Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler de la petite gamine de 12 ans et quelques, plus ou moins, que j'étais quand j'ai découvert Londres et l'Angleterre.
Je l'ai croisée, il n'y a pas si longtemps, au détour d'un chemin méditatif de Nouvelle-Zélande. Un peu triste, un peu frustrée, d'être dans un pays "anglo-saxon" sans retrouver la culture si chère à son cœur. Mais aussi heureuse, d'avoir accompli une partie de son rêve : partir découvrir d'autres contrées.
A cette époque, je suis tombée amoureuse, littéralement, de l'Angleterre. Je m'en souviens très bien, c'était un voyage scolaire, somme toute banal, dans une famille d'accueil. Je ne me souviens pas des détails bien-sûr, mais de cette impression de sérénité qui m'a conquise et ne m'a jamais lâchée. Pour la première fois de ma vie, j'ai eu l'impression d'être à la bonne place, d'avoir trouvé ma voie. Vous savez, celle dont je vous rabâche les oreilles depuis des mois.
Je ne dis pas ça parce, qu'aujourd'hui, je fais en sorte de me rendre à Londres deux fois par an, voire plus. Je pense que, si j'aime autant Londres et la vie en Angleterre, c'est à cause de cette petite semaine de rien du tout. L'élément déclencheur. Je me souviens avoir été tellement heureuse que j'ai même dit je t'aime à ma mère pour la seul et unique fois de ma vie à ce moment là, avant de lui faire promettre que l'on y retournerai.
Je me souviens de ces repas absolument dégoûtant, de ceux qui ont fait que des générations de personnes sont et restent persuadés que l'on mange mal, là-bas. Je me souviens de la moquette bien moelleuse, partout dans la maison. Je me souviens que la porte d'entrée était au deuxième étage de la maison, et qu'il fallait descendre pour se rendre dans les chambres et dans la cuisine. Je crois que je peux même encore visualiser notre chambre.
C'est tout. C'est rien. Et pourtant. Ça m'a marqué à vie.
J'y suis retournée.
Encore en voyage scolaire, l'année de mes 16 ou 17 ans, je crois. Mon idée n'avait pas changé, j'ai encore plus aimé cette ville, et la visiter façon "histoire de l'art" et architecture (Sans doute l'une des raisons qui fait que je n'aime pas la Nouvelle-Zélande... Difficile ici de trouver des bâtiments dignes d'attention...).
L'été d'après, j'y passais quelques jours. Et puis plus rien pendant quelques années. Et je ne sais pas pourquoi, depuis 4 ou 5 ans, pas une année se fait sans un voyage de l'autre côté de la Manche.
Alors, quand j'ai croisé la petite pré-ado de 12 ans qui m'a rappelé tout ce que l'Angleterre et Londres représentait pour moi, je lui ai juré que je viendrai vous parler d'elle.
Et de la promesse que je lui ai faite : un jour, on vivra là-bas...
La Nouvelle Zélande me fait rêver pour ces paysages. Londres et l'Angleterre, je connais peu mais j'aimerais bien plus découvrir. En tout cas c'est un très joli texte, tout doux.
RépondreSupprimerOui, je crois qu'en fait tu ne vas pas en Nouvelle-Zélande pour son histoire architecturale ^^ mais bon, je trouve que ça manque quand même énormément. Merci pour ton commentaire :D
SupprimerMoi aussi j'adore Londres, mais je ne sais pas du tout si je pourrais y vivre... par contre je comprends tout à fait ta frustration, même si je suis sure que la Nouvelle Zélande a beaucoup d'autres choses à t'apporter!
RépondreSupprimerJe ne pourrai pas vivre à Londres même, c'est sur ! J'en ai fait l'amer constat l'été dernier où la ville m'a totalement épuisée ! Mais la campagne anglaise est belle, et je me surprend à penser très souvent à Oxford (mais il parait que c'est cher !) ou Brighton, par exemple. Je pense que ce sont des villes qui bougent mais qui savent aussi être plus calmes :D
Supprimeroh que j'aimerais aimer Londres autant que toi :)
RépondreSupprimerOn échange si tu veux :-)
SupprimerJ'aimerai tellement aimer la Nouvelle-Zélande comme tout le monde, aha :')