Réflexion tatouagienne.

Moi, pauvre petite ou comment anéantir un mémoire en 10 minutes. C'est pas tellement ça, pas d’inquiétude. Tant pis de toute façon c'est fait, et il est trop tard pour tout recommencer. Il suffit simplement de tourner certaines phrases différemment, d'essayer de rendre les choses plus claires. Et puis l'imprimer, demain ou après-demain. 

Et puis Alea Jacta Est.

Tu sais, je suis rentrée chez moi à pieds parce que j'étais pas très bien, que je me prenais la tête et que j'avais envie de respirer. Et puis aussi, je devais passer chez le photographe. Mais ça, c'est une autre histoire. 

Je me suis dit que je m'étais fait tatouer une jolie phrase il y a longtemps, une jolie phrase en laquelle je croyais. Mais je me disais, aussi, que maintenant je n'y pense plus très souvent. Elle est là et c'est comme si elle l'avait toujours été. Un jour je te raconterai comment et pourquoi je crois que tous les gens qui n'ont pas d'étoiles sur le ventre ne sont pas normaux. 

Alors que non, elle n'a pas toujours été là. Elle est ici parce qu'elle veut dire des choses pour moi... (On s'en fout des autres dans ces moments là)

Elle est ici. Donc. Et je me suis rendu compte, tout à l'heure, en marchant, tranquillement, pour rentrer chez moi, qu'elle voulait dire quelque chose cette petite phrase. 

Et que je devrais même me le rappeler plus souvent. Au lieu de me prendre le chou avec des broutilles.