Et c'est reparti...

Il y a eu les vacances, déconnexion. 

Plus ou moins, à vrai dire. 

Le retour. Fatiguant. 

La joie de retrouver son chez soi, même s'il est squatté par une souris. 

Et puis le manque.

BAM !

Je le savais. C'était sûr. Déjà, trois ou quatre jours avant le retour, je me suis mise à rêver. Ça m'était arrivé un peu au début des vacances, comme pour se rappeler à moi, et puis plus rien. Mais avant le départ, c'est revenu.

Et ce manque, ce besoin m'étouffe. Je ne sais pas quoi faire. J'essaye de vivre avec, qu'est-ce que je peux faire d'autre de toute façon, hein ? Tu fais comment toi ?

Moi je vais changer les meubles, encore une fois, de place. Et puis je vais en remplacer quelques-uns. Comme le canapé, par exemple. Je ne suis pas sure que ça change grand chose, ça va s'atténuer quelques jours et puis ça reviendra. Comme toujours. 

Foutue mémoire des murs. 

Foutus fantômes.

Foutu bonheur qui a été (ou pas). 

Et qui, en tout cas, n'est plus.

Voilà, j'en suis là aujourd'hui. Je ne me demande plus pourquoi je me lève le matin, ou si peu. Ça m'arrive encore de temps en temps mais c'est de plus en plus rare. Je suis passée à des questions différentes. Pourquoi les histoires d'amour finissent mal ? Tu vois, mes questionnements deviennent de plus en plus généraux. J'évolue ? Les choses changent ?

J'ai pas vraiment l'impression d'avancer. C'est long. C'est fatiguant. C'est fastidieux. Tout, absolument tout, est prétexte aux souvenirs, aux pensées, tristes ou heureuses. 

J'essaye, j'te jure que j'essaye. Et j'espère que je vais vite y arriver.