16 décembre, 2013

Le dernier tatouage.

Il y a bientôt un mois, un jeudi, je ne suis pas allée travailler. C'est rare, hein. Je ne prends presque jamais de jour. Mais là, c'était pour quelque chose d'important. Pour moi. Un nouveau tatouage. Le septième.

Si on m'avait dit un jour que je vivrai, mangerai, dormirai tatouage, je crois que j'aurais ri. Attention, je ne dis pas que je suis une pro qui s'y connait à fond. Je dis juste que je ne passe pas une journée sans y penser, sans avoir une nouvelle idée à un nouvel endroit, sans chercher par qui, quand, où et comment me faire tatouer. Pas une passion dévorante mais presque. 

J'ai déjà fait plusieurs articles disant à quel point les gens me saoulaient avec leurs questions de "mais comment tu feras à 60 ans?!" à "mais à quoi ça sert de les faire personne les voit?!" et ce n'est pas le sujet ici. 

Ce dernier tatouage, je l'ai voulu, je l'ai attendu, je l'ai réfléchi. Pendant longtemps. J'avais déjà posté ici aussi, une envie de tatouage à la cuisse. Je voulais une jarretière. J'ai contacté Dwam et Dodie (j'te laisse jeter un oeil, rien que des merveilles) mais le projet n'a abouti avec aucune des deux. Et puis mon idée à évolué... Encore une fois. Quand les choses ne vont pas assez vite, je change d'avis. Normal. J'ai voulu une montgolfière, sur le pied. Et puis j'ai eu l'idée de mettre une phrase qui voulait dire quelque chose pour moi. Et là, je me suis dit que le pied serait peut-être un peu petit... Tu vois le genre.

Photo par Tarmasz, juste après :-)
Je connaissais depuis un moment le travail de Tarmasz, mais je n'avais jamais osé sauter le pas. Un trait tremblé, pas trop de couleurs de mais de celles que l'on oublie pas, j'en rêvais sans trop me l'avouer, il faut pouvoir porter ce genre de dessin un peu "enfantin". Mais bizarrement, mon idée de la montgolfière et de la phrase qui l'entourait comme un médaillon collait bien avec son univers. 

Je l'ai contactée avant l'été. A mon retour de Floride, nouvel échange de mail, dessin lancé, rendez-vous pris, tout est allé très vite. Quand j'ai vu le fichier s'afficher sur l'écran de mon téléphone, je suis tombée en amour, c'était EXACTEMENT le dessin que j'imaginais et que je voulais, du coup. 

Par contre, et c'est là que le bat blesse, un peu... Je crois que ce dernier tatouage m'a bien calmée... Voilà, c'était le but ultime de cet article. Dire ma douleur, comme j'ai souffert. Comme j'ai eu peur. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce que j'étais malade, que j'avais de la fièvre et que j'y suis allée quand même parce que je ne pouvais pas repousser le rendez-vous. Peut-être parce que financièrement depuis le retour des vacances, c'est plus trop ça. Peut-être que parce que ce dessin, cet encrage signifie tellement pour moi qu'il fallait qu'il soit fait dans la douleur...

J'ai cru que j'allais arrêter en marche. Lui dire de ne pas continuer, que je ne pouvais pas. Mais j'ai tenu bon. Sans jamais cesser de me répéter que je ne me ferai PLUS JAMAIS tatouer. Que c'était le dernier. Que je ne savais pas pourquoi je m'infligeais ce genre de choses. 

J'avais d'autres projets en tête, pour le moment tous en pause. Ça m'embête parce qu'il y en a qui me tiennent beaucoup à cœur aussi. Mais je crois que je vais mettre un moment avant de m'en remettre et de pouvoir envisager de retourner sous les aiguilles...


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3 commentaires:

  1. Il a l'air magnifique ce tatouage en tout cas !
    Super fin, original.

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  2. C'est vrai qu'il est beau, tellement fin mais waouh, j'ai mal avec toi !!

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  3. Il est vraiment original ce tatouage, mais on n'aurait pas osé rien qu'à imaginer la douleur, on te comprend !

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