27 novembre, 2014

Seven Positive Things #14


Parce qu'il faut bien, dans ces moments où la vie nous bouscule un peu, dans ces moments où l'on a du mal à nouveau à sortir la tête de l'eau le matin, dans ces moments où l'on voudrait rester couchée en boule dans son lit toute la journée...


  1. Passer des moments en famille... dans une famille qui n'est pas vraiment la mienne. C'est ce genre de dimanche qui me fait reprendre un peu d'espoir en la nature humaine. J'ai déjà parlé ici du père de ma sœur qui a toujours été présent et le sera encore un bon moment. L'anniversaire de sa compagne, C., ma belle-mère, avec sa sœur à elle, son mari, ses enfants. Ils m'ont accepté, il y a quelques années maintenant, alors que je n'étais qu'une enfant et m'acceptent toujours comme je suis, sans faire de différences. Comme l'une des leurs. Et nous, on sourit et on est heureux.
  2. Prendre son courage à deux mains pour aller à la capitale un soir de semaine, mais pour une bonne raison : boire un verre avec Célie du blog Miss Blemish et Mélanie du blog Mademoiselle Coquelicot. Inutile de préciser que j'ai bien fait et que nous avons passé un délicieux moment, on recommence quand ?
  3. Noël approche et je commence à sentir son odeur si caractéristique dans l'air. J'ai hâte de commencer à préparer mes cadeaux, à chercher LA petite chose qui fera plaisir. Le défi est de taille puisque nos moyens financiers sont en baisse avec le départ... Mais quoi de mieux que de réussir un petit quelque chose fait-main qui touchera 10x plus la personne qu'un gros cadeaux bien cher mais commun ?
  4. Enfin, me faire poser mon DIU, demain... J'ai une boule de peur au ventre, mais elle est un peu atténuée par le fait que je vais arrêter de me prendre le chou avec tout ça. Arrêter de chercher un gynéco compétent, d'entendre mon rappel sonner chaque soir à 22h45. Le "bloque-petit", c'est fini, et c'est un soulagement.
  5. Prendre les problèmes de transport le soir pour un exercice de "zen attitude". Râler ne changera rien et ne fera pas avancer le train/le bus/les bouchons plus vite. Prendre le parti de sentir, humer, regarder, observer, lire, et patienter, tranquillement plutôt que s'énerver. Une bonne leçon de vie, non ?
  6. Radio Disney Club. Si vous me suivez sur Twitter ou Facebook, je ne parle que de ça en ce moment mais ça me fait tellement de bien : écouter les musiques des parcs, des attractions et des films dans toutes les langues. Je me sens un peu bête de le mettre dans cette liste mais c'est un fait : j'adore ! Je me souviens, il y a quelques années, à quel point je me suis raccrochée à Disney pour survivre, au point d'y aller plusieurs fois par semaine. C'en est devenu une vraie soupape de décompression, un monde magique où rien ne peut plus m'arriver. 
  7. Commencer les cartons pour quitter l'appartement. C'est un coup dur, ici, c'est notre petit cocon, notre premier appartement à deux. Mais il devient étouffant et ça va être super de tout quitter. J'essaie un peu de me persuader, je déteste faire les cartons, voir tout ce que j'entasse et ce que je suis incapable de jeter... Mais ça fait du bien, quand même, un peu. Juste un peu.

Rendez-vous sur Hellocoton !

21 novembre, 2014

C'est étrange parfois...


...La vie. La vie est mal faite.

E. est partie. Elle n'était pas ma grande amie, loin de là, elle m'agaçait, même, parfois, mais elle était une présence, une personne appréciée, à sa juste valeur, je l'espère. 

Avec elle, nous avons dîné, plusieurs fois, nous avons ri, raconté des conneries, débattu sur le bien fondé de la série Soda et de l'existence de Kev Adams, parlé tatouages à tout va, comparé nos avis sur danse avec les stars, écouté à fond "libérée, délivrée" dans toutes les langues. 

Sans, elle nous avons bien ri aussi. Je me souviens encore de la semaine dernière, quand T. m'a demandé un chocolat chaud pour rire, parce qu'E. m'en demandait tout le temps et que ça me prenait le chou... Je ne lui ferai plus jamais de chocolat chaud, je ne soupirerai plus jamais très fort pour l'embêter parce qu'elle aurai su que je n'avais pas envie de le faire... 

Je ne peux pas m'empêcher de penser a toutes ces choses qu'elle va rater... Disneyland Paris qu'elle se faisait une joie de découvrir un jour, peut-être bientôt, et qu'elle ne verra jamais. Elle ne saura jamais ce qu'est un amour réciproque sans douleur, ni qu'on peut aimer encore après une première histoire difficile. J'avais beau lui répéter, elle ne me croyait pas. Elle ne verra jamais la fin de Danse avec les stars, ni les nouveaux épisode de Soda, ne se fera plus jamais tatouer et ne me dira plus jamais avec nostalgie "je te le dis, faut pas se faire tatouer les mains". Elle ne grandira jamais, ne saura pas ce que c'est que d'avoir son diplôme et d'être fière de soi... Elle n'aura jamais d'enfants, elle qui rêvait d'une grande famille. 

Elle restera pour toujours à 22 ans, on aura toujours cette vision d'elle jeune, un peu perdue, un peu déprimée mais qui était en train de trouver au fond d'elle la force de continuer et d'aller de l'avant. 

Un jour, elle était là et la seconde d'après, elle n'était plus là... Au loin, ça faisait quand même quelques semaines qu'on ne l'avait pas vue. Quelques minutes avant l'accident, elle postait un statut sur Facebook. Et tout est resté en suspend. 

Photo

Rendez-vous sur Hellocoton !

06 novembre, 2014

Les belles histoires.

Attention, article fourre-tout.

J'aimerai, encore une fois, vous raconter ces belles semaines. Ces derniers moments dans l'appartement de l'enfer, l'électroménager qui claque, comme pour nous dire "partez, il est temps". Comme le lit au milieu de la chambre est notre havre de paix... Lecture, café, ordinateur... Rien ne peut arriver quand on passe les après-midi au lit, elles sont rares, mais si parfaites. Les cartons à préparer, le tri des livres, les premières affaires qui sont parties chez Maman dès ce week-end. Je voudrai aussi vous raconter les différents gynécos que j'ai vu, pour une meilleure contraception, une qui me correspond mieux, et comment, enfin, j'ai arrêté de chercher grâce à ma belle-mère. Comment j'ai enfin trouvé un médecin à l'écoute et ouvert au dialogue et aussi vous dire à quel point ça fait du bien, de se sentir comprise et entendue. J'aimerai parler des meilleurs clients du monde que j'ai au boulot, comment ça va être compliqué de leur dire au revoir. Je me demande si je ne vais pas partir, comme ça, sans rien dire, m'évanouir, comme les précédentes et les laisser là, à découvrir à quel point sera aussi bien, voire mieux, la personne qui me remplacera. Je crois que je ne supporterai pas les larmes, et, c'est sûr, il y en aura : autant j'arrive à imaginer le décollage et le début du voyage, autant je crois que je suis incapable d'imaginer et d'appréhender le fait de quitter le travail. Je voudrai aussi vous dire que j'ai enfin fixé la date de départ, enfin, que je commence à préparer, à concevoir, à imaginer, surtout, pour le moment, le tour de France qui me permettra de dire au revoir à ceux qui me sont chers, aussi, il n'y a pas que le boulot qui sera compliqué à quitter, je crois... Hum. Dans un peu plus d'un mois, ma démission sera à l'heure sur le bureau de ma patronne. Il faudrait aussi que je raconte la rencontre avec les voisins, si peu de temps avant de partir, qui ont décidés de nous inviter à un apéro, comme ça, sans crier gare. Et le coup de cœur qu'on a eu pour eux, toutes ces choses qu'on a en commun et comment on est heureux, je crois, d'avoir enfin des amis rien qu'à nous deux, et pas juste ceux de l'autre. Je pourrai vous parler de la copine d'enfance que j'ai retrouvé sur Facebook, et qui m'a laissée un peu sur le carreau, un peu pantoise... Et surtout en demi-teinte, je suis pas sûre d'avoir envie de la revoir, même si c'était un "bon" moment. Je voudrai vous raconter ces émotions qui me submergent à chaque fois que je mets un pied chez Disney, comme si c'était la dernière fois, ces choses que j'ai l'impression de n'avoir JAMAIS vues, comment je redécouvre les façades de Main Street, comment je me plonge, pour rien, dans l'échange de pins, tout ça, je crois, pour combler un futur manque. Je voudrai vous dire que je vais fêter mon anniversaire au Walt's, mon rêve ultime. Que je suis hyper méga frustrée de passer par Hong-Kong au mois de mars sans passer voir le parc. Et aussi, à quel point j'ai envie de retourner en Floride, me perdre dans ce monde si merveilleux, dans cette petite bulle de bonheur. Il faudrait que je vous dise que j'en ai marre que mon corps ne suive pas, que j'ai toujours quelque chose de travers, toujours mal quelque part... Que j'ai peur, au fond de moi, de plein de choses et que, surtout, je crois que ces peurs ont été exacerbées par la sophrologie. Que quand mon corps va, c'est l'esprit qui ne suit plus et inversement. Je sors en ce moment d'une nuit un peu étrange où mes journées ne sont que douleurs et envies de me rouler en boule dans mon lit. J'aimerai aussi vous raconter qu'on a croisé un ami du mec après nos adieux au Château de Courances, et après avoir, peut-être, émis l'idée qu'un jour lointain, on pourrai éventuellement se marier là, sur la route, dans les bouchons, que du coup nous les avons invités, lui et sa copine, à manger à la maison samedi soir, à notre plus grande joie. Il faut que vous sachiez que depuis que l'on part, je nous trouve plus ouverts à plein de choses, c'est bien, non ?

Que vous raconter encore ? Ces dernières semaines, ces derniers mois, sont tellement riches...

Photo, via Tumblr

Rendez-vous sur Hellocoton !
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...