21 août, 2015

J'ai testé pour vous... Le (la ?) Black Out Poetry !

Mais, Black Out Poetry, qu'est-ce que ça veut dire ?

J'ai découvert ce concept via le site de Natasha : Echos verts dans un article qui parlait de créativité et surtout de moyens simples de créer et, donc, de se ressourcer.

Depuis que je suis arrivée ici, d'autant plus depuis que l'on garde la maison et que je vis à 7km de la première ville, sans voiture, je me suis mise dans la "création". Attention, je ne viens pas dire que je fais des choses de fou. Mais j'essaie de me recentrer sur ce genre de pratique, qui me permettent de penser à autre chose et que je ne prends jamais le temps de faire en France.

Le principe du Black Out Poetry est de transformer des textes de journaux, magazines... en poèmes ! Il faut sélectionner des mots, et barrer le reste du texte pour qu'il ne reste que ceux-là.

Il y a plein d'exemples sur internet et notamment sur Instagram (mon petit chouchou, vous vous en doutez), certains font même des créations incroyables, colorées, et bien dans le thème.



Ce qui n'est pas mon cas pour le moment. 

J'ai commencé avec des textes courts dans le Néon que j'ai ramené de France pour prendre l'avion, même si pas forcément funky, et je dois dire que ce n'est pas si simple. Il faut admettre que j'ai un petit problème de "lâcher prise" puisqu'il y a des fautes, du coup... Et je me contente pour l'instant des textes barrés en noir, le temps de prendre un peu plus la main. 

Je vous montre ce que j'ai fait ?

Après votre mort, 
Chanceux, 
Nos domaines, non revendiqués,
Vos héritiers, 
Comptent plusieurs œuvres,
Heureux.

Février noir avoisine les produits parfumés à l'ambre gris, rares.
La chute principale : conséquence désastreuse désirée.

Les poissons à l'envers dans les cours d'eau
Sur l'île, 
Caféine,
La pollution écologique considérable,
Ne se souvient jamais de rien.

Ce sont mes trois premiers poèmes. Je suis assez contente de moi, je n'aurais jamais réussi à trouver ce genre de choses moi-même, même si, comme je l'ai dit, ce n'est pas si facile, l'appui des mots "imposés" est vraiment nécessaire. Bon, ce n'est pas très gai, je vous l'accorde, mais j'ai au moins essayé (aha).

Et vous, poésie ou pas ?


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18 août, 2015

Ce que la sophrologie a changé en moi.

Des mois que j'essaie de taper cet article et que je bloque. Des mois que je ne sais pas comment m'exprimer, comment écrire que la sophrologie m'a fait plus de mal que de bien. 

Tout d'abord, loin de moi l'idée de diaboliser cette pratique, elle m'a fait beaucoup de bien sur le moment, j'ai appris de bonnes techniques de respiration et je me suis initié à la méditation. Je pense simplement ne pas avoir "terminé"... J'essaie de ne pas me blâmer, la vie est ainsi faite de choix et de renoncement.

Je m'en veux, de m'être lancée dans cette remise en question sans avoir les moyens financiers qui suivent. J'en veux aussi à la praticienne qui ne m'a pas prévenue des risques d'un arrêt aussi brusque... Je crois que c'était aussi une partie de son boulot.



J'ai commencé la sophrologie pour me détendre alors que je passais le permis. Je l'ai raté une première fois, ait pris la décision de passer en automatique et l'ai eu à la deuxième tentative, détendue. Est-ce que la sophrologie a joué un rôle là-dedans ? Je ne pense pas. J'en étais persuadée quand j'ai reçu le fameux papier "admis" mais avec le recul, je pense que ça n'a rien à voir. Ce permis, je ne le dois qu'à moi-même et à ma décision de le passer en boîte automatique, et non pas manuelle.

Comment quelque chose qui m'a fait autant de mal par ailleurs aurait pu m'aider à avoir ce précieux sésame ? Vous avez 4 heures. 

J'ai toujours été une personne très angoissée, j'ai toujours eu peur de tout. Mais j'ai appris à vivre avec ces phobies, de la bonne manière ou non, j'ai décidé de cesser de m'écouter et de passer outre. Je vis chaque jour avec mes peurs. Ma peur de me blesser et d'aller à l'hôpital ne m'a jamais empêchée de sortir, de cuisiner... Ce n'est peut-être, sans doute, pas la bonne solution, mais j'ai tout enfoui en moi et j'ai décidé de vivre comme n'importe qui (ou à peu près).

La sophrologie a tout fait ressortir. Toutes mes phobies. Toutes celles qui auraient pu être handicapantes mais que j'ai empêché d'être. Ma peur de me blesser : je n'arrivais même plus à sortir un plat du four, tellement j'avais peur de me brûler. La peur des hôpitaux et des médecins : je me suis interdit d'aller voir le médecin malgré une infection et des douleurs au ventre incroyable, parce que j'étais persuadée qu'il allait m'envoyer à l’hôpital. Ma peur des insectes. Toutes. Mes. Peurs.

Je suis devenue aussi beaucoup plus sensible, beaucoup plus à fleur de peau. Je suis déjà quelqu'un qui pleure beaucoup, notamment quand je suis en colère. Mais je me suis mise à pleurer pour tout. Colère, joie, bonheur, tristesse... Je n'en suis toujours pas revenue pour le moment.

Depuis que je suis en Nouvelle-Zélande, j'ai beaucoup de temps pour penser à moi et pour me remettre d'aplomb. Mes phobies vont mieux, j'apprends de nouveau à vivre avec. Même si je suis capable de me déclencher une crise d'angoisse pour un mal de ventre, parce que je pense que j'ai l'appendicite... 
J'ai aussi beaucoup de temps pour réfléchir, et je me rends compte, que, non, la sophrologie ne m'a pas fait de bien. Pas du tout.

Je suis très "bon public" pour ce genre de choses, je pars très vite et je pense que c'est ce qui m'a aussi joué des tours. Impossible pour moi de commencer une "thérapie" de la sorte et de ne pas la terminer. J'ai ouvert la boîte de Pandore et il me faut régler mes problèmes un à un. 

La question ne se pose pas ici, je n'ai pas l'argent, ni l'envie de reprendre des séances, surtout pas en anglais. Mais je me suis mise à la méditation, j'en ai déjà parlé, et au yoga depuis quelques semaines, je réapprends à vivre avec mon corps et à m'accepter (j'avais écrit "me tolérer", révélateur, non ?) comme je suis. 

Et vous ? Des bonnes, mauvaises expériences ? Yoga, méditation ? Rien du tout ? Dites moi tout :-)
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11 août, 2015

Petits bonheurs néo-zélandais.

Puisqu'en ce moment le moral n'est pas au beau fixe, plutôt que de vous embêter et de rabâcher avec l'article "déprime" en brouillon. Grâce à l'intervention éclairée de ma copine Laura, j'ai décidé de me pencher sur le côté positif de la chose...

Et donc de lister mes petits bonheurs quotidiens.

Quoi de mieux que de parler bonheur pour ramener le bonheur ?

  • Prendre le temps d'apprendre le yoga. Que ce soit 10 minutes ou 1 heure, essayer, chaque jour.
  • Méditer, ce qui, il faut encore une fois le dire, me fait un bien incroyable.
  • Promener le chien et prendre l'air.
  • Cuisiner et tester de nouvelles recettes.
  • Remplir mon carnet de voyage.
  • Avoir le temps de lire en anglais.
  • Faire la sieste.
  • Apprendre à aimer la nature.
  • Faire un peu de photo argentique (histoire d'utiliser tous ces films que j'ai embarqués dans ma valise).
  • Travailler et promouvoir les blogs (un peu, faut pas pousser).
  • Rester en pyjama toute la journée.
  • Regarder des vidéos de booktuber (si vous avez des comptes favoris, je suis preneuse, c'est surtout la répulsion/fascination qui m'anime, j'espère comprendre un jour).
Et vous, quels sont vos petits bonheurs ?





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07 août, 2015

Et toi, quel âge as-tu ?



Hier, je regardais une émission australienne sur la télé néo-zélandaise. Un truc un peu nul, une télé-réalité qui va sans doute arriver sous peu dans nos contrées européennes : Married at first sight, ça s'appelle. 
Le principe ? Des psys choisissent deux personnes qu'ils marient sans qu'elles ne se soient rencontrées, s'en suit lune de miel, vie de couple, rencontre des parents... Je trouve ça vraiment nul, sans réel rebondissement... Bref, là n'est pas la question, j'essaie d'améliorer mon anglais (l'excuse).

Hier, alors que je rêvassais devant la télé, je me suis rendu compte que certaines personnes qui participait à l'émission avait à peu près mon âge... Et parfois, je me sens tellement en décalage. 

Ça m'a surtout frappé quand je me suis rendu compte que cette femme qui fait des crises à son partenaire n'avait que 5 ans de plus que moi. 5 ans. Et qu'un jour, j'allais arriver à l'âge qu'elle a, et comment je serai ?

Aujourd'hui, je suis là. J'ai 26 ans. Je ne suis pas trop mal dans mes baskets, quoique sujette à la déprime, à la dépréciation de moi-même. Je n'ai pas de boulot, je me plains beaucoup sans forcément changer les choses, même si j'y travaille. Je rêve de changer de vie, encore, même si je l'ai déjà fait, plus ou moins. Je suis persuadée que je ne veux pas d'enfants, en tout cas pas pour le moment, on verra dans 10 ans. Et encore moins me marier, à part pour un visa. 

Je crois que je suis encore très jeune dans ma tête, j'ai surtout envie de le rester. Et je crois que c'est en ne se prenant pas la tête à ce sujet que ça se passe. D'ailleurs, c'est juste l'objet d'un article, je ne pense pas en permanence à mon âge... 

Je me rend de plus en plus compte que l'âge est dans la tête. Ma mère me l'a souvent répété, "je ne crois pas avoir 40/45/50 ans, l'âge c'est dans la tête". Je ne la croyais pas, je me disais qu'il y avait forcément un moment où tu pensais comme un "vieux" (ouh le cliché). Mais force est de constater que quand on me demande mon âge, j'ai toujours un petit temps d'adaptation, je calcule en fonction de l'âge de ma soeur, même si ça ne marche pas forcément. 

Et souvent, spontanément, je dis que j'ai 22 ans. 
Je me demande ce que je vais ressentir quand je passerai le cap de la trentaine. Celui des 25 me faisait flipper par mal, je pensais que j'allais déprimer. Et puis, en fait, quoi ? Je voulais réaliser un tas de trucs avant mes 25, mes 30 ans... Et puis ce ne sera pas le cas. Le temps passe et on s'en fiche finalement. La vie continue, et que l'on ait 25 ou 48 ans, il faut en faire ce que l'on veut. Et surtout profiter du moment présent.

Facile à dire ?

Et toi, c'est quoi ton vrai âge ?
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04 août, 2015

Bali, c'est fini.



Bali. Cette non-envie d'y aller. Et puis. Subjuguée. La chaleur et l'humidité à l'arrivée. Descendre de l'avion directement sur le tarmac. Ce joyeux bordel. Les volcans au loin. Disparus dans les nuages. Les offrandes partout sur le sol. Leur odeur. Leur odeur que je n'oublierai jamais. Les demandes tous les mètres pour des choses aussi variées que des taxis ou des massages. Des massaches. L'accent des balinais quand ils parlent anglais. Comment plus personne ne parle anglais dès que l'on s'éloigne un peu des villes. Les librairies bien fournies. Les maisons qui sont aussi des temples. Ne jamais savoir où regarder. Tellement de choses à voir et à intégrer. La première fois sur un scooter. Ce sentiment de liberté qui, à lui seul, me fait jurer que j'ai bien fait de tout plaquer. Rien que pour ça. La nourriture indonésienne. Les petits déjeuners. Le nasi goreng et les brochettes sauce cacahuètes. Les verres tous les soirs avec les copains. Le programme pas respecté parce qu'on préfère passer du bon temps entre copains. Manger, beaucoup. Connaitre la ville par cœur au bout d'une journée. Être malade à cause du bateau et casser son appareil dentaire. Traverser un pont suspendu en scooter, sans casque. Les gens serviables mais qui attendent des choses en même temps, genre, qu'on les paye. La vie qui ne coûte rien. La religion omniprésente. Surprendre notre logeur en train de faire du yoga. On reviendra, dis, on reviendra ? L'envie d'en découvrir toujours plus mais ne pas avoir le temps. Et se laisser vivre, si doucement. La grande remise en cause de la fille qui pensait ne pas aimer l'Asie. Aimer la vie, le bruit et le bonheur alors qu'il n'y a presque rien. Cette leçon de vie, de ceux qui vivent avec peu.





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