30 mars, 2015

Et sinon, comment ça se passe à l'autre bout du monde ?

Et un titre à rallonge, un ! 
Attention, cet article sera un gros/grand brouillon.

J'ai parlé sur Twitter de vous raconter mes malheurs, et de pourquoi j'ai parfois envie de péter les plombs... Même à l'autre bout du monde.

Au lieu de pourrir notre joli blog de voyage, je me suis dit qu'ici serai un endroit bien plus indiqué pour un billet d'humeur...

Ce n'est rien de grave, ici, tout se passe bien.
Mais en France. Ce n'est pas la même musique.

Besoin de sérénité
Photo via Tumblr

Il y a déjà notre ancien propriétaire qui s'est gavé avec notre caution. 
Nous avons rendu notre appartement le 16 décembre. J'ai, bien-sûr, signé un état des lieux de sortie. La fille de l'agence avec qui je l'ai fait m'avait annoncé quelque chose d'assez cool : un nettoyage de hotte -je ne pouvais pas nier qu'elle était grasse- et une porte de placard cassée -c'est la fille de l'agence qui l'a cassée en faisant visiter notre appartement, mais vu qu'on a pas envoyé de mail mais juste laissé un message téléphonique sur leur répondeur, ils font comme si ce n'était pas eux-. Soit. Mais ce n'était que des paroles. Sur l'état des lieux, il est écrit "tâches sur la moquette", "calcaire dans la salle de bain"... La moquette était en état de vétusté, apparemment.

Toujours est-il que le lendemain de notre départ pour la Nouvelle-Zélande (soit deux mois et trois semaines après le rendu des clés)(légal ?)(on s'en était pas inquiétés avant), mes beaux-parents ont reçu un recommandé de l'agence. L'ont pris, pensant que c'était notre caution qui revenait. Et on eu la surprise de découvrir qu'en plus des 700 et des brouettes de caution que nous avions laissé il y a trois ans, on nous demandait 270€... Soit près de 1000€ de travaux dans l'appartement. Sympa, non ? Nous qui pensions peut-être en avoir pour 150/200€ avec ce que la fille nous avait dit.

Forcément, à l'autre bout du monde, on ne peut pas faire grand chose. Mes beaux-parents sont sur le coup, ont envoyé un recommandé pour demander à voir les factures. Mais on ne sait pas quoi faire de plus. Quel recours on peut avoir... Rien. Le seul truc que nous avons fait est d'envoyer un mail à la banque afin de leur demander de bloquer tous les prélèvements de l'agence. Histoire qu'ils ne se servent pas avec le RIB et l'autorisation de prélèvement des loyers.

Ceci est le pire truc. Je n'y pense pas tant que ça. Ça ne me bouffe pas non plus mon voyage. Mais franchement, quoi. On est persuadé que le propriétaire a fait exprès, il savait qu'on partait pour une longue durée à l'étranger et il s'est sans doute dit qu'on ne dirait rien, une fois là-bas...

Les autres trucs : l'administration française encore une fois. Bouygues qui te prélève la totalité de ta facture alors que tu as résilié et qui t'annonce que ton remboursement de la partie non utilisée se fera le mois d'après (avril, donc). 

La banque qu'il faut que tu appelles sur un numéro déjà surtaxé en France (alors je te raconte pas depuis le Nouvelle-Zélande) pour faire modifier ton numéro référent pour pouvoir recevoir des codes et payer en ligne.

Les documents que tu ne peux pas envoyer de Nouvelle-Zélande sans "copie certifiée conforme" sinon ça ne marche pas. 

Pour le mec, l'assurance qui continue de prélever alors que la voiture a été vendue juste avant le départ. (et hop, encore des prélèvements bloqués à la banque !)

Tous ces trucs qu'on ne peut pas gérer de loin, et dont on doit pourtant s'occuper. On délègue un peu à la famille, mais ce n'est pas si simple, de leur expliquer et de vérifier que ce soit bien "compris" par la suite...

Et cette fichue voiture, un peu pourrie, qu'on a acheté et qui ne nous fait que des misères depuis une semaine... Bon, tout va s'arranger mais une fois que l'on aura lâché encore un peu plus d'argent...

Le principal : c'est un bon exercice d'entrainement pour accepter les choses qui arrivent. Bonnes ou mauvaises. Disons que rien ne nous empêche de dormir et de profiter de ce que l'on vit ici.

C'est tout, je crois.

Si vous avez des tips, des conseils pour l'agence immobilière, je suis bien évidemment preneuse. C'est une vraie plaie. Je suis surtout très en colère, et je me sens réellement désemparée... Je sais que je me répète, mais je ne me bouffe pas non plus avec ça... C'est simplement que quand j'y pense, j'ai des envies de hurler, de lui casser les jambes... Après, on vit sans cet argent depuis 3 ans, alors, dans l'absolu, basta. Mais pour le principe, juste le principe...

Petit coup de gueule est enfin là :-)
A bientôt !
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28 mars, 2015

Minimalisme à l'autre bout du monde.

Voilà un petit moment que j'ai envie de réagir à tous les articles sur le minimalisme que je vois passer. Je me suis posé la question du tri avant de quitter mon appartement de Longjumeau pour aller vivre chez mes beaux-parents en décembre, mais il est tout de même plus rapide de tout mettre en cartons sans réfléchir...

Je me rends compte que je déteste jeter. Je crois que j'ai un rapport particulier avec l'argent, je n'aime pas jeter parce que j'ai payé, et que je m'en veux de jeter quelque chose qui m'a coûté de l'argent. Ce point + le côté sentimental que j'ai par rapport aux objets font que je garde presque tout ce qui me tombe sous la main (les pins, les renards en tête de liste bien-sûr... Mais aussi les carnets, les sacs et les écharpes. Tiens, et pourquoi pas les pyjamas).

Bref. 
Comme d'hab.
J'ai envie de consommer moins, mais mieux. 
J'ai eu envie, disons. Parce qu'à l'autre bout du monde depuis deux semaines, pour le moment mes seules consommations sont la nourriture et l'essence.

J'ai décidé de partir avec 10 jours d'habits. J'ai une valise grande comme... Je ne sais pas quoi, mais tellement immense qu'on a mis des heures à la rentrer dans notre tout petit camper-van... J'ai honte. J'ai voulu une valise parce que je savais qu'on aurai une voiture et que je ne la bougerai pas. Et je l'ai remplie de conneries.

Après deux semaines ici, je peux le dire : je n'ai pas besoin de plus de la moitié de ma valise. C'est une bonne leçon, je crois, même si, pour le coup, elle est plutôt encombrante. J'en suis presque à me dire que je vais aller vendre des trucs aux friperies (bon, pas encore, parce que j'ai ce problème de l'attachement aux fringues, mais voilà, l'idée commence à faire son chemin).

Mes affaires, donc, tiennent dans un tote-bag et un sac à dos de rando 20L (et une trousse de toilette mais je ne me suis pas encore servi de la moitié des choses qui sont dedans, laissons lui le bénéfice du doute).
Plus minimaliste, tu meurs ?

J'ai donc en ma possession : 
6 t-shirts
2 pulls
2 gilets
2 pantalons
1 short
1 pyjama (bambiiii)
6 culottes/paires de chaussettes (heureusement que j'en ai une en rab dans la voiture, j'en ai une qui vient de craquer) + 1 paire en polaire
2 soutiens-gorge
3 paires de chaussures (2 Bensimon et 1 paire de sandalettes)(à voir parce qu'il n'a pas encore vraiment plu ici et l'hiver n'est pas encore là...)
1 casquette
1 ceinture
3 serviettes de bain de différentes tailles
1 ordinateur
1 téléphone portable
3 appareils photos (1 numérique, 1 instax avec films et 1 compact argentiques avec péloches)
Les chargeurs qui vont bien
4 doudous (ben oui, quand même, n'oublions pas que je suis une grande gamine)
1 trousse avec des stylos et un petit carnet
1 livre
Mes papiers (permis, passeport, visa...)
3 écharpes

Et... C'est tout !
Bien-sûr, je ne suis là que depuis une semaine. Peut-être, sans doute, que j'aurai besoin d'aller dans ma valise pour une chose à laquelle je n'aurai pas pensé (mon stock de pilules pour un an est dans la voiture par exemple, de même que mon stock de tampons (glamour toujours)(mais vu le prix ici, je me dis que j'ai raison)...). Il ne fait pas encore froid, je n'ai pas besoin de m'habiller très chaudement. Il ne fait pas très chaud, j'ai laissé mon maillot de bain...
Mais c'est un bon exercice.

Peut-être que dans un ou six mois, je pourrai me débarrasser de quelques trucs auxquels je n'aurai pas du tout touché, ou vendre les livres que j'ai lu pour en acheter d'autres (aurais-je pensé dire ça un jour ?!). Me reste l'histoire de la trousse de toilette, j'attends de voir ce que j'utilise ou non pour me prononcer. Mais, franchement, avais-je vraiment besoin de prendre ma nintendo DS ou tous ces livres ou tous ces pyjamas ? La réponse est non.

Et vous ? 
Minimalisme en voyage ? 
Ou 12 paires de chaussures et l'armoire qui va avec ?
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07 mars, 2015

Les derniers instants #2

Il a fallu refaire un sac, pour deux nuits seulement. Prendre le RER, aller jusqu'à la gare, premier trajet sans pass navigo, premier trajet d'une vie différente. Et puis le train, le TGV. J'ai toujours aimé partir en voyage, ce moment de flottement où l'on s'installe, où l'on sort les affaires que l'on veut avoir près de soi, livre, magazine, petite part de cake achetée chez Lily's Brownies. La vendeuse n'était pas aimable, mais cette petite part de cake me faisait penser à ma copine S., alors...

Le temps est long, 5h30, ce n'est pas rien. A l'arrivée, tout est semblable mais en même temps différent. Mamie n'est plus là depuis 4 ans et demi, l'odeur de sa nourriture ne passera plus jamais mes narines (désolée pour le cliché, mais, oui, ma mamie passait sa vie en cuisine). Mamie ne me préparera plus jamais mon café sans sucre. Mais elle est toujours là, dans mon coeur. Papy est tombé malade, mais il va mieux. Tonton a un cancer, peut-être, on enlève lundi une partie cancéreuse sur son nez, mais on ne sait pas si il y aura des métastases. Et tata en a marre. Ma tata.

Il faut dîner, manger, déjeuner, petit-déjeuner. Parce que papy cuisine toujours pour 12. Mais je ne dis rien car c'est le signe qu'il ne se porte quand même pas si mal. Il y a aussi le thé, avec tata, à 16h30, petits gâteaux industriels et thé en sachet mais on s'en fout. C'est la douceur d'être ensemble qui compte.

Il faut aussi aller voir les copains qui ont ouvert une librairie à Pau. Je ne les ai pas vus depuis le BP, trois ans et demi ? Ils ont créé un premier bébé et un second est en préparation. Je suis contente de les avoir vus.

Il y a les montagnes, au sud, que l'on voit depuis le balcon et que je ne me lasse pas d'observer. Je ne les ai pas beaucoup vues, j'aurai voulu m'en imprégner tout mon saoul. Mais la pluie et les nuages en ont décidé autrement. Qu'importe, j'ai quand même réussi à voir toute la neige à leur sommet. C'était beau.

Il y a papy qui fouille dans les tiroirs pour me donner les crochets de mamie, pour que je puisse essayer de faire des trucs avec à l'autre bout du monde. Et nous deux qui faisons du tricotin.

Papy est là. Entre lui et moi, pas besoin de paroles. C'est ça, une histoire sans paroles. Juste une présence. Juste être ensemble. Lire, manger, regarder la télé, qu'importe. Ce qui importe, oui, c'est d'être ensemble. Et je crois que, lui et moi, on a trouvé une sorte de communion.

Putain, il va me manquer. 
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04 mars, 2015

Les rencontres ne se font pas par hasard.

Il y a cet ostéopathe qui s'occupe de ma mère et que je suis allée voir vendredi soir, pour me "remettre droite" avant de partir. J'ai mal au dos, aux jambes, partout. J'ai souvent l'impression d'avoir 70 ans. Mon corps a souvent du mal à suivre...

Les gens que l'on croise ont forcément des choses à nous apprendre, à nous communiquer. Parfois, les connexions se font et on ressort grandit d'une conversation.

C'est ce que j'ai vécu hier soir.

Photo via Tumblr

Je m'y rendais pour la simple et bonne raison que j'ai une pointe dans le dos en permanence, surtout quand je suis tendue (normal, départ dans 9 jours) et fatiguée (ne croyez JAMAIS que tout quitter vous rend serein). Et une douleur chronique à la jambe gauche. 

Le médecin m'a à peine manipulée, il a trouvé la solution tout de suite : je me tiens mal ce qui entraîne des douleurs dans tout le corps. Je me retrouve avec un exercice à faire plusieurs fois par semaine pour apprendre à me redresser. Mais ensuite, il m'a parlé de mes maux de ventre, que je n'avais pas mentionnés. 

Je ne sais pas si je parle vraiment ici de mes phobies, j'ai souvent honte et je me sens ridicule. Mais j'ai peur d'être malade, des examens médicaux et de l'hôpital. J'ai tellement peur que je vais rarement chez le médecin, sauf en cas d'urgence extrême. Forcément, j'ai dû lui en parler hier. 

Il m'a tout d'abord rassurée en me disant que je n'avais rien. Rien de grave. Je l'aurai embrassé rien que pour ces mots. 
Juste besoin d'un petit rééquilibrage alimentaire, moins de viande, moins de gluten et moins de laitages. Pas de fruits acides en hiver. Un lien à garder avec la nature et puis, marcher, beaucoup.

Tout va se mettre en place en Nouvelle-Zélande, on a prévu une prise en main drastique qui ira avec notre changement de vie. Je vous en dirai plus quand tout ça sera effectif, je n'ai pas trop envie de m'avancer...

Mais il m'a dit quelque chose de plus, quelque chose qui m'a rassuré sur la voie dans laquelle je me lance, sur les réflexions que je me fais chaque jour et je crois que l'on ne pouvais me faire plus beau compliment : "vous avez une belle âme".

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Nous avons eu une longue conversation, je suis restée plus d'une heure dans le cabinet. Il a fini par me congédier en refusant de me faire payer.

Je crois qu'on ne doit pas passer à côté de ce genre de rencontre. Je ne le reverrai sans doute jamais. Mais ses mots résonneront en moi encore longtemps, me donneront la force d'avancer quand les matins seront plus compliqués que d'autres. Il faut enregistrer les messages positifs que l'on nous envoie. Et ne pas oublier d'être, d'être simplement dans le moment présent, pour être prêts à accueillir les belles paroles.
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02 mars, 2015

Les jolies plumes - Neuvième rencontre

J'ai laissé pendant quelques temps Les jolies plumes de côté. Pas de motivation, pas de temps, pas tellement d'envie.

Cette frustration de ne pas réussir à faire passer ce que l'on veut, ce sentiment de ne pas savoir raconter. Ces comparaisons avec les autres. Oui, il faut s’entraîner pour apprendre, persévérer pour réussir. Mais, il faut bien l'avouer, le combat ne fait pas vraiment partie de ma nature et j'ai vite baissé les bras.

Mais.
Puisque je pars bientôt, que ce blog risque de ne pas être très vivant dans les prochains mois. Je me suis dit qu'une dernière rencontre (ou pas!)(peut-être que ma vie à l'autre bout du monde m'inspirera à fond pour les prochains sujets, qui sait!) pourrait n'être que bénéfique.

Un peu d'activité ici, une manière pour moi de vous saluer, de vous dire que je suis là, pas loin... Que j'aime toujours cette espace, même s'il n'est plus aussi nécessaire qu'avant.

Neuvième rencontre pour les fidèles, cinquième pour moi, je n'ai pas changé de nombre pour ne pas perdre ceux/celles qui suivent les publications.

Le thème de ce mois-ci : "Qui suis-je ? ; Votre personnage n'a aucun souvenir, il ne sait pas qui il est, ce qu'il fait, ce qu'il est, où il est, comment il est arrivé là, qui sont ses parents, ses amis, bref, les gens de son entourage, et il ne sait même pas par où commencer pour essayer de rassembler les morceaux ! 
Que va-t-il faire ? Par où va-t-il commencer ? Retrouvera-t-il la mémoire ?"

On y va ?

Photo via Tumblr

---

Je n'ai jamais aimé me regarder dans un miroir. Jamais. Ces traits qui ne semblent pas me correspondre, qui ne semblent pas me ressembler. Ce sentiment de vide, de tomber dans le vide. A chaque fois que mon regard croise mon regard dans une vitre.

Qui est-ce ? Qui est cette personne ? Pourquoi me regarde t-elle ? 

Je reste fixé, le regard happé. Je ne sais pas ce que je fais là. Il me semble que j'y suis depuis une éternité, que je n'ai jamais bougé. Immuable. 

Ai-je toujours été là ? Ai-je fait quelque chose de ma vie, déjà ? Ai-je évolué, changé, grandi ? 

Je ne sais pas. Je n'ai pas la réponse. Je n'ai aucune réponse. Je suis vide. Toujours. Je l'ai toujours été. Je crois. Je ne sais plus.

Je voudrai partir, bouger, crier, crier, oui, mais je ne peux pas. Je suis comme figé, bloqué dans un monde inconnu. L'inconnu me fait peur. J'ai peur. Je crois que j'ai toujours eu peur.

Il faudrait que j'y arrive. Que j'accroche un souvenir. Tirer le fil. Dérouler la pelote de ma vie. Retrouver, me rappeler. Qui suis-je ? J'attends. Le silence. 

Rien ne se passe. Forcément. Comment pourrait-il se passer quelque-chose

Et puis, je sais. Soudain. L'illumination. Il suffisait de méditer, faire le vide, accepter. Je suis ce que j'ai toujours été, en plus affirmé, peut-être. En plus serein.

J'aime les livres. La lecture. Les voyages, sans doute, mais je n'en suis pas encore sûr. J'aime les gens. Leur manière de me remettre à ma place, tout doucement. Je suis tatouée. Amoureuse des animaux. Libraire, mais plus vraiment. Et peut-être plus jamais. Je suis multiple. Je suis joie, bonheur, amour, mais aussi, parfois, colère, mauvaise humeur, tristesse. Je suis paresseuse, flemmarde, longue à la détente. J'aime manger au restaurant, et ne pas me casser la tête avec les repas à préparer. Je suis en amour, de lui. J'aime parler, mais la solitude aussi. J'aime le bleu, le rose, les paillettes, les princesses. 

Je suis une multitude de choses. Une telle multitude que c'est impossible de me définir. Je suis une fille. Peut-être. Je ne veux pas que ce soit la première chose que l'on pense de moi.

Je suis. Moi. C'est le principal, non ?
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