Tinyposie.

Quand je pense à tout ce que les internets inventent sans qu'on le sache, j'ai le tournis. J'aimerai tout voir, tout lire, ne jamais en rater une miette. (il faudrait que j'y travaille d'ailleurs, c'est assez pathologique pour que je passe 30 minutes le soir à remonter toute ma TL sur Twitter)(bonjour, je suis accro)...

Encore une belle introduction inutile pour parler de ce "mouvement" que l'on trouve sur instagram : le Tiny Posie. Ou l'art (?) de confectionner des tout petits tout mignons bouquets.

J'ai découvert ça sur le compte instagram de Mademoiselle Toute Petite puis sur son blog et je suis tombée totally in loooove. Tellement que j'ai voulu aussi faire ma propre version... Avec le recul, je ne suis pas trop satisfaite du résultat, mais je vais bientôt recommencer... Bien mieux !

Bon, à ma décharge, j'ai fait ça vite fait avec les moyens du bord. Mais, encore une fois, je le comprend. Il faut prendre le temps... Le temps de cueillir, de réfléchir, de "façonner" un joli petit bouquet et de le prendre en photo... Aussi !

En réalité, c'est un bon exercice de bonheur et de "moment présent"... Et un bon entrainement à la patience.

A suivre !

Pour aller plus loin, #tinyposie sur instagram qui donne plein d'idées et notamment le compte de Alex Falkiner, l'artiste qui a "lancé" l'idée... Il faut absolument la suivre, elle fait des trucs superbes.

Je me suis aussi amusée à créer un board Pinterest.

Belle journée poétique.

Et n'oublie pas d'être heureux.

J'en parle par petites touches, par-ci, par-là... Mais ce livre nécessite bien plus que ça. 

Je l'ai commandé, comme n'importe quel titre de Christophe André à la librairie. Pensée plutôt clinique, bien libraire : il se vendra, il a beaucoup de succès, j'en prends 2 (quand on prend 5 exemplaires d'un même titre, c'est le bout du monde). Quand il est arrivé j'ai d'abord été intriguée par la couverture, forcément, Marc Boutavant, puis par le titre, qui, si mes souvenirs sont bons, n'était pas du tout le même au moment de la présentation.

Je l'ai un peu feuilleté, un peu lu, de temps en temps, quand je passais devant en rangeant quelques livres. Et puis, j'ai passé mon permis en mode "lâcher-prise" et "positif", ce qui, on l'a vu, était plus que concluant !
Je m'étais déjà dit que je me l'offrirai suite à ma réussite. Ce fût chose faite ! Le soir même de mon passage, il était dans mon sac, direction la maison.

Pour en savoir un peu plus... Mais la psychologie positive, qu'est-ce que c'est ?

Je cite : "C'est tout simplement l'étude de ce qui marche bien dans l'esprit de l'être humain, l'étude des capacités mentales et émotionnelles qui nous aident à savourer la vie, à résoudre les problèmes et à surmonter l'adversité, ou du moins à lui survivre."

Facile, non ?

Non ? Alors, il faut absolument lire ce livre. Oui ? Il faut absolument le lire aussi. Puisque le secret du bonheur, on ne cessera jamais de le répéter... C'est la pratique ! 

En partant du mot Abécédaire, passant par Fêtes ou encore Panne, pour finir par Zoom, Christophe Dédé (comme on l'a renommé à la maison!), nous donne des pistes de réflexion, des exercices, des anecdotes pour penser positif et voir les belles petites choses du quotidien. Sans compter une superbe introduction ainsi qu'une superbe conclusion. Bref, on l'aura compris, ce livre est superbe. Je ne trouve pas d'autres mots.

Est-ce parce qu'il est tombé à pic dans un moment un peu délicat de ma vie ? Toujours est-il que je trouve que sa lecture est apaisante, encourageante, réconfortante... Et encore plein de synonymes du verbe "aider". 

Verdict ? Ce livre est, tout simplement, un enchantement (et là, j'imagine tous mes potes libraires en train de rire dans leurs barbes). A lire, relire, annoter, souligner, lire aux autres, offrir, distiller quelques phrases... J'attends avec impatience sa sortie en poche (oui, déjà!) pour l'offrir à mon entourage. Je me répète, hein, mais c'est vraiment un livre à mettre entre toutes les mains. 

Pour finir... 

Un petit extrait... " Aujourd'hui : Le présent est l'une des clés du bonheur. Lorsque nous sommes malheureux, nous avons intérêt à ne vivre que les malheurs d'aujourd'hui : inutile de penser en plus aux malheurs de demain, à la manière dont ils pourraient durer, s'amplifier ou s'envenimer. Et lorsque nous sommes heureux, nous avons intérêt à ne pas oublier de vivre pleinement les bonheurs d'aujourd'hui. Intérêt donc à bichonner chacune de nos journées avec amour et respect."

Que dire de plus ?

ET SI, je gagnais au loto ?

J'suis taguée. Et, moi qui manquais d'inspiration, pour poster quelques trucs par ici, je suis plus que ravie! Parce qu'on a eu cette conversation avec le Mec la semaine dernière, et puis tout simplement parce que ça me fait plaisir qu'Ingrid pense à moi pour parler de cette histoire délicate qu'est l'argent!

Le principe?

Te raconter 5 choses que je ferai avec, si je gagnais au Loto...

• Déjà, je vais passer pour la grosse radine de service mais je ne donnerai rien à personne (sauf à une, j'y viens après). Je ferai des cadeaux oui, mais je ne donnerai pas d'argent physique. J'achèterai une maison à ma mère et ma sœur (ensemble si elles veulent), je paierai un traitement de ouf à ma grand-mère pour qu'elle ne soit plus malade, j'offrirai une belle voiture à mon chéri. Des cadeaux à tous les gens que j'aime, aussi bien gros que petits.

• La seule personne à qui je donnerai de l'argent sera ma patronne : je la paierai pour venir travailler quand je veux. Bah oui. Gagner au Loto ne veut pas dire arrêter de travailler. Je continuerai, pleine de bontés, à vendre des livres à mes clients préférés, mais avec le droit de ne pas me lever si j'en ai pas envie!

• ON SE CASSE. Bien-sûr, j'embarque le Mec avec moi dans l'aventure. Mais j'achète un billet d'avion direct pour la Nouvelle-Zélande (notre prochaine destination, stay tuned), là-bas, on ne fait que se faire plaisir et voir des trucs de fou, et puis on continuera avec d'autres pays. Hawaii, USA, Amérique du sud, Asie (?), tout, sans limites, autant qu'on le voudra, avec autant de passages en France que l'on voudra.

• Je me fais plaisir dans des bons restos étoilés qui me font de l'oeil depuis un moment... Notamment celui d'Anne-Sophie Pic et d'Alain Passard. Mais je me fais plaisir aussi dans des petits restos : brunchs à gogo!!!

• Je me refais une garde robe, chic et classe comme je le voudrai mais que j'ai pas assez de sous ni de temps pour le faire. Des belles matières, des belles coupes, du cher, du cheap, mais que des trucs parfaits. 

Bon, là, c'est la honte, parce qu'on se rend compte que je ne suis pas du tout altruiste comme fille. Mon argent, je l'ai, je le garde (hm hm). D'ailleurs, je crois que je ne dirai pas à grand monde que j'ai gagné au Loto... J'aurai trop peur des réactions des gens...

Allez, et puis si je dois taguer des gens à mon tour ce serai... Pauline, Laura, Amy, Sushie, et qui a envie...

Seven Positive Things #10

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J'en ai besoin. Me recentrer sur le beau, sur l'agréable. Je ne porte pas ma croix, je suis triste mais je sais rire et profiter, aussi. La vie continue. Elle ne sera plus la même, c'est sûr, mais elle sera quand même belle et agréable. Alors... Pour fêter la vie, pour se souvenir que tout n'est pas que douleur et tristesse. Quelques petits instants de bonheur qui ont jalonnés ma semaine... : 

• Avoir son permis. Même en boîte automatique. Même si je ne peux pas conduire n'importe quelle voiture. Même si je ne veux pas en acheter. Avoir son permis, ce booster d'ego x 10 000. Qui nous fait nous sentir géniale, belle, et intelligente. Entendre la fierté dans la voix de son entourage. Savourer.

• Passer un lundi ensoleillé à Paris avec une copine, toujours la même balade, mais pas forcément dans le même sens (pour une fois!). Ce petit café sympa qui est en train de devenir notre QG. Et comme ce n'est pas si souvent, en profiter.

• Samedi matin, 7h, le réveil du mec sonne. Il ne se lève pas. 8h10, mon réveil sonne. On a profité d'une heure en plus tous les deux, somnolants, câlins à gogo, pour mon plus grand bonheur. PUIS Réveil en fanfare, direction le médecin sans RDV. 4 personnes devant moi dans la file, faire demi-tour et rentrer se poser devant un bon café. J'ai mal, mais ce n'est pas urgent, le médecin attendra. Le café, lui, ne peut pas patienter.

• Le dernier livre de Christophe André (renommé Christophe Dédé à la maison, hé oui!), Et n'oublie pas d'être heureux. Je me le suis offert pour me récompenser de mon permis (avec un autre titre dont je parlerai plus tard par ici). Il me faisait de l’œil depuis un moment. Et, je peux le dire, c'est une vraie bénédiction, un baume au cœur incroyable. Je me régale.

• Un vrai week-end à deux, pour une fois. Dimanche matin, une migraine vite enrayée au réveil (ouf!), un petit tour à la boulangerie pour bien démarrer le petit-déjeuner puis une balade dans un si joli parc (Courances pour ne pas le nommer), se dire qu'on aimerait venir tous les dimanches, ici, et surtout, avec notre famille et les gens qu'on aime car c'est un réel bonheur... 

• Ce week-end toujours. Après le repas de Pâques chez les beaux-parents, lundi, se poser devant la télé tous les deux et tomber sur "Les reines du shopping". Regarder ce genre d'émission à la con avec son mec : plus que conseillé. Fous rires garantis.

• Vivre, être vivant. Avoir mal au ventre peut-être, mais savoir que les choses sont prises en main, les examens en cours et que tout va s'arranger. Etre là, maintenant, tout de suite, pouvoir faire ce que l'on veut, glander, à manger, se promener. 

Adieu... mon chien.

Ebi est morte. 

Ebi s'est enfuie, a traversé la route et s'est fait renverser. Je n'étais pas là. Depuis quelques années déjà, Ebi était chez maman. Ebi, c'est, c'était, ma chienne, mon bébé, un amour, exceptionnel, au dessus de tout.

Je suis triste. Je suis triste parce que je n'étais pas là, parce que j'ai laissé tomber mon chien, parce que je n'ai plus su m'en occuper et que je m'en suis délestée à ma mère. Je suis triste parce que ma mère et ma soeur vivent un nouveau drame, toutes les deux, et que moi, je suis loin et que je ne peux que pleurer toute seule dans mon canapé. Comme une cruche. Je suis triste parce que ça fait deux mois que je n'ai pas vu ma famille et que, dans ce laps de temps, mon chien trouve le moyen d'aller se foutre sous les roues d'une voiture. Je suis triste parce que ma mère, qui ne va déjà pas très bien, doit vivre quelque chose d'horrible.

Ma chienne me manque déjà, elle me manquait avant. Mais là, je me dis... Que je ne la verrai plus jamais courir en forêt avec sa patte un peu en biais, qu'elle me dormira plus à mes pieds, que je ne me réveillerai plus avec elle qui dort, sur le dos, comme un humain, à côté de moi. Que je pourrai plus jamais lui dire d'aller me chercher son jouet, que je ne pourrai plus jamais lui demander "qu'esstafait", qu'elle ne me grognera plus jamais dessus pour me dire de jouer avec elle, qu'on ne fera plus jamais la course dans l'appart, ni la bagarre dans le lit.

Quand elle était bébé, je lui avais appris à marcher sans laisse, à côté de moi. Je lui avais aussi appris à s'asseoir, se coucher, rapporter la balle, la donner. On lui a appris à faire les magasins, à prendre le métro, le train, à se tenir en voiture... A faire les courses. Je lui avais aussi appris à lire à côté de moi, pendant des heures.
Je me rappellerai toujours de ce dimanche après-midi où la promenade est passée à la trappe parce que j'ai mis 4 heures à lire un livre en entier. Elle ne m'en a jamais tenu rigueur, à dormi à côté de moi, sage. Ma chienne, c'est un peu mon premier bébé et, maintenant, elle n'est plus là...

C'est con, hein, mais je suis désemparée, je fonds en larmes toutes les 3 minutes. Je tourne en rond, j'ai la migraine... Elle était là, et la seconde d'après, elle ne l'était plus. C'est horrible, cette sensation de ne pas avoir su l'aimer à sa juste valeur.

Repose en paix, mon petit chien.

& when she was a baby...

Ce fichu permis.

Un petit post un peu inutile pour le dire, le crier, le hurler, le fêter...

J'AI MON PERMIS !!!!

Maintenant, je vais pouvoir : dormir, me détendre, dépenser des sous, en mettre de côté, me payer un super resto pour fêter ça, aller remercier Philippe, le dernier moniteur avec lequel j'ai conduis qui m'a fait faire ce circuit l'avant-veille de l'examen, acheter une boîte de chocolats pour aller l'offrir à l'auto-école, m'offrir le DVD de la Reine des neiges et le dernier livre de Christophe André, me plonger corps et âme dans la planification de notre voyage en Angleterre, rêver à la prochaine méga destination de fou qui nous attends dans un petit moment, voir mes amis le lundi, être heureuse, vivre...

Ou que sais-je encore.

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Et je n'oublie pas/plus, cette phrase, gravée sur ma peau : " Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait ". Mark Twain

Le bilan lecture #1.

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C'est marrant parce que la lecture est quand même au centre de ma vie, mais je n'en parle jamais ici... 
Autant je sais vendre des livres de vive voix (heureusement en même temps), autant en parler à l'écrit me parait insurmontable... Tout le monde n'a pas le don d’intéresser les lecteurs en quelques lignes et c'est mon cas (ou en tout cas, j'en ai l'impression).

Bon, certes, mais j'aime bien aussi parler ici de ce que j'ai lu, ce que j'ai aimé, ce que je n'ai pas aimé. C'est important, ça me tient à coeur, et c'est une raison suffisante pour écrire cet article non ?

Je trouve que je ne lis pas assez, c'est un fait. Je ne reviendrai pas sur le fait du pourquoi du comment je n'ai plus envie d'être libraire même si, je l'avoue, je fais le métier dont, je m'en rend compte maintenant, j'ai toujours rêvé gamine. Le rapport à la lecture n'est plus le même, on a plus la même démarche, les mêmes envies. Il y a aussi le fait de se sentir "coupable" si on ne lit pas ce qu'il faut... Je suis peut-être la seule dans ce cas, je ne sais pas. En tout cas, j'aimerai retrouver un vrai plaisir dans la lecture. Ce que j'ai de plus en plus de mal à faire. Pourtant, je ne vois pas ça comme un "travail", je lis ce que j'ai envie quand j'en ai envie... Je crois que j'aurais toujours beaucoup de mal à expliquer ce que je ressens face aux livres depuis que je suis VRAIMENT libraire.

BREEEEF. 

Je vais y arriver. 

Tout ça pour dire que depuis le début de l'année, je note dans un petit carnet, ainsi que sur une application smartphone, ce que je lis. Je suis à jour, je sais où j'en suis, ce que j'ai lu. Et ça fait du bien. Disons, surtout, que ça me rassure un peu sur moi-même et mes capacités de lecture (bien moindre qu'il y a quelques années, mais je me contente de ce que je peux).

Alors, depuis le début de l'année, qu'est-ce que j'ai lu ?

J'ai lu exactement 18 titres. Une majorité de titres adolescents, mais ça, c'est parce que je me suis découvert une nouvelle passion. Plus sérieusement, c'est le seul genre de bouquin que j'arrive à terminer en peu de temps en ce moment... De vrais page turner, c'est pratique, efficace, rapide. Et puis valorisant parce que ne pas terminer de livres au bout d'un moment, ça plombe.

10 titres jeunesse. 4 de Simone Elkeles, qui est passée en quelques titres dans le top ten de mes auteurs préférés. J'ai presque tout lu, m'en reste qu'un que je me garde sous le coude pour soir de grande déprime. 

Les frères Fuentes m'ont envoyé du rêve
(ahah, bon, en photo, je trouve qu'ils envoient moins de rêve que dans les livres mais passons! ^^).

Pas mal d'histoires m'ont laissée, malheureusement, plutôt indifférente, à mon grand désespoir : Pretties de Scott Westerfeld, tome 2 de la série Ugglies, notamment. J'avais adoré le tome 1, mais j'ai trouvé la suite décevante, le tome 3 est dans ma PAL mais je ne me précipite pas dessus... Dis moi qu'il y a un ouragan de Fabrice Emont, Te succomber de Jasinda Wilder, Ne t'en va pas de Paul Griffin (ce titre a eu un prix aux USA) et Les 100 de Kass Morgan m'ont pas mal laissée sur ma faim aussi. Tous me paraissait prometteurs, que ce soit au niveau de la couverture ou de l'histoire mais je n'ai pas été convaincue, ou un peu déçue pour certains.

Par contre, j'ai beaucoup aimé Vengeance de Kate Brian, auteure de la série Campus (pas lu, c'est bien ?), j'attends la suite avec impatience et j'ai hâte de le conseiller à mes lecteurs ados préférés. Et j'ai été agréablement surprise par La maîtresse de guerre de Gabriel Katz aux éditions Scrinéo (j'en connais une qui surveille sa BaL, attention).

2 polars et 1 titre de SF complètent la liste. Ce n'est pas vraiment ce que je préfère lire à la base, mais je retrouve dans les romans policiers ce que j'aime dans les romans ados... Ce côté addictif, qui donne envie de savoir ce qu'il se passe. Et qui nous empêche de nous endormir tant que l'on a pas la réponse... Les 3 m'ont plu, j'ai passé un bon moment en les lisant et ils font maintenant partie de mes meilleures ventes à la librairie (pas facile, le rayon polar n'est pas le plus vendeur chez nous)... Silo de Hugh Howey, Tel-Aviv Suspects de Liam Shoham et Le duel d'Arnaldur Indridason.

1 bande-dessinée et 1 roman "adulte" terminent ces trois premiers mois de lecture. Carnets du Pérou de Fabcaro, un dessin absolument superbe et une histoire... disons, plutôt rigolote. Mais je connaissais la supercherie pour avoir entendu le monsieur passer à Allô la Planète! Un vrai coup de coeur, lu en une soirée.
Et mon dernier coup de coeur en date, ouf!, il en fallait un pour conseiller mes clients peu friands de littérature ado... San Miguel, le dernier roman de T.C. Boyle. Absolument génial... Une vraie découverte, un immense coup d'AMOUR, je ne connaissais pas et j'ai hâte d'avoir le temps de me plonger dans ses précédents romans.

Enfin, j'ai lu L'Homme sans argent de Mark Boyle, qui ne m'a pas particulièrement convaincue même si je trouve le but louable. Critique ici (clic). Et une revue, Muze, que j'aime vraiment beaucoup. Les sujet sont divers, bien documentés, bien argumentés et j'ajoute à chaque fois plein de livres à lire à ma wish-list... 

Bon, il y en a bien un qui m'est tombé des mains, c'est un essai de Irvin Yalom, le célèbre auteur psychothérapeute... J'ai commencé son essai appelé L'Art de la thérapie, mais je n'ai pas du tout accroché. Un peu obscur pour le non-initiés. Pourtant, le sujet m'intéresse mais pas suffisamment, à priori.

Et toujours en cours de lecture pour le moment : American Rigolos de Bill Bryson, Malabourg de Perrine Leblanc, Petit traité de vie intérieure de Frédéric Lenoir et Two-way Street de Lauren Barnholdt que je lis petits bouts par petits bouts...

Une moyenne de 5,666... livres par mois, c'est pas si mal ?

Merci Mamie.

J'ai rêvé de Mamie, il y a quelques jours. 

J'annonçais au monde notre décision de partir. Quelques personnes réagissaient mal, ne comprenaient pas ce que je racontais. Mais pas Mamie. 

Mamie m'a prise dans ses bras, m'a dit qu'elle était fière de moi, de mon chemin parcouru, de mes projets, de continuer dans cette direction et qu'elle me soutiendrait toujours. 

Mamie est partie, il y a un peu plus de trois ans. Je pense à elle souvent, surtout quand je sens l'odeur du poivron qui cuit, cette odeur me rappellera toujours les matins de vacances, quand elle me préparait mon petit-déjeuner en faisant à manger pour la journée, et l'ail, l'ail ! Elle l'aura fait presque jusqu'au bout. Jusqu'à mes 20 ans, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus se lever et encore moins parler à voix haute. Papy ne le fait plus, il faut que je me débrouille quand je vais chez lui, maintenant, je suis grande. 

C'est la première fois que je rêve d'elle depuis qu'elle n'est plus là. Je vois ça comme un signe, de rêver d'elle, alors qu'on prend, le mec et moi, la plus grande décision de toute notre petite vie d'adulte. Je sais qu'elle l'aurait apprécié, même si elle n'a pas eu le temps de le connaître, je sais aussi qu'elle aurait été heureuse pour nous, que l'on parte, comme ça, à l'aventure. Qu'elle nous aurait soutenu. 

Dans mon rêve, elle était exactement comme avant. 

Elle me manque. Mais, peut-être qu'elle est là ? Pas trop loin... 

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