Les fêtes de fin d'année, chez nous, ça a jamais été trop ça. Je me rappelle de grosses engueulades à tout va, surtout de celle que j'ai amorcée y'a trois ou quatre ans (forcément, c'est moi qui ai lancé le truc). J'en parlais rapidement dans l'un de mes derniers articles.
Depuis, je crois qu'on a enfin pris la mesure des choses, on a éliminé les éléments perturbateurs et on a compris qu'on s'aimait tous et qu'il fallait qu'on s'accepte avec nos défauts. La réunion de famille qui s'est déroulée après était un peu étrange, tout le monde était comme sur la pointe des pieds à prendre mille précautions pour ne pas froisser les autres. Je crois que c'est à ce moment là qu'on a compris que tout se passerai bien. Maintenant, on en rit, mais ça n'a pas été facile.
Cette année, c'était un peu plus compliqué puisqu'on a une partie de la famille qui vit un peu à l'autre bout de la France. Moi qui suis dans le sud de Paris et qui n'arrive jamais avant... 21/22h... Pas facile. On était censées être 4. Censées, puisqu'on était que des filles. La grand-mère de mes cousins, ma grand-mère, ma mère et moi. Et puis j'ai eu l'idée d'inviter ma meilleur amie et sa mère qui était seules elles aussi.
Que dire de plus ?
Nous avons passé une soirée merveilleuse. Pleine d'amour et de joie. Tout en simplicité. Simplement heureuses d'être ensemble, entre filles. Une soirée presque comme les autres mais pas que puisque, malgré le fait qu'on ait dit pas de cadeaux, tout le monde a été gâté
.
C'était très beau.
J'en suis ressortie regonflée à bloc, un peu nostalgique de savoir que les miens vivent si loin. Mais, encore une fois, partir était mon choix et je ne regrette rien. Ni de ne pas voir ma mère aussi souvent que je le voudrai, ni de ne pas vivre en coloc' avec ma meilleure amie (ce dont on avait parlé maintes et maintes fois quand on était gamines), ni d'avoir l'envie et le projet de m'éloigner encore plus. J'ai compris que je les aimais mais de loin, libre de mener la vie que je veux, sereine d'avoir une mère qui a su me donner la possibilité de partir. J'ai compris aussi que j'étais dix fois plus contente de les voir aussi peu souvent. Les beaux moments sont rares, il faut les conserver.
Oh, il déchire ton tatoo à travers les bas ;)
RépondreSupprimerBonne année 2014 à toi ! Des bises