beurre mou


pour la pâte. 

Et 

  • 50g de beurre
  • Sucre
  • Cannelle 


pour la garniture.

Il faut : 

Dans un saladier, mélanger farine et levure. 
Dans un autre saladier, battre l'oeuf avec le lait et le sucre. Une pincée de sel si besoin, moi j'aurais pas du, j'ai mis du beurre demi-sel. Incorporer la moitié de la farine, mélanger. La pâte doit devenir un peu plus épaisse mais quand même assez simple à travailler. 

Ajouter le beurre mou en petit bout et les "imbiber" de pâte. Ajouter le reste de farine poignée par poignée tout en pétrissant entre chaque. J'ai personnellement décidé de pétrir et d'incorporer la farine dans ma machine à pain, je ne sais pas si c'était une bonne idée. Il y a assez de farine quand la pâte ne colle plus aux mains. 


Je ne suis pas sure d'en avoir assez mis pour ma part... Elle ne collait plus en surface mais ce n'était pas le cas quand je l'ai sortie pour la mettre dans le saladier... Tant pis. Laisser pousser pendant deux heures. La pâte doit doubler de volume. 

Deux heures plus tard, ne pas faire comme moi, et bien fariner son plan de travail... hum hum, sous peine de retrouver sa pâte collée... Bref. Etaler la pâte en un grand rectangle et badigeonner de beurre fondu. Saupoudrer de sucre et de cannelle. Puis rouler PROPREMENT pour en faire un long boudin que l'on coupera en triangle : \_/\_/\_/



Mettre le tout sur plaque enrobée de papier cuisson. Certains badigeonne à l'oeuf, moi il me restait du beurre alors je l'ai fait au beurre (perspicace, hein ?!) puis saupoudrer de sucre en grain. 
On laisse pousser à nouveau... Les violons ne s'accordent pas, il y avait 15 et 45 minutes, chez moi, ça sera 10, le temps que le four chauffe. Mea culpa, j'aurais du attendre plus longtemps, ma pâte est un peu trop "serrée". 

Le four, parlons-en, des petits gâteaux comme ça, ça cuit 15/20 minutes à 200°. 



Les miens sont un peu pâles, j'aurais du les laisser plus longtemps, et un poil étouffe-chrétien, mais c'est bon !!! Encore un peu d'entrainement, et je ferai un fika parfait ! 

A toi ?
Belle journée gourmande ! 


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27 janvier, 2014

Floride #8 - Jeudi 22 août - Une matinée à Disney Hollywood Studios.

Aujourd'hui aussi, la planification part en freestyle total... Dès le premier jour, rien n'est allé, mais je ne sais pas pourquoi, nous avons gardé la configuration des jours prévus, on est un peu neuneus quand on est en vacances... Jeudi, donc, après une matinée tranquille (tout est relatif), nous nous attaquons au DHS. 

Après un réveil tout en douceur, préparation, douche et tutti quanti, direction... le mall ! (Un conseil -peut-être déjà posté, j'me rappelle pas- c'est un peu bête de sortir les cheveux mouillés en Floride, ils ne sécheront jamais... L'une des rares fois de ma vie où j'ai regretté de ne pas avoir de sèche-cheveux). 


On a encore des sous à dépenser, mon chéri veut plus de fringues. On ira à celui qui est le plus proche de WDW (me souviens plus du nom) pour pouvoir y être à l'heure, attention TEASER de fou : ça ne sera pas le cas. 

Petit déjeuner Starbucks pour se mettre en jambe et achat d'un joli mug pour ma mère, c'est un petit clin d'oeil, elle adore les mugs de chez Starbucks, je lui ai pris un de la collection Floride :D *si fière*.




Je mange tranquille sur un banc, pendant que mon chéri dévalise Lévis. Le fameux banc est devant une boutique qui me fait de l'oeil... American Eagle, on y passera du temps et on y dépensera de l'argent... Ce qui nous mettra en retard pour les parcs. Je trouve des fringues pour moi (humhum) et un cadeau pour ma soeur, je suis parée !


Nous en prenons la direction une bonne demi heure (voire heure) plus tard. Le fou rire monumental en montant dans la voiture : on a rempli le coffre immense avec tous nos achats :O


Je reviens sur la planification. Nous avons tenté à chaque instant de la suivre et de reprendre le fil. Comme nous ne devions passer qu'une après-midi aux DHS et revenir un autre jour, nous n'avions presque que des spectacles de prévus... Mon chéri n'aime pas trop ça, mais s'y plie de bonne grace... Malheureusement, un gros orage qui va durer va nous empêcher de faire pas mal de trucs... 


Pas de Studio Backlot tour, pas de Lights motors action, pas d'indiana jones... Toutes les attractions "en extérieur" sont fermées... Nous irons donc faire plusieurs fois Star Tours (~10minutes d'attente), Rock'n Roller Coaster en attendant notre réservation au resto (à genre, 15h30). 


Star tours est absolument superbe... On a littéralement adoré. C'est à se demander quand on aura le même à Paris! 

Je n'ai pas fait RNRC mais mon homme l'a trouvé bien mieux qu'à Paris. 

Pour le moment, c'est combo gagnant pour WDW Very Happy, on est conquis ! 

Bon, avec le recul, on a vraiment pas suffisamment profité de ce parc et c'est bien dommage. Mais ça sera encore un prétexte pour y retourner Very Happy





Je me ferai faire un petit tatouage mignon Very Happy, la personne l'a un peu raté, il manque un bout d'oreille... Elle m'en donnera un autre pour que je puisse le refaire plus tard. 

C'est ça la magie Disney Very Happy



Encore une fois, on fera pas mal d'aller retours mais le parc est assez petit donc ce n'est pas particulièrement gênant, on fait les boutiques, du lèche-vitrine surtout parce que je n'achèterai encore pas grand chose, j'ai du mal à me décider et je ne suis pas dans une logique de consommation (les fringues plus haut, j'en avais besoin, je n'en avais pas acheté depuis des mois)... On attend patiemment l'heure d'aller manger au Mama Melrose, pour le pack Fantasmic Smile


Ce qui fera l'objet d'un prochain post! 
Belle journée sous le soleil de Floride !
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24 janvier, 2014

Simone Elkeles.

J'ai croisé Simone un après-midi de novembre, quand ma repré La Martinière, qui sait que je me régale avec les histoires d'amour dites "ado", m'a appelée pour me montrer un livre qui me plairait. J'ai dit "ok, on en prend trois", de la nouveauté qui allait sortir fin décembre/début janvier (j'sais plus)(c'est trop loin)(quand je prend trois exemplaires d'un truc c'est que je suis très enthousiaste)(sinon je prends qu'en un).

Et puis je l'ai remisée dans un coin de ma tête. 

Jusqu'au dernier dimanche des courses de Noël. Mon chéri et moi, on aime bien les courses de Noël parce que c'est un des rares moments dans l'année où on peut faire les magasins ensemble. D'habitude, les boutiques sont fermées le dimanche (et on a autre chose à faire que d'aller dans celles qui sont ouvertes et blindées) et à la période de Noël, on en profite à fond. C'est notre petit plaisir. 

Un autre de mes petits plaisirs, c'est d'aller dans les grandes enseignes qui vendent des livres. Pour voir ce qui est mis en avant et que je n'aurais pas en rayon. Je prends des photos et après je les commande pour mon rayon (hen, pas bien)(c'est comme ça la vie).


J'ai donc cherché, cherché, cherché "Paradise" de Simone dans tous les rayons. J'ai fini pas demander et trouver mon bonheur. Sauf que je ne l'ai pas acheté. J'ai une remise au travail qui fait que je me sens hyper coupable d'acheter mes livres ailleurs (surtout quand ils sont à plus de dix euros). Du coup, j'ai envoyé un petit SMS à ma patronne pour qu'elle me le prenne le lendemain au dernier réassort de Noël chez les fournisseurs. 

Je te le donne en mille, elle l'a pas trouvé. Mais elle m'en a pris un autre "Irrésistible Alchimie" (rien que le titre, il t'envoie du rêve, avoue ?). Et j'ai eu l'agréable surprise de recevoir "Paradise" par le papa Noël de mon chéri. Ca tombait bien parce que pendant mes minis vacances de Noël/jour de l'an, j'avais décidé de lire que des trucs que j'avais acheté et que j'avais pas encore lu (j'en ai marre des piles). Et donc, je me suis jetée sur Simone. 

J'ai tout dévoré. Les deux en deux soirs. J'aime pas trop les clichés. Mais c'est un page-turner bien fifille, bien girly, avec un peu de cucul mais pas trop, juste bien. J'ai A-DO-RE! Je suis une éternelle romantique, oui, bon, je le cache un peu, et ça m'a envoyé du rêve à fond. Et puis, c'est pas du même niveau, mais après avoir lu tout John Green, il fallait bien que je me donne un nouvel objectif. 

Voilà, tu sais tout. Je termine bientôt la série des trois "Irrésistible...", il me reste la suite de "Paradise" à lire... Et c'est fini... Je suis à deux doigts d'aller au salon du livre le DIMANCHE pour aller me faire dédicacer mes bouquins par elle. J'suis fan... comme une ado. 



Alors, si tu aimes les trucs de fille, un peu gnan-gnan, pleins de bons sentiments, genre, un mec qui quitte un gang par amour, tu peux y aller, c'est que du bonheur. 

Belle journée pleine de lectures !
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22 janvier, 2014

Le cadeau de maman.

Ma mère a le chic pour faire des cadeaux à la con. C'est pas méchant, hein, c'est une simple constatation. Une fois qu'on le sait, c'est facile de se préparer psychologiquement...

J'en ai vraiment pris conscience l'année dernière ou celle d'avant (ouais, seulement), quand elle ne voulait pas mettre trop cher dans les cadeaux à la famille. Mais je sais pas pourquoi, pour elle, pas mettre trop cher, c'est offrir des trucs à la con. Y'a toujours moyen de se démerder pour trouver un petit truc qui fait plaisir... Au pire, on demande à la personne ce qu'elle voudrait pour ne pas tomber à côté de la plaque, en lui avouant clairement qu'on a pas un budget illimité... Je sais pas, le but c'est de faire plaisir non ? Pas de se sentir forcé... Bref.

Des DVD's qui sortent de nul part à mon cousin qu'elle a payé 1€. Alors, ouais, ok, il en avait quatre ou cinq mais que des trucs qu'il a du remiser au fond du placard une fois rentré chez lui : dépense inutile par excellence. 
Elle vend aussi des produits naturels à l'aloé vera dont elle est convaincue de l'efficacité (moi aussi, mais c'est une autre histoire), du coup elle offre : des sticks à lèvres. Ouais, c'est sympa mais on a rêvé mieux comme cadeaux de Noël quoi... Surtout que le packaging est vraiment pas avantageux.

Photo via Pinterest

J'essaie de la briefer avant, en lui donnant mes propres idées pour les gens... Mais elle arrive toujours à aller dans un magasin en particulier, un truc de dégriff' genre Babou où elle trouve un tas de merde à refourguer... 

Ma sœur prend le même chemin qu'elle. A un Noël, j'ai eu droit à un savon en forme de... (j'te laisse imaginer) qui m'a fait rire une seconde montre en main (j'suis pas prude mais bon) et que j'ai vite planqué dans un coin de l'appartement pour ne pas qu'un invité tombe dessus par hasard. Bon, pour moi, ça va mieux, j'impose mes listes pour les aider un peu et qu'elles ne tombent pas trop à côté de la plaque, cette année, j'ai pas eu de livres, que des DVD's Disney mais au moins j'étais contente.

Par contre, j'ai toujours un peu peur quand ma mère m'annonce qu'elle a une surprise pour moi. Encore une fois, je ne me plains pas, c'est gentil et ça part d'une bonne intention. Mais je me demande quand même ce qu'elle va me pondre. 

C'est ce qu'elle a fait le matin de Noël justement, en me disant qu'elle m'avait pas donné mon dernier cadeau "surprise". Et j'ai eu ça : 


Hé oui, un "roll-on spécial maux de tête". 
Mais, pour une fois, je béni maman et ses cadeaux à la con. 

J'avoue, j'aurai préféré avoir un autre cadeau de Noël, hein ^^, mais il me sauve la vie depuis plusieurs jours. Je ne vais pas en faire la pub, j'suis pas payée pour ça et j'ai pas la marque mais c'est GENIAL. Pour ceux/celles qui font des migraines régulières (: moi), ça soulage vraiment. J'ai travaillé deux jours de suite avec un léger mal de tête, pas du tout handicapant, bon, avec un cachet d'ibuprofène en appoint mais, vraiment, super! 

Le format roll-on est cool, il tient dans le sac à main. Au pire, il y a aussi l'huile essentielle de menthe poivrée, tout simple, en flacon, à appliquer sur les temps avec le doigt mais moins pratique à trimballer dans un petit sac. 

Belle journée sans migraine!

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20 janvier, 2014

Être dans le moment présent.

Ça se dit comme phrase ?

Bon, de toute façon, on s'en fout, on a compris le principe.

C'est marrant parce que, je crois que je suis à la quête du moment présent depuis des années. Je perds parfois de vue mon objectif. Mais mon but final a toujours été de trouver la paix et la quiétude, d'arrêter de me triturer le cerveau avec des pensées à la con.

Je crois que je l'avais déjà évoqué ici (ou sur Twitter ?) mais pendant le voyage en Floride, j'ai été totalement et à 100% dans le moment présent.

Qu'est-ce que ça a changé ?
Déjà, j'ai profité du voyage que j'ai organisé pendant des mois. Et dont j'attendais beaucoup. C'est le premier point, et le plus essentiel.

Ensuite, le temps ne m'a jamais paru trop long ou, pire, trop court. J'étais "dans le temps", avec lui, dans le moment présent, je ne peux pas l'exprimer autrement en fait.

Depuis le retour, c'est un peu plus compliqué que ça. Le voyage dont j'attendais beaucoup a été beaucoup plus que ce que j'imaginais et m'a mis une grosse claque. NOUS a mis une grosse claque. J'ai la sensation de survivre depuis. Bref. Ce n'est pas la question mais j'ai quand même du mal à "être".

Photo

J'ai réussi à Noël mais c'était quand même vraiment très court et si j'ai apprécié le moment, je crois que je ne l'ai pas encore apprécié à sa juste valeur.

Au travail, quand j'ai un petit moment de battement, que je me promène dans mes rayons pour remettre mes livres en place, je m'arrête toujours quelques minutes pour lire un paragraphe du livre de Eckhart Tollé, Le pouvoir du moment présent. La sophrologue me l'avait conseillé, et il m'intriguait depuis un petit moment alors je me suis lancée.

Je picore, je lis de temps en temps et je n'ai pas beaucoup avancé mais, jeudi, je suis tombée sur un conseil qui m'a beaucoup fait réfléchir. Un conseil pour profiter du moment.

Et comme je suis une nana sympa, j'ai décidé de le partager ici.

Pour profiter du moment présent, il ne faut pas se focaliser sur son but, mais sur l'action que l'on est en train de faire pour arriver à ce but. Je m'explique : quand je marche pour aller à la gare en hiver, je suis focalisée sur mon arrivée, bien au chaud. Cette fois, j'ai fait attention à tout, le rythme de mes pas, le froid, le vent, ma musique...

Tollé dit que l'on sait si cela a marché au degré de satisfaction que l'on ressent. Et la seule chose que je peux dire c'est : "putain, qu'est-ce que j'étais bien". J'étais là, j'avais froid, oui, mais ce n'était pas grave, ça allait bientôt passer. Mais j'étais LA, quoi. Ici, maintenant, en paix avec moi-même (je fais illuminée ?).

J'ai réussi. Maintenant, j'essaye ça pour tout. Je n'y arrive pas toujours mais je crois qu'il faut juste un peu d'entrainement.

Alors, tu testes ?
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18 janvier, 2014

Ne rien faire qui ne soit pas pour soi.

Chez moi, c'est cyclique. Je me fais toujours avoir. Je finis toujours par faire quelque chose dont je n'ai pas vraiment envie pour faire plaisir. 
On dirait pas comme ça, je crois que je donne un peu l'impression d'être égoïste et de ne penser qu'à moi. Et d'un côté, c'est vrai. J'essaye de toujours me faire passer avant les autres, parce que c'est mon bonheur qui compte et que je ne veux pas aller contre des choses qui me rendraient heureuse. Mais parfois, ce n'est pas le cas. 

C'est pas toujours facile, surtout quand on vit à deux, par exemple. Laisser l'autre choisir le programme à la télé (j'avoue, je gagne souvent), ne pas sortir parce que, aller à un dîner... Ce sont des choses qui ne sont pas très graves, qui sont normales quand on vit avec quelqu'un, il faut faire des concessions, ce que j'accepte totalement. Je crois que ça fait aussi partie de l'apprentissage de la vie, non? 

Mais il y a des choses plus "graves", plus importantes. Comme ne pas partir en tant que jeune fille au pair parce que des personnes ne veulent pas (c'était y'a longtemps, j'étais jeune)(mais j'aurais du le faire quand même), ou comme passer son permis. 

Je crois que je me suis lancée dans cette histoire parce que ça faisait plaisir à mon chéri. Alors, entendons-nous bien, il ne m'a pas forcée, ne m'a pas mis le couteau sous la gorge pour que je le passe, menacé de me quitter si je ne savais pas conduire. 

Photo

Mais, clairement, j'me fais chier dans cette ville loin de tout et je savais/je sais qu'il aimerait que je conduise pour aller faire les courses, le lundi, ou que je prenne le volant, un soir, après un dîner arrosé par exemple. Ou pour conduire dans un autre pays en vacances (coucou la californie!).

J'ai pas vraiment envie de conduire. Je déteste ça. C'est vrai que je me sens bien après une bonne heure de conduite, quand j'ai été fière de moi, de voir de quoi je suis capable. Mais ça ne me plait pas. Les gens, les klaxons, ne pas pouvoir lire, ne pas être passive, quoi. Je me demande souvent pourquoi je me suis lancée dans un projet comme ça. Sans envie, ce n'est pas possible, on y arrive pas. Je l'ai bien vu. 

Mais maintenant que j'ai commencé le truc, que j'y ai laissé environ 2000€, 50h de mon temps (voire plus), des soirées de pleurs et de prise de tête, environ 10h de séances de psychologie/sophrologie, je ne peux plus laisser tomber. Je me retrouve avec un combat que je n'ai pas choisi, que je ne veux pas. Mais dont je ne peux pas me dépêtrer. Il FAUT que je termine, il FAUT que j'aie cette petite carte plastifiée format carte bleue.

Ce que je dois faire, maintenant, c'est m'approprier tout ça, en faire une envie qui est mienne. Essayer une dernière fois de me motiver avec ce road-trip en Californie. Trouver la force de terminer ce que j'ai commencé... sans réel soutien. 

Si j'avais su que ce serai si compliqué, je crois que je n'aurai jamais commencé...

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16 janvier, 2014

Les bonnes résolutions.

C'est marrant comme les articles de "non-bonnes-résolutions" pullulent ces dernières années sur les blogs. La mode, être dans l'air du temps, c'est décider de ne pas en prendre. 
J'avoue, je l'ai fait pendant longtemps. Pas envie, pas de motivation et donc aucun moyen d'y arriver. Puis j'ai mis en place des "bonnes résolutions médicales" comme aller chez le dentiste et l'opthalmo... Des trucs pas compliqués mais qui nécessitent quand même une certaine prise en main. Difficile d'aller chez le médecin quand maman n'est plus la pour nous le rappeler (et nous forcer hm)... 

Bref, ma vie sans ma mère et ma tendance a refuser de mettre un pied chez le médecin même quand tout va mal n'est pas le sujet de cet article. J'ai décidé cette année de prendre de nouvelles bonnes résolutions, des vraies, des simples, des que je vais essayer de tenir... 

Outre le fait de voyager, fait avec lequel je vais arrêter de te bassiner, lecteur, cette année, je tente, j'essaie, je vais : 


- Lire plus. Enfin, ce n'est pas tant lire plus que finir les livres que je commence. J'ai un peu trop tendance a m’éparpiller et a ne jamais aller au bout. Lire plus, lire mieux. 

- Boire plus. Hé oui, c'est un peu bête mais dans les grands jours c'est deux verres d'eau maxi. Quand on sait que je ne bois que du jus de fruits le soir et que mon chéri fait a manger bien gras... Qu'en plus je ne prends absolument pas soin de ma peau avec des crèmes et maquillages quelconques... C'est le moins que je puisse faire. J'essaye de me fixer au minimum 5 verres d'eau par jour. Les toilettes vont devenir mon QG ;-) (glamour inside)

- Continuer à m'ouvrir l'esprit. Je change de mode de pensée, je m'affine, je découvre des choses... Je lis des livres, j'essaie (ouais, c'est pas encore ça) de méditer et de pratiquer la sophrologie régulièrement. Globalement, continuer à m'ouvrir l'esprit pour prendre soin de moi.

- Tenir deux petits carnets, le premier où j'écris les livres terminés (j'ai bien trouvé un appli sur l'iPhone mais il ne trouve pas tous les livres) et un second où j'écrirai chaque matin trois moments positifs de la veille. Pourquoi le matin ? Parce que ça me laisse jusqu'au coucher pour qu'il se passe un truc génial dans ma vie.

- Essayer de se mettre au sport ? Avec toute la mesure que je peux avoir. Je ne sais pas si je vais m'y mettre un jour. J'aimerai courir, c'est le seul truc un peu à ma portée, pas trop cher et sans contrainte d'horaire. Tous les dimanches depuis notre retour de Floride, l'Homme et moi allons marcher ou faire du vélo en forêt mais j'aimerai pousser le truc un peu plus loin. A voir donc, j'attends le déclic.

- Visiter tous les châteaux d'Île de France avant notre départ. Le pari un peu fou que l'on s'est donné en parlant de "je ne sais plus quoi" d'ailleurs. Alors si vous avez des conseils, je suis preneuse.

- Finir de passer mon permis ? Ahah. D'ailleurs, si quelqu'un passe par là et l'a passé en automatique, je prends aussi les conseils (comme pour les châteaux mais en différent). Je ne suis pas terrorisée, je me rends juste compte que conduire (pardon) m'EMMERDE au plus haut point. Du coup, je voudrai le passer en automatique pour pouvoir conduire dans d'autres pays quand même (USA et Canada pour ne pas les nommer), voilà, tu sais tout. Bon, il faut que tu saches aussi que je suis à deux doigts de raccrocher pour cause de ras-le-bol extrême (pour être tout à fait honnête).

C'est à peu près tout, je crois. Je n'ai pas envie de me surcharger de travail.
Belle journée positive !

La belle lumière parisienne, lundi.

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15 janvier, 2014

Partir, ce n'est pas fuir.

Je reviens rapidement sur ce que les gens me répondent quand je dis que je veux partir. Partir d'ici, partir de France. Partir pour fuir : pas la peine. 

Trop longtemps, je me suis sentie mal dans ma peau. Depuis que je suis gamine, je crois me rappeler que j'ai toujours dit que je quitterai cette ville horrible (= la ville de mon adolescence où le reste de ma famille vit toujours). J'ai vécu des moments merveilleux là-bas, bien -sûr. Mais je ne m'y suis jamais sentie à ma place. 

Les week-end parisiens avec mon beau-père, ma belle-mère et ma soeur m'ont vite donné le goût de la ville et à 10 ans, je criais à tout va que "quand je serai grande" je fumerai et vivrai à Paris. J'ai fumé et vécu à Paris, ce n'est plus le cas et la ville me manque. A 17 ans, je suis partie, premier appart, vie à Paris, tout comme je l'ai voulu. C'était la libération. Vraiment. J'aimerai retrouver l'insouciance de mes 17 ans. 

Puis je suis rentrée un peu à la maison. Quelques mois. Horribles. Je suis vite repartie. Pour la banlieue proche, Paris à 5 minutes. Le plus bel appart du monde. J'y suis restée un certain nombre d'années. Tout se passait bien. Mais j'ai toujours eu envie de quitter la France. Même si je suis heureuse ici, je ne me suis jamais sentie à ma place. 

Je ne veux pas partir pour fuir. Je suis prête à partir avec mes problèmes. D'ailleurs, si je pouvais tout transposer dans un autre pays, je le ferai. Je suis bien consciente qu'ailleurs, les choses ne sont pas faciles non plus. Mais c'est une course en avant. On évolue, on a toujours envie de plus. J'ai envie de découvrir d'autres paysages, d'autres cultures, d'autres personnes, d'autres modes de pensée, d'autres manières de vivre. J'ai envie de faire le tour du monde. De vivre un peu à droite et à gauche. De rester où je me sens bien, et d'en repartir une fois que j'aurais une nouvelle idée en tête. Tout comme ne pas rester si un endroit ne me plait pas. 

Mon envie : découvrir. Vivre d'autres choses. La routine ? Oui, elle m'effraie. Sur le long terme. J'ai trop besoin de changement. Alors bien-sûr pour vivre comme on l'entend, il faut de l'argent (= l'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue, hein?). Et puis c'est pas si simple, puisque pour travailler dans un certains pays, il faut avoir des visas, des papiers, des autorisations. Mais c'est pas grave, c'est ce que je veux. Partir. Découvrir. Partir en vacances, ou s'expatrier. Je n'ai pas peur, je suis motivée, je sais ce que je veux, je sais me vendre, travailler. 

C'est peut-être pas clair pour certain. Mais pour moi, ça l'est. Je ne me leurre pas. Je suis lucide : la vie n'est pas meilleure ailleurs. Mais la mienne le sera. Parce que je me sentirai bien où je serai. Ou parce que, si ce n'est pas comme je l'imagine, j'en reviendrai grandie. Et j'attends l'ouverture de ce fichu PVT avec impatience.


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10 janvier, 2014

Un si joli Noël.

Les fêtes de fin d'année, chez nous, ça a jamais été trop ça. Je me rappelle de grosses engueulades à tout va, surtout de celle que j'ai amorcée y'a trois ou quatre ans (forcément, c'est moi qui ai lancé le truc). J'en parlais rapidement dans l'un de mes derniers articles. 

Depuis, je crois qu'on a enfin pris la mesure des choses, on a éliminé les éléments perturbateurs et on a compris qu'on s'aimait tous et qu'il fallait qu'on s'accepte avec nos défauts. La réunion de famille qui s'est déroulée après était un peu étrange, tout le monde était comme sur la pointe des pieds à prendre mille précautions pour ne pas froisser les autres. Je crois que c'est à ce moment là qu'on a compris que tout se passerai bien. Maintenant, on en rit, mais ça n'a pas été facile.

Cette année, c'était un peu plus compliqué puisqu'on a une partie de la famille qui vit un peu à l'autre bout de la France. Moi qui suis dans le sud de Paris et qui n'arrive jamais avant... 21/22h... Pas facile. On était censées être 4. Censées, puisqu'on était que des filles. La grand-mère de mes cousins, ma grand-mère, ma mère et moi. Et puis j'ai eu l'idée d'inviter ma meilleur amie et sa mère qui était seules elles aussi.

Que dire de plus ?

Nous avons passé une soirée merveilleuse. Pleine d'amour et de joie. Tout en simplicité. Simplement heureuses d'être ensemble, entre filles. Une soirée presque comme les autres mais pas que puisque, malgré le fait qu'on ait dit pas de cadeaux, tout le monde a été gâté
.
C'était très beau.

J'en suis ressortie regonflée à bloc, un peu nostalgique de savoir que les miens vivent si loin. Mais, encore une fois, partir était mon choix et je ne regrette rien. Ni de ne pas voir ma mère aussi souvent que je le voudrai, ni de ne pas vivre en coloc' avec ma meilleure amie (ce dont on avait parlé maintes et maintes fois quand on était gamines), ni d'avoir l'envie et le projet de m'éloigner encore plus. J'ai compris que je les aimais mais de loin, libre de mener la vie que je veux, sereine d'avoir une mère qui a su me donner la possibilité de partir. J'ai compris aussi que j'étais dix fois plus contente de les voir aussi peu souvent. Les beaux moments sont rares, il faut les conserver.













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06 janvier, 2014

Ce sentiment...

...De nullosité qui s'abat parfois sur toi.
Hier, j'avais des projets. Ce matin, je n'ai envie de rien.

Oui, j'ai changé, évolué, transformé mon mode de pensée. Mais j'ai encore besoin de travail, et surtout, encore beaucoup de coups de mou.

Pas envie, pas envie, pas envie.



Se forcer à ne pas penser négatif. A faire les choses même si on en a pas envie. Ne pas partir défaitiste. Mais en même temps, être pris en deux feux, ne pas savoir que faire.

Aujourd'hui, c'est rien. J'avais prévu d'aller au cinéma. Au final, je me sens tellement mal dans ma peau ce matin que je n'ai aucune espèce d'envie de faire 45 minutes de transports pour aller voir un film et rentrer à 18h passées chez moi.

Je vois l'état de l'appartement, l'aspirateur à passer, la vaisselle à faire. L'heure à laquelle je me suis levée, mon envie de geeker, de me réfugier devant mon ordi où il ne m'arrive rien de grave. Le temps que je mets à me préparer avant de faire quoique ce soit de concret. Et là, je me dis que c'est trop pour aujourd'hui.

Comme une faible. Que je ne suis pas. Mais que je pense m'autoriser à être pour aujourd'hui. Je vais repousser mon envie de sorties, de "culture", de films pour rester à la maison à ne rien faire que le ménage et un peu de rangement. Ne pas dépenser de sous, ne pas se fouler. Et sans doute lire devant la télé et l'ordinateur avec un bon thé.

Voilà, je crois qu'il faut parfois assumer ses choix, même ceux qui nous semblent "nuls". Comme cet article. J'avais des projets de sortie comme "avant", j'ai plutôt envie de quelque chose de calme, de posé, et de non-prise-de-tête. En plus, je dois aller faire un petit coucou à l'auto-école pour reprendre toute cette perte de temps et il faut que je me préparer psychologiquement.

Belle journée à toi, lecteur, et vivent les articles qui ne servent à rien !
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01 janvier, 2014

Une nouvelle année est là...

Bye-Bye 2013, bonjour 2014. 

Je suis remontée dans mes archives Instagram pour écrire ce petit article.

Je ne suis encore une fois pas très présente ici. Les dernières semaines ont été intenses, pleines de joies, de sérénité et de bonheur. Je suis loin de l'ordi, je ne l'allume plus que très rarement, j'ai mon téléphone en appoint pour lire les choses que j'ai envie. Il y a eu beaucoup de lectures et de moments en amoureux. Mais je tenais à poster un petit truc ici. Pour la forme, et aussi, parce que j'en avais envie, un peu. 

L'année 2013 a commencé avec un bon feu de cheminée chez mes beaux-parents et un bon resto américain à Versailles, ça a donné le ton de l'année ! De la chaleur et les USA ! 
Aujourd'hui aussi, c'est repos. Je suis en vacances pour 5 jours et ça fait un bien fou. 


L'année 2013 a d'ailleurs commencé sur les chapeaux de roues pour nous...Avec ce gros projet fou de partir 10 jours à Orlando. 6 mois pour tout financer et payer. On a réussi et on ne s'en est toujours pas remis. 

En février, il y a eu un joli voyage à Londres avec ma soeur d'amour. J'avoue, j'appréhendais un peu ce séjour dans ma ville préférée. J'avais peur que ma soeur n'accroche pas, que ça ne lui plaise pas... Mais finalement, tout s'est bien passé et nous avons passé trois jours avec un immense sourire sur le visage.


En mars, il y a eu beaucoup de neige. Coup de coeur pour cette vue, dont je ne me lasserai jamais, je crois. Dire que je travaille tous les jours devant ça... Une chance. 


Et surtout surtout, le concert de Mumford And Sons, un grand rêve, encore une fois réalisé, avec mon chéri. 


En avril, des retrouvailles entre cousins. En famille. C'est très compliqué chez nous, on s'aime mais on s'engueule tout le temps. Comme partout je suppose. Mais il y a quelques années, ma grand-mère malade, à Noël, j'ai un peu donné un coup de pied dans le tas et percé un abcès... Tout le monde s'est engueulé à cause de moi, je suis repartie prendre le train sans dire au revoir à ma mère... Depuis, on fait profil bas et on profite simplement du fait d'être ensemble, c'est que du bonheur, on aurait du se jeter à l'eau avant. D'autant plus que les quatre cousins ont été élevés ensemble et qu'ils sont chacun à un bout de la France maintenant. Une belle histoire d'humilité chez nous. 


En Mai, Juin, Juillet... RAS. La vie suit son cours, on organise notre voyage, entre doutes et questionnement. Le permis me pèse, je n'ai qu'une envie... Partir d'ici. Le passeport arrive ! Ca prend forme ! 


Début août, le voyage qui va changer notre vie approche à grands pas. Je suis en vacances et vais passer quelques jours chez ma mère. Comme d'habitude, on picole, on rit, on mange, on se promène (c'est plus dur mais j'arrive à nous faire sortir de la maison). Une certitude = jamais je ne retournerai vivre là-bas. Je n'en doutais pas une seconde mais c'est confirmé. Ma vie est ailleurs. Ma mamie me fait un cadeau inestimable, elle me donne le carton de lettres que mon grand-père et elle se sont écrit tous les jours pendant le service militaire. 



Après une journée balade à Paris avec mon chéri, le voyage est là, la valise prête, il faut partir. Je prends l'avion pour la première fois depuis 15 ans et je suis terrorisée. Pas assez pour faire une crise d'angoisse et prendre les médicaments qui sont dans mon sac... Je réalise mon rêve de gamine, je suis la plus heureuse du monde. Je fais l'expérience du "moment présent", le temps passe vite mais nous en profitons à fond et gardons en mémoire chaque moment. Je me dis qu'une autre vie est possible. Je pleure dans l'avion du retour, je ne veux pas rentrer en France et reprendre une vie normale. 




En septembre, on rentre, le mec est très malade, il va aux urgences. J'ose lui parler du PVT, on projette de partir plus loin, plus longtemps... 

Septembre, Octobre, Novembre, la vie continue. C'est dur pour mon chéri mais je fais la part des choses et profite de notre chance ici. Je commence la sophrologie et commence à voir la vie d'un autre oeil. Je passe mon temps à admirer le ciel, à dire merci à la vie pour ce qu'elle m'apporte. Je suis positive. On partira, c'est sur, même si on ne sait pas encore quand, ni où. On a quelques idées, pas faciles à mettre en place mais ça va le faire. En attendant, on se promène, à la maison de Jean Cocteau, au château de Courances (magnifique!)...

En novembre, retour à Disneyland Paris, on a très peur d'être déçus après tout ça. Mais c'est un beau moment, on passe une belle journée. 


En novembre, encore, c'est le tatouage, le pire, le plus gros. Je pense qu'il mettra un point final à la Floride, à notre voyage si beau. Mais ce n'est pas le cas. Je me plait à dire que j'ai transformé Walt Disney World en Horcruxe, j'ai laissé un bout de mon âme là-bas...


En décembre, l'année touche à sa fin. Noël approche. Je passe mon permis, je ne l'ai pas mais ce n'est pas grave. J'suis heureuse, j'avais besoin de cet échec, je crois, pour avancer. Je fais une pause. Je me sens tellement bien que ça en est indécent. J'ai une belle idée... Au lieu de passer Noël à 4, on le passera à 6 avec ma meilleure amie et sa maman qui sont seules, elles aussi. C'est un beau moment, de partage et de bonheur, comme on l'aime. Encore une fois, je savoure le moment présent, le temps ne passe ni vite, ni lentement mais à sa juste valeur. Je me rends compte de la force de la "positivité", se forcer à voir les belles choses pour que ça devienne un automatisme et qu'on ne voit plus que ça. 



C'est bête, mais je reçois des cadeaux qui me correspondent et je crois que c'est le Noël le plus réussi depuis quelques années. Je suis entourée de peu de gens mais qui touchent à la perfection mais je crois que c'est le principal. Je ne veux plus m'encombrer du mauvais, je ne veux voir que la beauté mais dans la négativité.

2014 arrive. Avec son lot de réussite, de bonheur (encore!), de lectures, de voyages (surtout!). Je déteste fêter la nouvelle année depuis que je suis gamine. Mais aujourd'hui, 2014, l'année de mes 25 ans commence avec un état d'esprit différent et plus serein. Je suis zen, 2014 sera une magnifique année.

Je crois que la nouvelle année sera encore une fois placée sous le signe de Disney.

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