24 avril, 2013

J'ai décidé de passer mon permis.

Je crois que je n'ai jamais voulu savoir conduire. Ado, ma mère m'emmenait partout. A 17 ans, j'ai eu mon premier appartement parisien. A 18, je suis retournée quelques mois à la campagne et ma mère n'était plus tout le temps là pour me traîner (encore que). Avec une bonne copine de l'époque, on s'est inscrites toutes les deux au code. Que j'ai eu du premier coup. Puis je suis repartie à Paris. A Montrouge plus précisément. Et là-bas... Plus besoin de rien. Magasin au bout de la rue, métro au bout de la rue. Paris au bout de la rue. J'ai laissé courir. Et puis 5 ans ont passés. Le code c'était fini, je ne l'avais plus. Les 400€ dépensés pour le passer n'étaient plus là non plus. J'ai trouvé un job dans la campagne essonnienne  pas très loin de Paris en voiture mais à une heure en transports... Au bord du burn-out à force de prendre le RER B tous les jours (couplé au C, l'horreur ultime), on a décidé, mon amoureux et moi, de nous chercher un petit nid pour tous les deux. Mais aussi plus proche du travail pour moi (parce que s'il lit ça, il va me dire que lui, il est plus loin). A Longgrumeau beach. Ici, rien n'est pareil. Les distances ne sont plus les mêmes. Aller à la tour Eiffel à pieds ? Non. Pas de transports, on va au travail à pieds ? Non plus. Il y a toujours un magasin au bout de la rue mais quand même un peu plus loin. Quand j'y vais toute seule, je ne peux plus ramener grand chose...

La voiture dont je rêve (enfin rêver est un bien grand mot !)

J'ai fini par me dire qu'il fallait que j'apprenne à conduire...

La raison première, c'est quand même le road-trip en Californie qu'on ne fera pas si je ne sais pas conduire. La seconde, c'est de pouvoir se trouver une maison un peu plus loin d'une gare. La troisième, que je puisse aller au magasin bio toute seule, sans faire chier le monde.

Et c'est tout. 

Passer son permis apporte son lot d'interrogations comme : pourquoi, diable, ai-je eu une seconde envie de quitter la petite couronne ? pourquoi apprendre à conduire si c'est pour ne pas acheter de voiture après ? (j'ai décidé que tant que l'on serait à Longgrumeau je n'aurai pas de voiture = trop cher). pourquoi je me suis inscrite si je n'ai pas envie de le passer ? Les mystères du cerveau humain, en somme.

Je me dit que quand je l'aurais je serai contente. Mais j'ai l'impression que la liste des inconvénients est bien plus longue que celle des avantages. On verra bien. Croisons les doigts, et surtout attachons notre ceinture pour que je l'ai avant le mois d'août. Sinon, je suis bonne pour raquer un peu plus (comme si j'avais pas assez donné de sous déjà...).

La voiture que je pense avoir (en modèle moins récent quand même)
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22 avril, 2013

Pourquoi je pourrai bien m'entendre avec Guillaume Canet.

Guillaume Canet, je l'ai aimé. D'amour. Quand j'étais ado, je le trouvais "tro bô". Maintenant que j'ai des goûts un peu plus prononcés, genre Vincent Cassel ou Gilles Lellouche (oui, j'aime les nez), il ne me plait plus autant (physiquement j'entends) mais je trouve qu'il est quand même un bon acteur et un bon réalisateur.

Oui, j'ai aimé Les petits mouchoirs, moi.


Alors, pourquoi lui et moi on pourrait être pote ? 
Je te le donne en mille...

On aime la même musique ! 

La BO des petits mouchoirs, c'est tout ce que j'aime : Damien Rice (rappelle-toi, mon amour de toujours), Antony & the Johnsons, l'une des rares chansons de Janis Joplin que j'apprécie... 

Guillaume et moi, on aurait pu écumer les concerts ensemble !





Mon est sympa avec moi : à chaque fois que je lui impose de regarder ce film (que j'ai vu une dizaine de fois, je le confesse), il me répond que "Oui oui", je pourrai être amie avec Guillaume. Il est sympa, il me soutient.

Mais la dernière fois, j'ai eu une VRAIE confirmation divine.

Il faut savoir que j'ai récemment sorti à mon mec : "Heureux les fêlés car ils laisseront passer la lumière" (c'est une phrase de Michel Audiard, si tu as envie de te coucher moins con) alors qu'il me disait que j'étais toquée (il parait que je le suis, moi je me trouve juste normale mais bon...). 

Le jour même, alors qu'on regardait CàVous sur F5 avec François Cluzet, Guillaume Canet apparaît pour parler de son pote acteur et dit : "S'il y a quelque chose que l'on peut dire à propos de François, c'est "heureux les fêlés car ils laisseront passer la lumière" et blablabla".

Alors, hein ? En plus d'avoir les mêmes goûts musicaux, on prononce les mêmes phrases ! 
Toi aussi t'es d'accord ?

Moi j'te l'dis, Guillaume Canet, il faut qu'on se rencontre, je suis sûre qu'on pourrait aller très loin ensemble !
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16 avril, 2013

La belle vie.

Je pourrai te parler de tous ces sentiments contradictoires qui m'habitent. Cette envie que j'ai eue de quitter Paris et comment la ville me manque. Comment j'ai envie d'être au centre de tout ça, des musées des magasins des boulevards des voitures des bars du bruit. Comment je ne sortais pas de chez moi quand je l'avais au bout de la rue. Cette envie de pleurer quand, dimanche, je suis descendue du bus, en plein soleil pour aller pique-niquer avec ma famille de substitution, celle que j'aime tant et que je ne vois pas assez. Savoir cet appartement, pas loin, celui dans lequel j'ai grandi vécu aimé pleuré. Ce bonheur, tout à fait contradictoire donc, en rentrant chez moi, la ville dans laquelle il ne se passe rien mais aussi qui prend des airs de station balnéaire dès qu'un rayon de soleil pointe son nez. 

Je pourrai te raconter ce lundi à Paris, quand j'ai retrouvé mon frère, mon meilleur ami pas vu depuis plus d'un an. Notre conversation arrêtée et reprise comme si on s'était quittés la veille. Je crois que j'ai la chance d'avoir des amis avec qui je peux reprendre une conversation même des mois après, heureusement, vu le nombre de fois par an où j'ai la possibilité de les croiser. Les pancakes le chili con carne le marais les bières le soleil Paris. La motivation en rentrant chez moi, à presque 19h30, malgré la fatigue. Le bonheur avec lequel j'ai retrouvé l'appartement en bazar, l'envie de ranger et de faire tout propre. Les fenêtres ouvertes et c'était parti.

Je pourrai te parler de cette totale non-envie de passer mon permis. Cette certitude, le volant entre les mains. Je n'ai PAS envie de conduire. Aucune. Non. Essayer de penser au road-trip en Californie ne marche pas non plus. Il va me falloir me forcer et passer par de bonnes crises de nerfs de larmes. Je pourrai aussi te parler de mon bonheur d'aller au travail tous les matins, de comment je pourrai presque y aller aussi le lundi tellement je m'y sens bien. De ce poids qui s'enlève de ma poitrine une fois que je commence à marcher dans les rues du village. De la terrasse au soleil des rires des clients sympas. 

Je pourrai te raconter que j'ai toujours mal quelque part et que je pense que j'ai un problème psychologique, que je n'ai pas toujours envie de lire le soir quand je rentre chez moi, que je ne peux pas vivre sans musique le matin sous peine d'avoir envie de casser des murs, que je joue à la console dans mon lit le soir avant de dormir, que je me suis privée pendant plus de six mois et que j'ai envie de m'acheter tout ce qui me tombe sous le nez, que je ne peux pas m'empêcher de geeker tous les matins parce que c'est ce que j'aime le plus, ce moment de calme avant de vraiment commencer ma journée, je pourrai te dire que ça fait du bien, ce soleil qui est enfin là, que j'ai la sensation que je vais enfin pouvoir déplacer des montagnes... 

Mais je vais plutôt me reprendre un café.







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10 avril, 2013

Mon TOP 3 des meilleures dystopies ados.

Le verdict est tombé ! Mon choix est fait...  

J'ai enfin ma sélection des trois meilleures dystopies ados, celles qui m'ont fait le plus kiffer (oui, c'est le mot) ces dernières semaines.

Bien-sûr, tout peut changer, je ne suis pas psychorigide (ou en tout cas, pas sur ça) et je n'ai, forcément, pas tout lu.

Tu es prêt ?
C'est parti !

A la troisième place...

(Roulement de tambour)

J'ai nommé Delirium. Mon article sur le premier tome que j'avais adoré, ICI. Depuis, j'ai quand même lu la suite (en remuant ciel et terre pour qu'ils récupèrent le livre qui était en prêt à la bibliothèque) que j'ai trouvée tout aussi géniale ! Ce qui le place à la troisième place (ahahah, je me trouve drôle) : le fait que ce soit un livre quand même pas mal destinée aux filles.


A la seconde place...

(Roulement de tambour bis)

Hunger Games ! Hé oui, cette série avec laquelle tout à basculé... Je me rappelle encore ces nuits passées à dévorer les trois tomes, cette sensation d'avoir à nouveau 15 ans (peut-être un peu moins) et dévorer tout ce qui nous tombe sous la main. Voilà quoi, c'est un peu LA série à lire de toute urgence si ce n'est pas déjà fait.


Et à la première place...

(Rouuuuuuulement de tambour ter)

DIVERGENTE !!! Bah oui, tu croyais quoi. Franchement, ça se joue à peu entre HG et D. Mais voilà, une histoire un peu plus "fouillée", peut-être mieux traduit ou mieux écrit... Et c'est parti !!! J'en ai vraiment trop parlé par ici, alors maintenant je vais essayer de me calmer :D


Pas de longs discours, il ne me reste qu'à te souhaiter de bonnes lectures et de bons rêves ! 
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08 avril, 2013

Six positive things #4.


  • Samedi soir. Patronne partie dans l'après-midi pour aller voir une expo, normal, on avait pas grand monde. A peine qu'elle a eu un pied dehors : le débarquement. Essayer de fermer boutique. Voir une cliente débarquer à 19h15 sans savoir ce qu'elle voulait. Puis rater son train... Et là, un coup de téléphone. Ma patronne -encore elle- : "tu veux qu'on passe te chercher et qu'on aille au resto tous ensemble ?", un grand OUI. C'est ainsi que nous sommes allés tous les 6 au resto chinois du bout de notre rue. Un bon moment qui nous a fait un peu sortir de notre appartement trop froid, et bien rire. 

  • Un lundi à Paris avec une bébée canard, un petit tour chez Naf-Naf, un coup de foudre sur une marinière bien trop chère. Et puis, ne pas cesser d'y penser, tous les jours, tout le temps. La chercher sur internet, chez une autre copinette qui travaille là-bas et ne pas la trouver. Alors le dernier lundi férié, on est allés faire les boutiques (rappelle toi : le truc qu'on peut jamais faire en amoureux puisqu'on a que le dimanche en commun) et je suis tombée dessus. Le dernier modèle, un XS. Embarqué ! Je ne peux pas encore la mettre, il fait bien trop froid, mais je sais qu'elle est là. Et ça me suffit.

  • Mon téléphone a l'air de se maintenir en vie. Il ne s'éteignait plus, ne jouait plus de musique (je crois que c'est le pire des trucs qui pouvait m'arriver) et ne tenait plus la charge. Depuis quelques jours, ça va mieux. Je suis contente, ça m'évite un achat d'impulsion sur un iPhone 5 ou un Samsung Galaxy S3 qui coûtent tous les deux méga-cher. J'espère que le fait d'écrire ça ici ne va pas me porter malheur.  Croisons les doigts et touchons du bois !

  • Hier soir, mon chéri qui regarde pour partir à Londres quelques jours avant la Floride. Ça m'envoie du rêve à fond... (bon, je ne suis jamais contente parce que je voudrai y aller trois semaines, mais franchement, c'est déjà pas mal, non ?). Reste à voir si ce n'est pas mieux de garder quelques sous-sous pour bien profiter aux USA... Hein ? T'en penses quoi toi ?

  • Je suis ouf, j'ai découvert il y a quelques semaines "Les trouvailles d'internet de Madmoizelle" (oui, je débarque) ! Moi qui ne suis carrément pas fan du lundi (= toute seule dans mon appartement congelé, ménage + courses, maintenant heures de conduite, franchement, c'est pas la joie), je me surprends à  l'attendre avec impatience juste pour quelques minutes (ou quelques heures) de rire. Le petit bonus : j'imagine très bien ma BFF se marrer comme une baleine devant... et ça, ça n'a pas de prix. 

  • J'ai arrêté mon top 3 -pour le moment- des meilleures dystopies pour ado. (Mince je me dis que je rate l'occasion de faire un article...)... D'ailleurs, je suis en train d'en lire une bien flippante (de dystopie), bien prenante, même si j'accroche moins au sujet (mais forcément c'est la bibliothécaire qui me l'a conseillé et comme je DÉTESTE qu'on me conseille un bouquin)(oui, je crois que je vais faire un travail sur moi-même). Mais quand même, je vais en faire un article bientôt, ouaiiiis \o/


C'est tout pour aujourd'hui... J'avoue, je galère à trouver des choses "positives" en ce moment. Je devrais plutôt écrire un "seven negative things", ça changerai un peu. Ah, si ! Je pourrais te raconter que je me suis tapé une méga-migraine hier qui m'a clouée au lit jusqu'à 16h et que je suis heureuse aujourd'hui de me sentir bien... 

Comme tout le monde, j'ai envie de soleil, de bières en terrasse (encore!), de petits hauts, de pouvoir emmener mon manteau d'hiver chez le pressing, d'expositions et de balades parisiennes, peut-être d'un peu de photo tiens, tout ça tout ça quoi...

Belle semaine !
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06 avril, 2013

Dictionnaire d'un amour #4.

Dissonance, nf.

Les nuits où j'ai besoin de dormir et où tu n'y arrives pas. Les jours où j'ai envie de parler et où tu ne veux pas. Les heures où chacun de tes bruits parasite mon silence. Les semaines où ils y a un bourdonnement dans l'air  et où nous faisons tous les deux semblant de ne pas l'entendre.

Photo via Tumblr
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03 avril, 2013

Bonjour le printemps !

Ou pas ?

Attention, déprime à l'horizon (moi aussi je fais mon point météo), il va pleuvoir toute la semaine prochaine. Voilà. Je peux aller me recoucher ?

Se recoucher n'est sans doute pas la meilleure solution... Je me rappelle avoir dit que j'hibernais seulement au mois de janvier et que je me motiverai par la suite... C'est assez compliqué, je dois l'avouer...

Quelques petits instantanés pour démarrer le mois ? C'est parti !

Le resto chinois du bout de la rue, délicieux et pas cher.

Un joli cadeau d'anniversaire en retard (j'ai bien fait d'attendre !)

Allez-y, la suite est aussi bien que le premier tome. Elle rentre dans mon top 3 des meilleures dystopies ado.

Petit dèj  avec mon joli cadeau que j'aime d'amour et un super magazine.

Le soleil n'est pas là ? Alors, je suis le soleil !

La marinière tant attendue, je l'aime déjà d'amour (et interdit de grossir, elle n'était plus qu'en XS)

La consécration d'un rêve : voir Mumford and Sons en concert... Trop court, trop intense, trop beau, trop envie de les revoir.

Un peu de shopping "beauté", ce qui est assez étonnant quand on me connait. Je crois que je vais me mettre à me vernir les ongles ><

Refaire un tableau d'affichage qui était dans le placard depuis bien trop longtemps. Un peu chargé mais plein de couleurs et de gaieté !

Voir Wajdi Mouawad au théâtre de Chaillot (avoir les larmes aux yeux pendant la durée du spectacle = deux heures) puis grignoter un petit bout devant la Tour Eiffel illuminée, merci patronne.

Belle semaine !
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