27 juin, 2014

Les jolies plumes - 1ère rencontre.

Ils se sont rencontrés une nuit de décembre. Ou de janvier. 
Personne ne sait avec précision à quelle heure leurs regards se sont croisés. Était-il 23h59 ? Ou minuit seulement passé d'une minute ? Laissons-leur le bénéfice du doute. Laissons-les croire que tout s'est joué en une seconde, qu'à un moment précis, un instant T, tout a changé. 
Laissons-les imaginer que tout le monde a ressenti, comme eux, ce tremblement de terre, cet orage annonciateur. Que plus rien n'avait d'importance, à ce moment là. Laissons-les, enfin, penser que tout le monde avait les yeux braqués sur eux, conscient de ce tour qui se jouait, là, dans la même pièce. 

En fait, personne n'a rien remarqué, rien senti, ni même imaginé ce qui pouvait se tramer. Personne ne s'est douté de rien. Tout s'est joué uniquement entre lui et elle, elle et lui. Ils étaient les seuls à savoir, à comprendre. (Les autres sont trop bêtes de toute façon, que pourraient-ils comprendre ?) A se demander, aussi. Peut-on tout savoir, tout saisir d'un coup de foudre du premier coup ?

Les premiers mots échangés.
Comme un signe. Une évidence, même. Le temps s'était arrêté, comme pendant un orage finalement. Chaleur, sons... Suspendus. Ils ne savaient plus que faire de leurs corps si encombrants. Tellement qu'ils sont restés là, à se regarder.

La foudre...

Photo

Les jolies plumes est un collectif de blogueurs/blogueuses, un atelier d'écriture en ligne. Le but ?  Ecrire sur un sujet donné et poster tous nos textes le même jour. A suivre, les autres contributions...

Always Chasing The Sun - Camille - Tous ces gens dans ma tête - Mademoiselle Coquelicot - Maman en devenir - Rose doit s'épanouir - I feel blue - Envie de poésie - Ma vie de brune - Carnet positif -

Belle lecture !

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25 juin, 2014

On part.

On se casse. On se fait la malle. On se barre...

J'attendais que toutes les personnes à peu près importantes soient au courant pour poster ça par ici, au cas où des yeux indélicats se baladeraient... 

Et comme c'est maintenant chose faite, je peux le dire autrement qu'à demi-mot.

ON S'EN VA. 


Je peux le crier sur les toits, je peux en parler de vive voix partout, je peux en être heureuse. 

La Nouvelle-Zélande nous appelle pour un an. En mars prochain, on sera dans un avion en partance pour l'autre bout du monde. Voilà.

Tout plaquer, boulot, appart, amis, famille... Avec un peu de larmes au bord des yeux. Pour aller découvrir de nouvelles contrées à l'autre bout du monde. 

J'en rêvais.

Et avec le mec, on va le faire. 

On ne sait pas ce que ça va donner. Du beau, sans doute. Il faut laisser tomber les prévisions et accepter que tout ne soit pas planifié. Que l'on ne sache pas. C'est déjà un bon début parce que chez nous, lâcher prise est quelque chose d'un peu compliqué.

Alors, voilà, on se lance à l'aventure.
J'ai hâte.

Photos via TumblR mais sans lien :(
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23 juin, 2014

Un week-end chez maman.

Un week-end chez maman est toujours source de stress. 
Source de stress parce que je ne sais jamais comment ça va se passer. Si elle va être bien ou pas, si on va aller se promener ou si elle va passer l'après-midi à dormir dans le canapé en me laissant en plan comme une grosse nouille. Source de stress aussi, quand je prend le train pour y aller, qu'il y a des grèves (j'avais bien choisi mon week-end!) et surtout, que je prend le train pour rentrer. 

C'est déprime x10000. 

Je suis rentrée lundi soir et j'ai encore du mal à m'en remettre. Comme d'une grosse gueule de bois, comme si j'avais picolé pendant 2 jours et demi (bon, ok, j'ai un peu picolé pendant 2 jours et demi mais avec modération!)

Photo

J'ai quand même passé un bon week-end. 
Je dois l'admettre. Je suis, tant bien que mal, arrivée plus tôt que prévu le samedi soir. Maman m'a proposé de passer "boire un verre" à un anniversaire auquel elle était invitée... J'ai accepté plus pour lui faire plaisir que par réelle envie. Je n'aime pas cette ville où j'ai grandi, je n'aime pas les gens que ma mère voit, qui me connaissent depuis que je suis gamine, avec qui je me pétais le crâne quand j'allais "au QG" les soirs de teufs (et les autres soirs aussi). Bref, depuis que je suis partie de là, moins j'y mets les pieds, mieux je me porte. 

Quand j'ai compris que le deuxième verre allait s'éterniser, j'ai pris une grande décision (merci Christophe Dédé!) : laisser tomber mes préjugés et simplement profiter de la soirée... avec eux. J'avoue ? Allez, j'avoue. Grand bien m'en a pris car j'ai passé une superbe soirée. Bon, je n'irai pas jusqu'à dire que c'était la soirée de ma vie, hein. Mais j'ai discuté, ri, bu et passé un bon moment. 

Pour cette leçon de vie : merci Christophe (encore!).

"But you are a part of this world"
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Le reste du temps s'est écoulé de manière plus tranquille. Mais maman était bien (bon, elle a quand même dormi tout l'après-midi dimanche et je me suis fait chier comme un rat mort mais je n'avais pas trop envie de rentrer chez moi quand même). Couchées tard le samedi soir, dimanche midi, le resto habituel avec ma meilleure amie et sa maman, les mêmes qu'à Noël. Les bouffes entre nous deviennent rituelles et je me réjouis de me dire qu'elles font un peu (carrément) partie de la famille. Dimanche après-midi révisions (du coup!) avec ma sœur qui passait son dernier oral de BTS mercredi. Un peu de candy crush. Dimanche soir, football en famille (j'étais ravie, moi qui adore le foot -ironie inside-).

Et lundi, re-belote, en ajoutant une séance de coiffeur... Bouffe, candy crush, télé et retour horrible qui a duré 3h30.

J'en avais les larmes aux yeux de partir. Souvent, je n'ai qu'une envie : vite rentrer à la maison, retrouver mon chéri qui m'a trop manqué. Mais là... Même si j'étais contente de retrouver le mec, j'avais une vraie pointe au cœur de les laisser. J'aurai aimé être en vacances pour passer un jour de plus là-bas. Prendre encore plus le temps de prendre le temps.

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Mamie est malade, très. Ma sœur est grande, trop. Maman va mal. Et je ne suis pas là. Je ne regrette pas, je vis la vie que je me suis choisie... à l'époque. Mais je m'interroge : est-elle la bonne ? J'ai l'impression de ne plus savoir qu'elles sont mes priorités. 

Ou alors est-ce parce qu'enfin je me suis lancée et ai annoncé notre départ à la cantonade ? J'ai envie de tout plaquer, de partir, de tout laisser en plan, tout de suite. D'avoir le temps que je veux, tant pis le travail et, surtout, tant pis l'argent. De ne pas attendre ces neufs mois avant de partir... 

Je crois simplement que je manque de patience.

Photo

Ce week-end chez maman m'aura permis (ou forcée) à m'interroger sur le sens de mes décisions... Je n'ai pas encore la réponse. Je me suis de nouveau plongée dans un livre de Christophe André sur l'estime de soi. Et dans la lecture, en général. 

Depuis une semaine, j'ai du mal à me remettre le pied à l'étrier... Espérons que je trouve vite les réponses.


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19 juin, 2014

Orlando, (presque) un an après...

Il y a un an, je n'en pouvais plus d'attendre les vacances. Je n'avais qu'un seul sujet de conversation à la bouche. Je mettais de l'argent de côté. Je décomptais les jours. Je passais mes journées à lire des forums Disney et à regarder la température à Orlando. J'appréhendais la chaleur, justement. Il y a un an, je me préparais à un immense voyage : partir hors de l'Europe, aux Etats-Unis, à Walt Disney World, mon rêve de gamine. 

Il y a 14 mois, je me prenais une claque monumentale.

J'en ai encore les larmes aux yeux quand j'y pense. Comment on était sur la sellette et comment on s'est retrouvé. Comment ce voyage a été une bouffée d'air frais entre nous, pour nous, chez nous. Comment il nous a perturbés, aussi. Combien de mois a t-on mis pour se remettre de ces 10 jours loin de tout ?

Combien de pensées par jour avant d'avoir envie de continuer de vivre ici ? Combien de fois se dire "si on était là-bas tout serait plus simple" ?
Oui, c'est tout à fait ça. Parce qu'une fois rentrés, on s'est dit qu'une autre vie était possible. Ailleurs. Pas en France. En voyage, peut-être. Dans un autre pays, c'est certain. 

Ce voyage a été un élément déclencheur pour beaucoup de choses. Je suis contente d'être rentrée pour ça, pour cette impulsion que ça nous a donné. Mais il a aussi mis à nu beaucoup de moins bonnes choses, beaucoup de mal-être, et pour ça, j'aurai aimé ne jamais revenir ici. J'aurai aimé tout plaquer, appeler la famille et dire "je ne rentre pas".

Bon, le fait est là, il a bien fallu revenir. Tant bien que mal, se refaire à la vie d'ici. Se rassurer en se disant que notre vision en est faussée puisque nous étions des touristes, que la vie là-bas n'est certainement pas meilleure qu'ici... Mais quand même. Se remettre dans le bain, travailler, penser à d'autres voyages, d'autres destinations peut-être... Penser à aller vivre ailleurs ? Pourquoi pas. 

La Floride me parait si loin. J'ai l'impression d'avoir tellement grandi, évolué, depuis. Ce voyage fait parti de moi, de ma construction, de mon évolution positive. Je me plais à dire que j'ai laissé une partie de mon âme là-bas, qu'Orlando est maintenant l'un de mes horcruxe. J'y retournerai, c'est sûr. Quand ? Impossible de le dire. Dans 10 ans peut-être, qui sait ?

En attendant, j'avais envie de poster ici quelques photos que je n'avais pas publiées avant. Pour me souvenir. Pour penser un peu à ce doux moment. A ce temps suspendu. Pour voir si je pleure encore un peu devant mon écran. Pour savoir si ça me manque autant que je ne cesse de le répéter.

Premier avion depuis au mois 10 ans... Le grand départ !
4 heures d'escale à Charlotte... C'est long !
1ère impression des USA : un burger king pour monsieur et un advil pour moi... 

1ère journée, les boutiques ! Les malls... Cette découverte !
(photo par mon chéri, on s'en doute)

Notre chez nous pour presque 10 jours.

2ème jour à Universal Studios. L'une de mes photos préférées.

Notre resto préféré : IHOP. Le maître mot du séjour ? Manger.

3ème jour : visite de "la ville".
Les pompiers américains. Et nous : les vrais touristes.

4ème jour : la mer, à Daytona Beach. Le rêve.

Les 6 jours suivants : Disney. Hé oui. 

Le rêve de gamine est là. Sous mes yeux.

Chambre Petite Sirène à l'hôtel pour finir en beauté. La fin est proche.

Dernier resto et moment dans les parcs. Le rêve se termine, demain, c'est le départ.

Dans le bus qui nous ramène à l'aéroport... Fini le séjour de rêve et retour à la réalité.



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12 juin, 2014

Avez-vous déjà lu...

Ma copine Laura est à l'honneur sur le blog ces derniers temps... Puisque je lui ai aussi piqué ce (petit) questionnaire...

Avez-vous déjà lu ...


En marchant ? Tous les jours, surtout le matin, sur la route du travail. Mais surtout quand un livre me plait et que j'ai envie d'en lire le plus possible avant de travailler/rentrer à la maison.

Pendant votre pause déjeuner ? Rarement car je ne suis jamais seule quand je mange (au travail, avec le mec ou avec des amies). Et quand je suis seule, si je décide de lire, j'ai du mal à viser ma bouche... 

Un livre d'une traite ? Les Danse! que j'adorai quand j'étais jeune ado et que je dévorai en à peine une heure.

Dans votre bain ? J'aime pas les bains.

Plusieurs livres en même temps ? Oui, et je le fais toujours. J'en ai 4 en cours en ce moment mais je suis sur plusieurs genres en même temps : chroniques, développement personnel, titre en anglais, roman.

Un livre avant de voir l'adaptation cinématographique ? Souvent, oui. Puisque je lis (presque) tout ce qui me tombe sous la main (enfin, moins qu'avant quand même). Et que je suis beaucoup moins ciné que lecture.

Un livre après avoir vu l'adaptation cinématographique ? Je n'ai pas d'idées comme ça, mais je suppose que oui. Ah si ! Le Seigneur des Anneaux mais j'ai trouvé ça un peu nul en bouquin. J'avoue tout !




Deux fois (ou plus !) le même livre ? Forcément, pour commencer Harry Potter. Mais je dois avouer que c'est moins courant maintenant que je suis libraire. Il y a tellement de choses à lire que j'ai l'impression de perdre mon temps à RElire.

Aux toilettes ? Beaucoup avant, moins maintenant. J'allais me planquer aux toilettes avec mon bouquin gamine pour ne pas débarrasser la table. Ahah. Mais maintenant le mec n'est pas fan de l'accumulation de livres aux toilettes, à mon grand désespoir.

Dans les transports en commun aux heures de pointe ? Forcément. Matin et soir. (sauf quand j'écoute Allô la Planète ou que je dors)


Toute une série d'affilée ? Hunger Games, trois soirs de suite.

A la place d'aller à un rendez-vous/une soirée ? Oh que oui ! Surtout que j'ai eu plusieurs grosses périodes où je ne sortais pas du tout ^^.

Les premières pages d'un roman dans une librairie en étant captivé : passage en caisse indispensable ? Oui, parfois. Mais je fonctionne beaucoup à la couverture. Parfois j'achète des trucs que je finis par ne pas lire parce que je n'accroche pas, juste parce que j'ai aimé la couverture ou le titre. 

A des heures improbables ? Mais qu'est-ce que cela veut dire, "des heures improbables" ? Bien-sûr ! Heures improbables pour moi : le petit matin.



En prétendant faire autre chose (travailler/écouter en cours/...) ? Oui, surtout au lycée, où j'ai vraiment commencé à décrocher des cours. Et puis ne parlons pas des lectures en amphi, à la fac. Et pendant les "cours rayons" du diplôme de libraire.

Un livre que tout le monde a aimé sauf vous ? La liste de mes envie - Grégoire Delacourt. (allez, avouez, c'est nul à chier comme livre ?!)

Un livre que tout le monde a détesté sauf vous ? Euuuh... La colle.

Essayer de lire dans une autre langue parce que attendre c'est trop long ? J'ai lu les trois derniers tomes d'Harry Potter. Je me demande encore comment j'ai fait, vu que je n'arrive quasiment plus à lire en anglais maintenant. 

Un livre dont vous n'aviez jamais entendu parler avant de le tenir dans les mains ? Beaucoup.

Un livre si merveilleux que vous ne pouvez pas vous empêcher d'en parler à TOUT LE MONDE ? Il y en a plein, vu que c'est mon quotidien au travail... Je dirai Loving Frank de Nancy Horan chez les adultes. Et Divergente de Véronica Roth chez les ados.

Un livre si merveilleux que vous aimeriez le garder rien que pour vous ? Aucun, je suis pour le partage. Pour qu'on puisse pleurer tous ensemble !

Un livre plus gros qu'HP 5 (qui compte 976 pages) ? Là, comme ça, je sais. Il fait combien de pages le dernier livre de T.C. Boyle ? (San Miguel)

Tous les livres d'un auteur ? Oui, je pense. Surtout ceux qui n'ont fait que des séries: Véronica Roth, l'auteure de Divergente, par exemple. (je triche, là, non ?)

Un roman qui vous a fait rire ? Il y en a eu. Mais je n'ai pas d'exemple précis, je lis beaucoup de livres assez tristes avec quelques moments d'humour. Le dernier devant lequel je me suis esclaffée était La Malédiction Grimm de Polly Shulman.

Un roman qui vous a fait pleurer ? Plein. Je pleure beaucoup quand je lis. Quoique, je pleure beaucoup DANS L'ABSOLU. Pour répondre à la question, dernièrement, le troisième tome de Divergente... Et Nos étoiles contraires de John Green.

Un livre qui vous a fait sortir de votre zone de confort ? Je vais laisser la même réponse que ma comparse, à qui j'ai volé ce joli questionnaire : Il faut qu'on parle de Kevin de Lionel Shriver. Tout simplement, horrible.

Un livre auquel vous n'avez rien compris ? Si je ne comprends pas, je laisse tomber. J'ai pas le temps moi !

Un livre parce que la couverture était jolie ? Oui souvent. Surtout les titres en anglais, je ne peux pas m'en empêcher, je craque à chaque fois... Et puis ils finissent dans ma bibliothèque, jamais lus.

Un classique, tout en appréciant votre lecture ? Ça doit être possible : j'adore Jane Austen (et j'ai même pas encore tout lu !)

Un livre qui rassemble plus de cinq points de ce test ? Oui, beaucoup.

Et vous, avez vous lu ?...
Je ne "taggue" personne, hein, le prend qui veut... Si jamais, postez moi le lien en commentaire, que je sache un peu comment ça se passe chez les autres.


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09 juin, 2014

Un joli conte. (concours)

***
Voici les résultats du concours !


C'est Laura du blog Aimer les dimanches qui gagne, j'en suis ravie ! (décidément, tu es à l'honneur sur tous les plans ici !)

***


Si tu traînes un peu par ici, tu connais déjà Un Joli Conte...

Pour faire court pour les retardataires, parce que je suis sympa : Un Joli Conte, c'est la belle histoire de May du blog Vie de Miettes et de Laetitia du blog Cliclachop.

Un contenu poétique, de belles photos, de magnifiques textes, des supers invités, un magazine pensé et fait main. Que du bonheur, non ?



Moi, je le lis depuis le début et je suis toujours enchantée. En bref, je suis une fan de la première heure. Et c'est pas près de changer ! Comme les bons vins, Un Joli Conte se bonifie avec l'age et les numéros sont plus beaux les uns que les autres.

Bon, allez, je ne vous fait pas lambiner plus longtemps... !
Avec mon propre exemplaire, May m'en a envoyé un à faire gagner ici...

J'arrive après la bataille, il ne reste qu'UN exemplaire encore en concours et il est chez moi, tadiiiiin ! (je rigole, j'en sais rien)

Pour participer, il suffit de me laisser un petit commentaire par ici en me racontant, je sais pas moi, une histoire drôle ou triste, ou en me parlant de la dernière lecture qui vous a touché.

Je vous laisse jusqu'au dimanche 15 juin minuit pour participer, je tirerai au sort lundi dans la journée ou mardi matin.

Oh, et un partage sur Twitter ou FB n'est pas de refus, même si ça changera rien pour vous.


En voilà, une belle semaine qui commence ! 

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04 juin, 2014

L'amour.

L'amour. C'est lui, c'est moi. 

Tout a commencé sur un forum, un forum de "teuf", de rave-parties où on allait tous les week-end. Pas de mots échangés en ligne, juste un arrêt un peu plus long que les autres sur sa photo de profil. 

On s'est rencontrés dans la vraie vie, ados, quelques semaines plus tard, dans une soirée pas comme les autres. "Before" dans un bar, je me rappellerai tout ma vie de ce moment où l'on s'est croisé dans les escaliers de la salle et on l'on s'est reconnus. Oui, reconnus, c'est le mot, celui avec cette dimension supérieure. Celui qui veut dire que c'était lui et moi, que le temps s'était arrêté... Un timide "salut" et chacun repartait de son côté.

Cette soirée avait un goût d'irréel. Je pourrai aller encore dans cet ancien immeuble EDF désaffecté les yeux fermés. Je me rappellerai toute ma vie de mon mec du moment qui m'a dit : "je voudrai te présenter un ami". Je me rappellerai toute ma vie que l'ami en question... C'était lui. Je me rappellerai toute ma vie de comment j'ai soudoyé mes copines la semaine d'après pour aller à la même soirée que lui (et du coup, pas la même que mon mec officiel...), je me rappellerai aussi toute ma vie de ce pote qui m'avait dit en le voyant : "Lui, il est amoureux de toi, c'est sûr".

Ça a commencé comme ça, comme une évidence. Comme dans un roman. C'est après que les choses sont devenues moins évidentes. La passion était toujours là, mais peut-on vivre uniquement de passion ? On s'est quittés aussi rapidement que l'on s'est rencontrés. Aussi douloureusement que l'on était tombés amoureux l'un de l'autre. 

S'en est suivi quelques années d'errances, ensemble, pas ensemble... Quelques années compliquées. Et puis un jour, j'ai pris une grande décision. L'une de celles qui enlèvent un poids, qui changent la vie. 

On s'est revus, cette fois, pour ne plus se quitter... Enfin, pour le moment, et pour une bonne paire d'années, j'espère. Ce n'est pas toujours facile, on est très différents l'un de l'autre mais en même temps tellement semblables. On apprend chaque jour à vivre ensemble, à composer avec les petits travers de l'autre. On se dit souvent qu'on est de grands ados qui nous entraînons à vivre comme des adultes. On se dit souvent, aussi, qu'on est si bien tous les deux, si tranquilles. 

Cet appartement même s'il nous cause beaucoup de soucis et de prises de tête est notre havre de paix. Vivre ensemble a été l'une des plus belles décisions que l'on ai pu prendre. Et j'espère que celle de partir tous les deux sera aussi la bonne. Enfin, je n'espère pas. J'y crois. 

Parce que c'est lui et c'est moi.

Je me demande souvent si on a l'air de s'embêter ensemble au resto, par exemple. Il y a quelques semaines, j'ai eu ma réponse. On m'a fait la plus belle des réflexions que l'on puisse me faire : "T. & Moi, on est trop jaloux de vous, vous êtes ensemble, sans jamais vous coller et vous avez toujours une attention l'un pour l'autre, vous être trop beaux."

Tout est dit, non ?

Cet article a été inspiré par ma talentueuse amie, Laura, du blog Aimer les dimanches.












(pour compter les années, il suffit de compter les paires de lunettes...)
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02 juin, 2014

J'aime.

Quoi de mieux pour commencer la semaine, que de se plier à un petit exercice de réflexion personnelle, valorisant, et qui donne le sourire ? Pour suivre la lignée de Célie, Camille et Mélanie, je me suis, moi aussi lancée dans l'exercice.
Ce n'est pas chose aisée. 

Je crois qu'on a plus tendance à savoir ce que l'on aime pas et à l'exprimer, plutôt que ce que l'on aime. Alors que l'on devrait plutôt se focaliser sur les belles choses, non ? On en revient toujours à la même idée : profiter des petits moments de la vie, les plus jolis... 

Alors... 
J'aime.

Le matin, mon ordinateur, mon café et me réveiller, tranquillement, à la lecture de mes blogs préférés.
Ouvrir grand les fenêtres de l'appartement pour faire un courant d'air, et me croire au bord de la mer.
Lire, allongée par terre sur la moquette.
Sentir. Tout. Le printemps, la pluie, l'odeur de "dormi" de ma chambre, les oignons/les poivrons qui cuisent, le vent, la boulangerie, les livres neufs. Et je pourrais continuer comme ça encore longtemps.
Colorier devant la télé.
Marcher, partout. Dans la forêt, dans la rue, mais surtout le nez en l'air.
Planifier des vacances, budget, trajet, choses à voir, mais surtout les restos.
Dormir avec maman les rares fois où je vais quelques jours chez elle. 
Dormir, aussi, toute seule, en boule bien AU MILIEU du lit, les rares fois où le mec n'est pas là.
Collectionner les photos sur Tumblr et Pinterest.
Mon travail, cette sensation de ne jamais travailler mais plutôt de faire ce qu'on aime, avec sourire et bonne humeur.
Les sourires du mec, quand, pour un instant, il cesse de se bouffer pour le monde et qu'il est là, présent.
La pluie après plusieurs jours de soleil. Le soleil après plusieurs jours de pluie.
Cuisiner, un peu, pas trop. Surtout le lundi, et surtout des gâteaux. 
Manger, surtout. Plutôt salé, mais aussi sucré, quand même, un peu.
Faire des listes. De choses à faire, d'envies, de rêves. Et les perdre.
Etre entourée de livres. L'un de mes plus grands bonheurs.
L'idée d'un voyage au long cours qui se profile à l'horizon. 
Les musées, et leurs ambiances si particulières. Feutrées.
Les sourires et les mercis de mes clients pour mes conseils de livre. Booster d'égo x1000.
L'amour et la présence du mec, chaque jour. Se rendre compte de tout ce que l'on a vécu depuis toutes ces années, voir comme on a pu transformer tout ça en quelque chose de beau et fort. J'en suis chaque jour soufflée.
Ma famille, quand même un peu, même si ils m'énervent plus souvent que je ne ressens d'amour pour eux.
Ma meilleure amie et sa mère, aussi. Qui font partie de cette famille au même titre que les cousins et les tontons/tatas.
Les copines de Twitter et nos échanges quotidiens. Source des grands bonheurs et sourires.
La vie, pour son lot de surprises. De joies et de tristesse. Mais, la vie, quoi.

Photo
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