26 janvier, 2015

Les phrases qui me prennent le chou.

Pour commencer la semaine, cette nouvelle aventure... Ralons, un peu, juste un peu, ensemble !

Je suis contente de partir, de quitter ces personnes qui m'entourent, proches ou lointaines, qui ne cessent de me sortir des banalités affligeantes. Ben quoi ?! Il faut bien contrebalancer la boule au ventre et les larmes aux yeux (et la non-envie de partir, parce qu'il faut l'avouer, on est bien chez papa-maman)...

Je me rends compte, jour après jour, que je ne suis pas en adéquation avec mes clients (tout autant que je les adore) et avec mon entourage niveau "politique" et "société"... C'est quelque chose dont je me rends particulièrement compte avec l'histoire de Charlie Hebdo.

Ces gens qui pensent que vous pensez comme eux, qui vous assènent les choses comme des vérités générales, sans se demander une seconde si vous n'allez pas être heurté par leur avis... Je vais un peu loin, je ne suis pas foncièrement "heurtée" mais tout le monde ne pense pas de la même manière, et il serai de bon ton, parfois, de s'en souvenir.

Cette longue introduction comme d'habitude, pour en venir à un sujet moins sensible en ce moment : les questions et/ou affirmations que l'on sors à mon sujet.

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J'en avais déjà parlé dans un vieil article, que vous êtes libres de retrouver, mais j'ai toujours été prise de court par les questions au sujet de mes tatouages.

La pire question du monde : Ce sont des vrais ? (accompagnée d'yeux ronds comme des billes). Ma réponse habituelle : Non, ça m'éclate de me coller des décalcomanies partout sur le corps.

Seriez-vous étonnés si je vous annonçais que la pire question du monde est en train de se faire détrôner par une autre pire question du monde ?

Je vous la donne en mille, elle peut se poser en question, donc, ou en affirmation : Mais vous partez parce que vous avez trouvé un boulot ? ou plus agaçant encore : Vous partez parce que vous avez trouvé un travail là-bas, en fait.

Euuuuuh. Comment dire ? 

Non, non, non, et re-non, je n'ai pas de boulot sur place. A croire que travailler est une fin en soi. Je pensais pareil jusqu'à il y a peu. Et puis... non ! La vie, ce n'est pas le travail. La vie, c'est plein d'autres choses, mais ce n'est certainement pas le boulot !

Je suis réellement scotchée du fait que personne ne s'imagine une seconde que je quitte mon boulot pour découvrir d'autres choses. Qui passeront sans doute par des petits boulots parce qu'on a pas les finances pour tenir un an, c'est clair, oui, mais pas que. Et puis les petits boulots ne seront certainement pas le but premier de ce voyage... Nous partons d'abord pour découvrir une autre culture, d'autres paysages, un autre mode de vie...

C'est si impensable dans notre bonne petite société ?
Si compliqué de comprendre qu'un peu d'ailleurs ne peut pas faire de mal ?

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Ça y est, on est ensemble depuis 4 ans, on se connait depuis qu'on en a 18, on vit ensemble depuis 3, on a tous les deux un boulot stable (enfin plus maintenant, vu que nos deux démissions sont posées), tout ce que les gens attendent, c'est un mariage et un bébé. Allô ! Tout le monde ne veut pas d'enfants, et, non, je ne crois pas que je serai plus prête à en avoir quand je serai rentrée d'un an à l'étranger...

Tout simplement parce qu'on est pas encore partis, qu'on ne sait pas encore ce que l'on fera dans plus d'un an...

Voilà pour le petit coup de gueule du lundi matin :-)
Mais, promis, promis, je prends plein de photos à la con avec mon nouveau petit bébé d'appareil photo donc je reviens avec un article plus léger, plein de petits bonheurs !
A très vite !
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3 commentaires:

  1. Ah bah ouais. Les 3 même questions... Là où j'avais été le plus étonnée, c'est ma kiné qui m'avait demandé si c'était des vrais. J'ai trouvé ça particulièrement déplacé venant d'une personne soignante... Tant qu'elle y est, elle a qu'à me dire que j'ai beaucoup de cellulite aussi... De quoi j'me mêle !!

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  2. A force d'en entendre tous les jours de mes élèves je crois que je suis blindée face aux questions cons ...

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  3. Je te comprends et te rejoins à 100% sur le travailler pour vivre et non pas vivre pour travailler... laisse parler ces gens stressés qui projettent leurs propres craintes sur les autres. C'est un peu ce qu'a vécu mon Australien en arrivant ici et notamment de la part de personnes de nos âges... c'est pour dire! Et moi j'ai carrément quitté un cdi (toi aussi peut-être) pr le rejoindre en 2012... donc bon...

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