Walt vous souhaite un bon week-end ! (L'homme du vendredi #27)

Bon, pour moi, le week-end, c'est demain... Mais j'avais envie de partager cette photo depuis un moment, sans savoir où et comment l'intégrer...

Du coup, comme c'est mon blog et que je fais ce que je veux, je lui dédie un article entier !

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Je l'ai croisé, un jour, en lisant des articles sur les restos de Disneyland (Californie, of course!) et Walt Disney World... Et je l'ai trouvé tellement belle ! 

Walt Disney avait aménagé un appartement dans le Main Street du parc californien, duquel il pouvait regarder la parade... Et le voici en train de boire un café dans l'un des restos du parc...

J'ai développé une sacré addiction pour ce grand monsieur en Floride, autant pour son travail que pour le personnage, qui avait des rêves et à osé les réaliser... Ça m'a pris, comme ça, dans une attraction hyper vieillotte dans laquelle on s'était réfugiés pour avoir un peu de frais. Une attraction créée par lui, qu'il n'a pas vu dans le parc puisqu'il est mort avant mais sur lequel il a travaillé, qu'il a imaginé... Et je me suis dit que les passions traversaient les ages... Ça m'a tellement soufflée, ce lien, que j'en ai eu les larmes aux yeux.

Il n'était peut-être pas toujours marrant, peut-être odieux dans la vraie vie, avec sa femme et ses enfants, je ne sais pas. On entend parfois dire que ce n'était pas quelqu'un de marrant... Mais je ne peux pas imaginer qu'un homme qui créé tout ça soit fondamentalement mauvais...

J'aimerai savoir lire couramment en anglais pour dévorer toutes les biographies qui existent à son sujet, et que l'on ne peut pas trouver en français... Mais pour le moment, c'est impossible alors je me contente d'imaginer ce qu'a pu être sa vie...

Belle journée !

J'ai compris...

J'ai compris... que la vie était simple, en fait, qu'il fallait la prendre telle quelle, brute, dure, belle, triste, mais belle, avec ses hauts très hauts et ses bas très bas, sans réfléchir, sans se poser de questions, aller de l'avant, et puis c'est tout.

J'ai compris... qu'il fallait vivre comme on l'entend et pas comme le monde l'entend, pas comme on s'attend à nous voir avancer mais comme on veut, nous, avancer. Notre vitesse, nos choix, nos bonheurs, pas les leurs. Vivre pour soi, n'attendre rien des autres, si ce n'est de l'amour et du soutien (et des voyages ?) mais surtout pas de jugements, pas de haine et pas de boulet aux pieds.

J'ai compris... que l'amour fait tout, que sans amour pour soi-même et pour les autres, on avance pas. Mais aussi que l'amour peut disparaître, que, pfiout, d'un coup, un apport d'amour peut ne plus être là, le chien se fait renverser, Papy est très malade, d'un coup d'un seul, qu'il faut quand même continuer, continuer pour cet amour perdu, trouver d'autres sources d'amour, ailleurs, partout, mais de l'amour, toujours.

J'ai compris... que les gens qui ne veulent pas mon bonheur n'ont rien à faire dans ma vie. Que les gens qui jugent, persiflent, sont hautains n'ont pas de place, ici, dans mon bonheur tranquille. Qu'ils ne méritent pas de prise de tête, pas de soucis, ni de questionnement. Pas de se mettre en quatre, et surtout pas de se retenir de vivre.

J'ai compris... qu'il fallait lire, lire, lire, se cultiver, aller au musée, sortir, visiter, prendre des photos. Toujours chercher plus haut, plus loin. Chaque déclic, chaque chose, chaque voyage, chaque mot permet une avancée sur soi-même et une plus grande lucidité. Qu'il faut dévorer la vie et toutes les choses qu'on aime. Qu'il faut grandir, pousser les murs.

J'ai compris... qu'il faut sourire, au monde, à soi-même, aux autres. Qu'un sourire change tout, rend la vie plus douce, plus belle, plus simple. Que si tout le monde souriait, le monde serait plus beau. Alors, qu'il faut sourire, pour apporter, à notre échelle, un peu de douceur et de bonheur.

J'ai compris... qu'il fallait dire merci. Merci d'être en vie, merci d'être là, merci de pouvoir respirer, marcher, sourire, penser, tout. Merci de ne pas avoir mal à la tête, ni aux dents. Merci d'être présent, merci d'être ici. Merci la vie, merci la nature de fonctionner si bien, d'être si belle, de nous apporter tant de joies. Merci  à ceux qui nous aiment, qui sont là.

PHOTO

Draw on Monday.

1er du nom par ici, mais 4ème depuis le début...

Draw on Monday, c'est quoi ?

C'est un défi dessiné lancé tout d'abord par Florence du blog La mouette et deux de ses acolytes fans de dessin. Alors, attention, il n'en a de défi que le nom puisque ce n'est pas du tout un concours. Il s'agit juste de PAR-TA-GE.

Je suis tombée dessus il y a un mois et, moi qui ne sait pas du tout dessiner, je me suis dit que je pourrai m'amuser à essayer.

C'était chose faite, je me suis lancée il y a deux semaines mais je me suis trompé de thème et j'ai fait celui d'avant (hin hin hin)(baleine). Du coup, fallait pas pousser mémé dans les orties, celui du jour ne me tentait pas du tout (plantes et feuillages)(enfin, tu me dira, vu comment j'ai rien fait de la journée, j'aurai eu le temps de dessiner du feuillage)(mais j'avais pas d'idées).

Bon, bien-sûr, je triche un peu, je cherche des tutos et/ou des modèles sur internet parce que je suis incapable de mettre en forme quelque chose que je vois uniquement dans ma tête. 

Mais dessiner a au moins un mérite, le même coloriage : être dans le moment présent. Ne penser à rien d'autre qu'à bien faire, ou pas. Mais à FAIRE en tout cas, et au mieux, réussir à avoir quelque chose de reconnaissable. 

Trêve de blabla, le thème attendu pour cette semaine était "Cristaux" et je m'y suis mis un peu en avance pour être à l'heure. Je n'ai rien fait de foufou, encore une fois. Et puis, j'étais moins tentée que par les baleines... Bien-sûr, je suis loin d'être au niveau des autres participants. 

Mais, c'est un grand pas pour moi, je suis assez contente de ce que j'ai fait.

Un dimanche au château #6 : Dourdan.

Il y a quelques semaines, Maman est venue passer un dimanche à la maison pour se changer les idées. Comme on roulait avec sa voiture, on a décidé de prendre la route jusqu'à Dourdan à environ 1h de Paris, pas très loin du péage de Saint-Arnoult pour situer un peu les choses. 

Il y a, là-bas, un centre "historique" avec une magnifique église et un château fort datant du 13ème siècle. S'il ne reste que la moitié basse des remparts, un magnifique donjon est toujours debout et *tindiiiin* on peut même y monter... Il y a, en plus du tour des remparts, un musée qui présente les différentes vies du château ainsi que des reproductions d'intérieurs de personnages illustres ayant vécu dans la région.

Nous sommes malheureusement arrivés trop tard pour la visite guidée, et puis nous étions quand même un poil pressés par le temps (et par ma sœur, mais c'est une autre histoire), le musée est assez dense, il y a beaucoup à voir, je pense qu'on peut aisément prendre l'après-midi pour le parcourir.

Par contre, petit bémol pour la ville en elle-même, qui est complètement morte le dimanche midi/après-midi, dommage pour un endroit plutôt "touristique" (tout est relatif hein, on a pas croisé non plus 15 cars de touristes qui allaient visiter le château mais bon...)(à notre que quand on est partis vers 16h30, certains commerces commençaient à ouvrir leurs portes, peut-être que c'est un peu plus vivant un peu plus tard dans la journée).
On a réussi à trouver, par la force des choses, un petit boui-boui où manger un bout... Moquette au mur, 15 places à tout casser, 3 entrées/plats/desserts sur la carte... Un peu kitsch mais on aura bien ri et pas si mal mangé pour pas trèèèès cher...

Place aux photos !

Hubert Reeves, ou l'ouverture du champ des possibles.

Ma rencontre avec Hubert remonte à deux semaines environ. Comme d'habitude, j'ai vu plusieurs fois passer ses livres devant mon nez, comme d'habitude, il me faisait de l'oeil. Et puis, j'ai fini par me lancer au détriment de mes autres lectures. Comme d'hab.

Dans Poussières d'étoiles, il nous raconte la naissance des planètes, le "big bang", comment la vie est arrivée sur terre. 

Si j'aime regarder les étoiles et reconnaître la grande ourse, je ne me suis jamais intéressée à l'origine, ni à ce qu'il peut y avoir... plus loin. Je ne me suis jamais demandé s'il n'y avait que nous, que notre planète, s'il y avait d'autres systèmes solaires, d'autres galaxies. 

Hubert a ouvert le champ des possibles. 

Je ne regarderai plus jamais le ciel de la même manière.

Cet infini n'a pas fini de me questionner, c'est sûr. 

Alors, dans ce livre, qu'est-ce qu'il y a ?

De l'astro-physique un peu soutenue mais avec des mots simples pour que l'on puisse comprendre et des photos! Beaucoup de photos pour illustrer les propos. Hubert Reeves est renommé pour être un très bon vulgarisateur et mettre la science au niveau de tout le monde.

Bon, j'avoue, comme je ne suis pas aguerrie, j'ai quand même dû chercher quelques mots dans le dictionnaire mais j'ai saisi pas mal de trucs ! Et je suis scotchée...

J'ai l'impression que je ne sais rien dire de plus... Ce livre m'a scotchée. C'est le mot. Depuis que je l'ai commencé, je réfléchis à TOUT. Au pourquoi du comment on est là, à comment la vie passe vite et comme il faut en profiter MAINTENANT et pas demain ou après-demain. Qu'il faut regarder, observer, parce que tout est beau mais aussi parce que tout change, évolue, plus rapidement que l'on peut l'imaginer et qu'il faut voir ça avant que ça ne disparaisse. Que rien ne dure, qu'un jour on ne sera plus là et notre planète non plus... 

Hubert a ouvert le champ des possibles. 

Tout est lié, en fait. Chaque lecture, chaque mot, chaque geste nous construit un peu plus. Nous même participons à tout ça, à l'univers, à la vie...

Je fais un peu illuminée, là, non ?

Bon, ok, je retourne me coucher...

Et vous, vous avez lu Hubert ? Vous avez aimé ? Ou pas ? Pourquoi ?

Seven Positive Things #11.

J'ai la sensation de vivre quelque chose d'étrange en ce moment.

J'oscille entre un certain mal-être, comme si mon enveloppe corporelle était trop petite pour me contenir et qu'il fallait mettre en place quelques ajustements. Je tâtonne, je ne dors pas, j'essaie de lire beaucoup (30ème livre fini hier soir et encore 4 en cours)(oui, je lis plein de trucs en même temps), de prendre le temps, mais aussi de me bouger et de ne pas trop rester devant l'ordinateur ou la télé (trop de mal à appliquer cette bonne résolution) et une certaine sérénité, de présence au monde.

Je suis agitée et à la fois très calme, très lucide, c'est assez étrange. Tout ça pour dire qu'encore une fois, se recentrer sur les belles choses est une bonne attitude, j'en suis maintenant persuadée. Dire merci à la vie, aussi, pour ce qu'elle nous apporte, positif comme négatif.

Alors, quoi de BEAU ces dernières semaines ?

• Après quelques jours (semaines?) de mou au travail, un bon service (enfin!) assez sportif, pas assez pour me faire à nouveau dormir correctement mais bien et les clients à la caisse qui donnent TOUS un pourboire, à partager avec ma collègue, certes, mais quand même un bon booster d'égo, non ? (ce jour-là, je travaillais toute seule, et je suis allée chercher la motivation bien au fond de moi)

• Dormir, enfin. Au début de cet article, je parle de mes problèmes de sommeil. Je ne dors JAMAIS mal, je devais donc être réellement pas bien... Mais depuis 3/4 nuit, tout va bien et je me sens neuve.

• Une après-midi au parc avec une copine et son fils de deux ans et demi. Bon, elle a passé un peu de temps sur son téléphone mais on ne fait jamais ça (le dimanche est souvent réservé aux sorties avec le mec) et je suis contente de lui avoir permis de se sortir un peu de son quotidien qui la bouffe.

• Une moisson de bonnes lectures en ce moment. Enfin, je ne sais pas si je ne lis que des choses bien ou si je suis tellement heureuse de réussir à enchainer les lectures que je trouve tout génial. Mais le principal est bien de lire, que l'on aime ou non, pour conseiller les clients et encore affiner ses goûts.

• Cette soirée "Flamenco" au travail (attention, paragraphe un peu long). J'avais choisi celle-ci pour rattraper ma matinée de permis manquée, tout en invitant ma mère pour son anniversaire. Grand bien m'en a fait. J'ai toujours aimé l'espagnol, mais de loin. Trèèèès bonne la première année, j'avais une prof géniale, mais ça s'est dégradé avec le temps et je n'ai plus accroché, tout laissé tomber. Je suis désemparée quand on me parle dans cette langue, je ne comprends plus rien... Et ce soir là : l'amour. Expositions de photos, d'un cabinet de curiosité pour commencer, puis récitation de poèmes, danse et musique. Si l'exposition m'avait plu mais sans plus, je me suis laissé avoir par l'ambiance du spectacle et j'ai littéralement adoré. Tellement que j'ai cru partir de la pièce en pleurant, que je me suis jetée sur le livre de poèmes (dédicacé par une très belle personne, que je suis heureuse d'avoir rencontré), que j'ai acheté une méthode d'espagnol pour apprendre, un peu, que j'ai envie de revoir l'Espagne et de me lancer dans des cours de flamenco... Oui, tout ça! 

• Regarder et observer le ciel. Aussi bien de jour que de nuit, même si pour le moment, très succinctement. Mais prévoir se procurer des jumelles, d'aller dans un observatoire, pourquoi pas s'acheter un livre sur les constellations... Effet immédiat de lire Poussières d'étoiles d'Hubert Reeves. Je suis soufflée. Peut-être, sans doute, un article à venir par ici, alors je n'en dis pas trop.

• Recevoir le Joli Conte de May et Laëticia, dans la boîte aux lettres. Le paquet est un peu lourd, et, oh, surprise!, un joli concours se dessine par ici... Restez à l'écoute !

Et vous ? De beaux moments, une belle semaine se profile ?

Un dimanche au château #5 : une balade à Courson.

Continuons nos balades dans les châteaux d'Île-de-France... 

Aujourd'hui, le domaine de Courson. Notamment connu pour ses journées des plantes et pour son magnifique parc de 35 hectares.

Pour le côté un peu historique, c'est un château de style Renaissance dont la construction date des années 1550 environ... Il a subit beaucoup de remaniement, je ne peux que vous conseiller la visite commentée qui est trèèès intéressante, quoiqu'un peu courte. Mais le château est habité, c'est donc compréhensible. 

On ne peut pas photographier l'intérieur, puisque c'est un domaine privé... Dommage, le salon en style antique avec colonnes et peinture au plafond est absolument superbe... A ne pas rater, j'aurais passé des heures dans cette pièce...

Le parc quant à lui a vu passer plusieurs paysagistes connus au fil des années et des époques : Berthault, les frères Bühler pendant le second empire, et plus récemment Timothy Vaughan (Kew Gardens en Angleterre). 

C'est un très bel endroit, on peut aisément y passer la journée, y prévoir même, pourquoi pas, un pique-nique... Tout est fait pour que les promeneurs trouvent leur bonheur et puissent passer un beau moment : bancs, balançoires, jeux pour les enfants...

Malheureusement, nous y sommes allées le premier dimanche de l'ouverture, en début de saison, et le jardin n'était pas tout à fait fleuri... Je pense qu'il faut y aller un peu plus tard dans l'année, quand le printemps est déjà bien avancé pour un parc encore plus joli ! Mais au risque d'avoir plus de monde aussi... 

Maintenant. Les photos ! 

Marre de consommer.

Coup de gueule, ou pensées en vrac.

L'argent. C'est un gros problème, chez moi. J'avoue tout. J'en ai marre de ne pas en avoir assez dans mon compte en banque et de toujours devoir surveiller à la dépense. Et encore. Heureusement que c'est le mec qui fait quasi la totalité des courses à la maison...

Marre aussi d'être tentée par tout ce que je croise. Je me suis pas mal privée pour payer mon permis. Et maintenant, j'ai l'impression d'avoir envie de dépenser à tout va. 

Problème : rien ne me fait plaisir. Enfin, sur le coup, si, je suis contente. Mais quelques heures/jours après, je me sens juste coupable d'avoir ENCORE acheté quelque chose qui ne "sert à rien". 

Tous mes livres, ma bibliothèque idéale, qui ne le sera jamais parce que mes goûts et mes envies changent. Mes fringues, celles que je mets tous les jours et celles qui végètent au fond du placard parce que je n'y pense pas/que je ne les aime plus/qu'elles sont trop petites et que j'ai juste la flemme de trier. Mes collections de pins et de vinylmations Disney que je n'emmènerai jamais pour un voyage en sac à dos d'un an. Mes DVD que je regarde tous les 36 du mois parce que je préfère m'abrutir devant Les reines du shopping ou Tellement vrai (seule entorse que je pense encore concéder dans les dépenses, je tiens à ma collection TOTALE des DVD Disney). Tous ces savons, shampoing, boules de bain Lush qui m'envoient du rêve sur le coup mais je n'utilise jamais. Tous ces carnets dans lesquels je n'écrirai jamais, que je commence mais que je ne termine pas. 

Je n'ai plus envie de rien. De rien qui me donne du "plaisir immédiat" mais aucune satisfaction sur la durée. Je crois que je préfère mille fois me payer un bon resto avec mon mec, une amie, ma mère et me souvenir de ce moment pour longtemps que de me ramener un magnet à coller sur un frigo qui fonctionne mal. Ou un beau voyage en amoureux... 

Depuis le voyage en Floride, par petites touches, à la maison, on essaye de consommer moins, ou en tout cas, différemment. Le dimanche, c'est balade en forêt d'une heure minimum, au lieu d'aller traîner dans le seul centre commercial ouvert. Depuis que l'on a vu l'horrible émission de France 5 sur les gels douche, on tourne au savon de Marseille. On n'achète plus d'essuie-tout mais on utilise des torchons. Le problème : c'est que les pubs sont partout et que l'on est tenté, tenté c'est le mot, par TOUT. Je crois que je n'en peux plus de cette société où il faut acheter pour ETRE. Des dernières pâtes à la mode, en passant par le déodorant... C'est lourd, non ?

Et quand à la fin du mois il ne me reste que 150€ dans mon compte en banque... Je me sens coupable... De ne pas avoir assez, de ne pas en acheter plus, de ne pas me "faire plaisir"...

Il faut retrouver le goût des plaisirs simples, je crois. 

La question que je me pose à (presque) chaque achat maintenant : "est-ce que je vais l'emporter pour un voyage en sac à dos?" (ou "qu'est-ce que j'en ferai quand je ne serai plus en France?")... Si la réponse est oui, je prends. Si non (ou "dans un carton quelque part chez mamie, maman ou les parents du mec"), je réfléchis. C'est comme ça que je n'ai pas acheté de jolis essuie-mains pour mettre dans la salle de bain chez Bonton la dernière fois (jamais je n'emmènerai mes essuie-mains en Nouvelle-Zélande, n'est-il pas ?)... C'est aussi la raison pour laquelle je m'offre une chaîne chez Tiffany... Pour aller avec le joli pendentif reçu à mon anniversaire et que je porterai en Nouvelle-Zélande (bah oui...).

En attendant, j'essaie de collectionner les choses pas chères... Des jolies photos sur Tumblr, et de belles idées sur Pinterest, c'est déjà ça. Ah, et aussi de jolis souvenirs (et photos, qui restent dans un ordinateur sans être regardées mais ce sera l'objet d'un autre article (ou pas.)) avec les gens que j'aime.

C'est tout ?

Je crois...

EDIT : Suite à une mauvaise manip' sur l'iPhone... (grrr)
J'ai par erreur supprimé tous les commentaires postés sur l'article, sauf 3 arrivés avant ou après la bataille...
Heureusement, je ne les avais pas supprimés de ma boîte mail, ils sont donc affichés sur le blog en "anonyme". Belle journée, et désolée.

Blue Valentine.

Comment parler d'un film quand on est pas accro au cinéma, alors qu'on a déjà du mal à parler de livres quand on adore ça... ? 

Je ne sais pas. 

Mais il fallait que je poste un petit truc ici, parce que je crois que ce film m'a littéralement retournée, bouleversée.

Jamais deux sans trois, c'est ce qu'on dit, non ? Le troisième visionnage fut le bon puisque nous avons enfin pu voir le film en entier, sans s'endormir ou vaquer à une autre occupation. Peut-être que je ne me sentais pas de souffrir autant les fois précédentes... Qui sait.

Synopsis : A travers une galerie d’instants volés, passés ou présents, l’histoire d’un amour que l’on pensait avoir trouvé, et qui pourtant s’échappe… Dean et Cindy se remémorent les bons moments de leur histoire et se donnent encore une chance, le temps d’une nuit, pour sauver leur mariage vacillant.

Que dire ? 

Je pourrai dire que je ne sais pas si j'ai aimé ou pas. Que j'ai eu envie de pleurer 6493860 fois pendant. Que c'est oppressant. Que c'est beau. Qu'on a la sensation d'être avec eux, dans la même pièce, et d'exploser en même temps que leur couple. Je ne sais pas.

Je ne sais pas, parce que j'ai souffert pendant des scènes horribles. Parce que je reste, un peu, sur ma faim aussi. Parce que la BO est juste superbe, et JUSTE. Et qu'il est beau, ce couple qui se fissure.

On pourrait le définir comme une belle histoire de désamour ? Oui, c'est ça... 

Colorions !

Ça ne va pas. Enfin, si, ça va. Je profite des petits bonheurs (cf. l'un des précédents articles). Mais ça pourrai aller mieux. J'ai mal au ventre, ça ne passe pas, on enchaîne les examens et on ne trouve pas, rien. Peut-être que je somatise, et, je dois l'avouer, ça me m'étonnerai pas.

En rentrant de la clinique où j'étais allée faire quelques examens, il y a 10 jours, j'ai fouillé dans le placard à bazar de notre chambre pour une raison quelconque (genre, passer l'aspirateur) et j'ai retrouvé un livre de coloriage que j'adore mais que j'oublie trop souvent dans un coin. Ma petite soeur adore en faire, aussi, quand elle vient à la maison, du coup, j'essaie de l'économiser un peu. J'ai passé l'après-midi à colorier, dans mon canapé, devant la télé.

Mais il faut être un peu créatif et/ou savoir dessiner... 

Et puis, je me suis rappelée qu'il existait une collection "art-thérapie" plutôt jolie, avec du beau papier bien épais. Je me suis empressée de me commander celui qui s'appelle "Jardins extraordinaires" 

La couverture est juste superbe et m'avait déjà pas mal fait de l'oeil. Et les pages à l'intérieur me paraissent plutôt prometteuses... Et ce lundi matin/midi, en rentrant, encore une fois de la clinique, revenant d'autres examens (encore!), j'ai ouvert une page au hasard et je me suis lancée. 

Le truc bien, c'est qu'on fait ce qu'on veut, et qu'on colorie avec ce qu'on veut. Je suis restée assez classique dans les couleurs, et je suis une adepte des crayons bien taillés, bien pointu mais peut-être que je me lâcherai plus sur d'autres pages, on verra. En tout cas, je confirme, colorier, ça détend. On est focalisé, concentré sur notre "oeuvre" et on ne pense à rien d'autre. Inutile de préciser que je n'ai pas eu mal au ventre... 

Et toi, tu colories ?

Tu es plutôt feutre ou crayon ?