J'ai (encore) disparu.

Juste au moment où je me disais que je (re)devenais présente sur le blog, je me suis arrêtée. Là, en plein élan. C'est que je n'ai pas grand chose à dire, en réalité. Les vacances sont finies depuis longtemps, aucun voyage n'est réellement prévu pour le moment. La grisaille s'installe, la pluie avec et il faut bien continuer à travailler avec le sourire, la joie et l'envie.

Pas facile facile, il faut l'admettre.

J'ai beaucoup lu. Maintenant je me retrouve dans une période un peu creuse, celle que l'on croise quand on a lu un livre qu'on a beaucoup "aimé", qui a résonné en nous et qui, surtout, nous a touché. Je fais donc une pause livresque -pas mal pour une libraire, de faire une pause- et je reviens bientôt pour parler des livres que j'ai lu cet été, non, je ne suis pas à la bourre, c'est faux. 

Que dire de plus ?

Il y a ces semaines qui s’enchaînent et que je ne vois pas passer. Quelques migraines qui viennent déranger le cours si parfait des choses et qui nécessitent de rester au lit. L'inscription au permis et le code à subir -à nouveau puisque je l'avais déjà eu dans une autre vie-, la piscine qui continue et qui est de plus en plus "tonique", j'ai même parfois du mal à suivre.

La photo n'a rien à voir mais je l'aime bien.

Il y a eu ces quelques heures à Paris pour aller récupérer un fauteuil trouvé sur eBay. Et puis se retrouver confrontée à une pensée vaine mais non moins importante : Paris me manque. Malheureusement, le fait de ne plus l'avoir au bout de ma rue me chagrine quand même pas mal. J'assume ce choix bien entendu et je suis heureuse de l'avoir fait, et aussi très contente de ce je/nous vi/vons. Mais je dois avouer que j'aimerai quand même me faire quelques virées parisiennes plus souvent (ça tombe bien, depuis que j'ai commencé à écrire ce billet, deux escapades parisiennes se sont prévues dans la foulée, oui !).

Il y a eu aussi, ce week-end, le très beau mariage de ma belle-soeur. J'avais crié à la cantonade que je ne pleurerai pas, j'ai voulu faire la grande. Il faut vraiment réfléchir avant de parler. Je crois que j'ai eu les larmes aux yeux à partir du moment où -avec sa meilleure amie- nous l'avons mise dans la voiture, habillée, maquillée, coiffée pour aller faire ses photos avec son fiancé -et maintenant mari-. 

Et puis il y a tout ces week-end de prévu un peu partout... Je crois que nous n'avons pas un samedi soir de libre avant mi-novembre. Et comme toujours, ces projets -dans ma tête- de voyage(s), ces envies d'aller chez Disney qui commence à être beaucoup beaucoup présentes. Le temps qui donne envie de raclette, de soupes, et de choses dans cet esprit... J'ai même acheté un potimarron, je ne sais pas comment le cuisiner, mais je vais bien trouver.

En fait, je me rend compte que je suis très casanière : je préfère inviter les gens chez moi que bouger, voire ne pas sortir du tout. Mais l'immobilisme me saoule au bout d'un moment, j'ai besoin de sortir et de me promener... Et surtout surtout, j'aurais envie d'être tout le temps sur les routes, entre deux avions, entre deux voyages.

Bonne journée !