17 octobre, 2011

A l'aide, je vis dans un cocon !

Hé oui, c'est tout à fait ça.

Je vis dans un cocon.
Mon appartement, mes amis, mes petites habitudes, métro boulot dodo en somme. Le moindre changement, le moindre sentiment plus haut que l'autre me pousse dans mes retranchements. 

Je crois qu'il y a longtemps que je me suis interdit de ressentir des choses positives ou négatives. Surtout positives, quand j'y pense. 

Laisser entrer quelqu'un dans ma vie ? Pas avant d'avoir passé un test élaboré par moi-même pour savoir si la personne est digne de confiance. Mais y'en a quand même qui l'ont passé avec brio et qui arrivent à nous supporter, mes névroses et moi. Autant sortir quelqu'un de ma vie est plutôt simple, autant laisser des nouvelles personnes m'approcher, c'est plus compliqué.

Aujourd'hui, impossible pour moi de changer de trajet pour aller travailler : je passe toujours par le même trottoir, traverse toujours sur le même passage piéton (alors que bon, j'ai quand même commencé ce job, y'a deux semaines quoi). 

Aujourd'hui, j'ai choisi de m'habiller d'une manière précise : débardeur, pull noir col V, jean, Docs Martens. Impossible pour moi de changer ça. Le débardeur sera peut-être de couleur différente, j'aurais peut-être un gilet bleu sur mon pull, mais tout sera sensiblement similaire. J'arrive parfois à changer un peu mais impossible pour moi de sortir seule dans la rue. 

D'autres exemples ? J'en ai plein.


Je voudrais changer de canapé depuis des mois, je ne me suis toujours pas décidée à le faire. Je veux m'acheter une nouvelle télé, je pense qu'elle sera là dans 6 mois. Je me dis que je voudrais déménager, impossible de décrocher le téléphone pour demander des informations sur l'appartement qui me plait. 

Et c'est comme ça tout le temps. 

Le moindre petit changement me donne un mal de ventre incroyable. Mon téléphone qui sonne en numéro caché ou un numéro que je ne connais pas qui s'affiche et c'est la panique. Pareil quand on sonne à mon interphone. D'ailleurs tout les gens qui sont susceptibles de venir chez moi le savent et me préviennent quand ils vont sonner. Ou ne sonnent même pas et m'appellent (ça j'aime bien).

Je me dis que j'attends le bon moment pour changer, mais en fait, soit le bon moment est déjà passé, soit il ne sera jamais là. C'est pas un peu la lose ça ?

Allez, je te laisse, je dois aller chez un nouveau médecin à l'autre bout de la ville !


Photo ICI
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1 commentaire:

  1. tiens c'est rigolo nos billets du jours se font écho en quelque sorte !

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