30 janvier, 2015

Le bilan lecture #4 : Octobre à décembre.




Reprenons le cours des publications... 
Plus encore aujourd'hui qu'hier, il est indispensable de se focaliser sur le positif et ne pas laisser le négatif gagner et prendre le pas sur le reste.

2014 est terminée, vive 2015 !

J'aurai aimé vous faire un bilan mais j'ai passé une année somme toute banale, avec des hauts et des bas, comme tout le monde, non ?

Une belle année, remplie d'une décision importante qui approche à tous petits pas et qui a pris tout la place depuis quelques mois : nous partons dans 42 jours !



Je ne pensais pas publier ce dernier article de mon bilan lecture de l'année, pas le temps, pas l'envie, et surtout le défi de terminer 100 livres dans l'année pas atteint mais qu'importe. Je n'en suis pas SI loin, et je ferai mieux à un autre moment. En tout cas, j'en ai commencé bien plus que 100 même s'il y en a un certain nombre que je n'ai jamais terminé !





J'ai un scoop : ce ne sera sans doute pas en 2015 que ce défi sera réalisé, mais je reprendrai la lecture après mon retour... ! Ou pas ! Peut-être que ce seront des années de routine de lecture qui passeront à la trappe, qui sait ?!


En tout cas, je crois que je suis déjà un peu partie... J'ai du mal à me concentrer sur ce que je fais, et je deviens de plus en plus "je-m'en-foutiste" genre "pas grave, dans moins de deux mois je ne serai plus là". On remarquera déjà ma difficulté à m'exprimer à l'écrit. 

Doooonc ! 
Qu'est-ce qu'on a lu ?

15 livres, ce n'est pas beaucoup. On arrive donc à 82 titres pour l'année... C'est pas si mal ?

13 titres jeunesse. On ne change pas une équipe qui gagne. Je commence d'ailleurs l'année sous les meilleurs hospices avec encore un titre jeunesse.
On ne change pas une équipe qui gagne... Je me répète ?
C'est parce que je suis crevée, m'en voulez pas...





D'ailleurs, je posterai peut-être un article avec les livres que j'emporte pour le grand voyage, qui sait.


Bref. Je vais y arriver...
Pour la dernière, je teste une nouvelle mise en page pas hyper concluante ni satisfaisante, mais on s'en contentera...
Je ne poste que les photos des livres lus. Peut-être un petit commentaire si jamais vous le voulez, n'hésitez pas à demander ! Mais je ne vais pas rentrer dans les détails.

Juste un petit mot sur Dans son propre rôle de Fanny Chiarello, dont je ne trouve pas une photo suffisamment correcte... Dans le même ton que son précédent roman, Une faiblesse de Carlotta Delmont, j'ai passé un bon moment de lecture :-)

C'est parti !


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26 janvier, 2015

Les phrases qui me prennent le chou.

Pour commencer la semaine, cette nouvelle aventure... Ralons, un peu, juste un peu, ensemble !

Je suis contente de partir, de quitter ces personnes qui m'entourent, proches ou lointaines, qui ne cessent de me sortir des banalités affligeantes. Ben quoi ?! Il faut bien contrebalancer la boule au ventre et les larmes aux yeux (et la non-envie de partir, parce qu'il faut l'avouer, on est bien chez papa-maman)...

Je me rends compte, jour après jour, que je ne suis pas en adéquation avec mes clients (tout autant que je les adore) et avec mon entourage niveau "politique" et "société"... C'est quelque chose dont je me rends particulièrement compte avec l'histoire de Charlie Hebdo.

Ces gens qui pensent que vous pensez comme eux, qui vous assènent les choses comme des vérités générales, sans se demander une seconde si vous n'allez pas être heurté par leur avis... Je vais un peu loin, je ne suis pas foncièrement "heurtée" mais tout le monde ne pense pas de la même manière, et il serai de bon ton, parfois, de s'en souvenir.

Cette longue introduction comme d'habitude, pour en venir à un sujet moins sensible en ce moment : les questions et/ou affirmations que l'on sors à mon sujet.

Photo
J'en avais déjà parlé dans un vieil article, que vous êtes libres de retrouver, mais j'ai toujours été prise de court par les questions au sujet de mes tatouages.

La pire question du monde : Ce sont des vrais ? (accompagnée d'yeux ronds comme des billes). Ma réponse habituelle : Non, ça m'éclate de me coller des décalcomanies partout sur le corps.

Seriez-vous étonnés si je vous annonçais que la pire question du monde est en train de se faire détrôner par une autre pire question du monde ?

Je vous la donne en mille, elle peut se poser en question, donc, ou en affirmation : Mais vous partez parce que vous avez trouvé un boulot ? ou plus agaçant encore : Vous partez parce que vous avez trouvé un travail là-bas, en fait.

Euuuuuh. Comment dire ? 

Non, non, non, et re-non, je n'ai pas de boulot sur place. A croire que travailler est une fin en soi. Je pensais pareil jusqu'à il y a peu. Et puis... non ! La vie, ce n'est pas le travail. La vie, c'est plein d'autres choses, mais ce n'est certainement pas le boulot !

Je suis réellement scotchée du fait que personne ne s'imagine une seconde que je quitte mon boulot pour découvrir d'autres choses. Qui passeront sans doute par des petits boulots parce qu'on a pas les finances pour tenir un an, c'est clair, oui, mais pas que. Et puis les petits boulots ne seront certainement pas le but premier de ce voyage... Nous partons d'abord pour découvrir une autre culture, d'autres paysages, un autre mode de vie...

C'est si impensable dans notre bonne petite société ?
Si compliqué de comprendre qu'un peu d'ailleurs ne peut pas faire de mal ?

Photo
Ça y est, on est ensemble depuis 4 ans, on se connait depuis qu'on en a 18, on vit ensemble depuis 3, on a tous les deux un boulot stable (enfin plus maintenant, vu que nos deux démissions sont posées), tout ce que les gens attendent, c'est un mariage et un bébé. Allô ! Tout le monde ne veut pas d'enfants, et, non, je ne crois pas que je serai plus prête à en avoir quand je serai rentrée d'un an à l'étranger...

Tout simplement parce qu'on est pas encore partis, qu'on ne sait pas encore ce que l'on fera dans plus d'un an...

Voilà pour le petit coup de gueule du lundi matin :-)
Mais, promis, promis, je prends plein de photos à la con avec mon nouveau petit bébé d'appareil photo donc je reviens avec un article plus léger, plein de petits bonheurs !
A très vite !
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16 janvier, 2015

Vendredi, c'est cadeau !

Petit bonheur du jour.

Recevoir, enfin, cette semaine, le cadeau de Noël très à la bourre du mec... (mais c'est pas grave, je lui avais fait un petit bon cadeau dessiné)

On a bien fait d'attendre, c'est une bandoulière d'appareil photo faite main absolument superbe. On peut choisir la couleur du cuir et de la petite languette sur laquelle on fait écrire ce que l'on veut. Et on choisi aussi le motif qui apparaitra sur la bandoulière, trop top !

Je regrette presque de ne pas en avoir pris une pour moi.

La boutique Etsy, c'est par ICI :)





A bientôt pour d'autres petits bonheurs.

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14 janvier, 2015

Les 5 blessures...

...qui empêchent d'être soi-même. (Lise Bourbeau)

Je suis à fond psychologie en ce moment. Depuis Christophe André, j'ai envie de changer les choses, de voir la vie différemment, d'évoluer, de grandir. En bien. 

Samedi dernier, quand maman est venue à la librairie, on a regardé quelques livres et on est tombées sur celui-ci qui nous semblait plutôt intéressant. J'en ai donc commencé la lecture mercredi... Et je poursuis.



Le principe (en trèèès gros) ? L'auteur nous dit que 5 blessures "de base" peuvent survenir pendant notre enfance : l'abandon, le rejet, l'injustice, la trahison et l'humiliation. On se créé un masque pour cacher nos blessures, mais nos réactions ne sont pas les bonnes et, surtout, notre corps est marqué par nos blessures psychologiques (morphologies, maladies)(même nous ne nous en rendons pas compte).

Toujours selon l'auteur, la blessure est infligée par l'un ou l'autre des parents (c'est selon) parce qu'il a lui-même vécu ça. Et nous infligerons la même chose à nos enfants, si nous n'évoluons pas. Je suis assez d'accord avec cette idée. Le même principe que les secrets de famille dont il vaut mieux parler si on ne veut pas que ça se reproduise... Ma mère a déjà tenté de briser le cycle, et j'espère que ce sera suffisant (ahah!). 

Je n'ai pas tout lu, et je ne pense pas le faire. Il y a certaines blessures qui ne me concernent pas, dans lesquelles je ne me reconnais pas. Heureusement! Mais je dois avouer que je trouve quelques similitudes avec mes personnalités multiples chez les abandonnés (donc les dépendants) et chez les rejetés (donc chez les fuyants). 

Merci pour moi, je ne suis pas TOTALEMENT comment décrit dans le livre. Je crois que je serai un peu plus en panique sinon. Mais les "symptômes" ne sont pas tous présents selon le degré de la blessure et l'avancement du travail sur soi. Je ne me suis pas encore penchée sur le chapitre qui nous aide à nous sortir de ces carcans mais ça ne saurait tarder. 

Ce que j'ai un peu moins aimé dans le livre, c'est cette dimension "mystique" toujours un peu présente et que l'on retrouve souvent dans les livres de psychologie, je trouve. Ici, notre âme est destinée à vivre plusieurs vies avec la même souffrance tant que nous n'aurons pas connu l'Amour qui nous sauvera... Hm hm, moi qui ne croit pas du tout à une vie après la mort ou à une quelconque réincarnation, je suis servie... 

Outre ce(t)(petit) aspect, je trouve que c'est un livre très intéressant, qui permet d'observer une autre manière de penser, et, pourquoi pas, de panser, ses blessures. Justement. 

Et toi, tu connais ? Tu as lu ?
Tu as pratiqué ? Tu es d'accord, ou pas ?

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12 janvier, 2015

J'ai mal.

J'ai mal à la France. 

Mercredi, j'étais au boulot, encore innocente. En plein service... Et puis mon portable m'a envoyé plusieurs notifications Twitter me disant que mes contacts étaient beaucoup à parler de #CharlieHebdo, j'ai trouvé ça étrange, ai cliqué et suis tombée dans une tristesse sans fond...

Sur le moment, je n'ai pas compris. Comment Charb et Cabu avaien-ils pu mourir en même temps, ils étaient malades ? 

Pour moi, Charlie Hebdo, c'était le truc un peu graveleux que je n'avais pas le droit de lire, gamine. 
Et c'était parfois le journal qui allait un peu loin dans les caricatures... Mais bon, après tout, ils faisaient bien comme ils voulaient. 

Pour moi, Charb, Cabu et Wolinski, c'était un peu les "beaux livres" qu'on prenait à Noël à la librairie, histoire de, mais qu'on ne vendait pas forcément dans mon petit village de bobos hyper cathos.

Je ne suis pas devenue subitement Charlie, grande défenseure d'un journal que je n'ai jamais ouvert. 

J'ai d'abord pensé à la famille, aux amis, aux proches. A la vie que l'on décide de retirer, comme ça, d'un coup de kalachnikov, parce qu'on se croit supérieur et meilleur que les autres. J'ai pensé à la tristesse, aux gens qui se sont dit au revoir le matin, se sont engueulés peut-être, pensant se revoir le soir, et qui ne se sont jamais retrouvés.

Un froid immense m'a saisie de l'intérieur, dans mes os, et ne m'a plus quittée. 
Et tout a continué. 

Montrouge, jeudi matin. Où, quand, comment ? L'horreur continue. Une autre peur, plus insidieuse, cette fois : ma petite sœur est à l'école à Montrouge...

L'oise, vendredi matin... Une Clio braquée à une femme (je crois que l'on a su après que c'était en fait un homme), mais MERDE, ma mère et mon autre sœur ont toutes les deux une Clio...

Et puis porte de Vincennes, le cauchemar continue...

J'ai passé trois jours en stand-by. Comment continuer à mener une vie normale, à travailler normalement quand on a la sensation que notre pays est au milieu d'un mauvais téléfilm ?
Trois jours, coincée devant l'ordi, au boulot, sans pouvoir détourner mon regarde de la page du Monde Live.

Trois jours qui n'ont aboutit à aucun soulagement. Aucun des trois ne répondra jamais de ses actes, nous avons empêché la barbarie par la barbarie... Mais c'est mieux que rien, non ? Il parait que les 17 morts, les 17 enlevés à leurs famille et proches ont été "vengés"...

Ça, c'est l'avis de la plupart de mes "amis" facebook... J'en suis très heureuse. Ou pas. Très égoïstement, je crois que je suis heureuse de partir, de quitter ce pays si mal en point et surtout ces gens, qui se croient pleins de bon-sens mais ne font que débiter des banalités affligeantes.

Et puis dimanche. L'envie de se rendre à la marche, mais la peur, au fond, qu'il arrive quelque chose de grave, encore. La peur d'être au mauvais endroit, au mauvais moment. La peur a gagné. Je suis allée là-bas en pensée. 

Et pour une fois, depuis longtemps, je crois que j'ai été fière d'être française, fière de mon pays et de ce qu'il est capable de mener, parfois.

Un mal pour un bien ?

Photo par AFP, via Twitter
***

(C'est peut-être un peu "tard" pour parler de tout ça, ressasser des paroles déjà vues et revues, mais je crois que j'avais un peu besoin, comme beaucoup, de mettre des mots sur tout ça. 
Sur cette douleur immense que je ressens pour les proches, surtout. Puisque c'est ça qui prime. Avant tout, il ne faut pas oublier que des familles ont perdu l'un des leurs... 
C'est un acte à double tranchant... La nature humaine est capable de beaucoup de choses horribles, mais je crois que, dans un sens, tout ça m'a ouvert les yeux sur le monde et me redonne aussi, quelque part, foi.
N'oublions pas le Nigéria et Boko Haram dont nous n'avons pas entendu parler dans les médias, tout autocentrés que nous sommes... A lire ICI)
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05 janvier, 2015

Happy 2015 !

La vie avance, le temps passe et file à toute allure.
Dans 63 jours déjà, nous serons sur le départ. Les choses vont s’enchaîner, 2015 est enfin là !

Que vous dire 10 000 ans après tout le monde ?
Je n'avais pas envie de participer à la mièvrerie générale des vœux de bonne année. Je me sens assez mal depuis le 24 décembre... Maladie ou ressassement ? Je ne sais pas encore, un peu des deux sans doute. Toujours est-il que j'ai envie de rester sous la couette, à dormir, geeker et lire tout mon saoul. Déjà un immense ras le bol de la durée du transport jusqu'au boulot qui ne me laisse le temps de rien, sinon de dormir, donc, mais mal, collée à la vitre froide du train et de bosser, forcément. 

L'année recommence aujourd'hui avec un inventaire que j'appréhende beaucoup, allez savoir pourquoi... Sans doute, un peu peur que ma patronne se dise que je ne fait pas suffisamment mon boulot, sauf que le temps me manque et que je ne peux pas tout voir seule... Enfin, bon. Je me monte sans doute la tête toute seule, comme souvent.
On pourrait en faire une bonne résolution sérieuse : arrêter de me prendre le chou pour des broutilles, à l'avance, sans savoir.

Je ne vais pas aller plus loin, l'idée de tout plaquer pour partir un an est déjà une énorme bonne résolution, non ? Sortir de sa zone de confort, tout ça tout ça.
Et vous concernant ? Parce qu'il faut, quand même, un peu...
Je vous souhaite de beaux moments, surtout. De la positivité, beaucoup. Et de l'amour, c'est très important. On ne fait rien sans amour, sans être porté par cette force immuable. Amour d'un(e) chéri(e), d'un(e) ami(e), de la famille, qu'importe... De soi-même aussi !

Je vous souhaite d'accepter la vie telle qu'elle vient, telle qu'elle s'offre. Avec ses bons moments et ses mauvaises périodes. D'essayer de voir le beau partout, la petite étincelle, le petit rayon de soleil qui sortira forcément d'un moment qu'on n'apprécie pas. Ce n'est pas toujours simple, mais avec un peu d'entrainement, on fini par y arriver de temps en temps. Mélanie le fait très bien, suivez donc ses conseils !

Donc, belle année à tous.
Je reviens très vite pour parler de mes trop peu nombreuses lectures de fin d'année.
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