Ebi est morte.
Ebi s'est enfuie, a traversé la route et s'est fait renverser. Je n'étais pas là. Depuis quelques années déjà, Ebi était chez maman. Ebi, c'est, c'était, ma chienne, mon bébé, un amour, exceptionnel, au dessus de tout.
Je suis triste. Je suis triste parce que je n'étais pas là, parce que j'ai laissé tomber mon chien, parce que je n'ai plus su m'en occuper et que je m'en suis délestée à ma mère. Je suis triste parce que ma mère et ma soeur vivent un nouveau drame, toutes les deux, et que moi, je suis loin et que je ne peux que pleurer toute seule dans mon canapé. Comme une cruche. Je suis triste parce que ça fait deux mois que je n'ai pas vu ma famille et que, dans ce laps de temps, mon chien trouve le moyen d'aller se foutre sous les roues d'une voiture. Je suis triste parce que ma mère, qui ne va déjà pas très bien, doit vivre quelque chose d'horrible.
Ma chienne me manque déjà, elle me manquait avant. Mais là, je me dis... Que je ne la verrai plus jamais courir en forêt avec sa patte un peu en biais, qu'elle me dormira plus à mes pieds, que je ne me réveillerai plus avec elle qui dort, sur le dos, comme un humain, à côté de moi. Que je pourrai plus jamais lui dire d'aller me chercher son jouet, que je ne pourrai plus jamais lui demander "qu'esstafait", qu'elle ne me grognera plus jamais dessus pour me dire de jouer avec elle, qu'on ne fera plus jamais la course dans l'appart, ni la bagarre dans le lit.
Quand elle était bébé, je lui avais appris à marcher sans laisse, à côté de moi. Je lui avais aussi appris à s'asseoir, se coucher, rapporter la balle, la donner. On lui a appris à faire les magasins, à prendre le métro, le train, à se tenir en voiture... A faire les courses. Je lui avais aussi appris à lire à côté de moi, pendant des heures.
Je me rappellerai toujours de ce dimanche après-midi où la promenade est passée à la trappe parce que j'ai mis 4 heures à lire un livre en entier. Elle ne m'en a jamais tenu rigueur, à dormi à côté de moi, sage. Ma chienne, c'est un peu mon premier bébé et, maintenant, elle n'est plus là...
C'est con, hein, mais je suis désemparée, je fonds en larmes toutes les 3 minutes. Je tourne en rond, j'ai la migraine... Elle était là, et la seconde d'après, elle ne l'était plus. C'est horrible, cette sensation de ne pas avoir su l'aimer à sa juste valeur.
Repose en paix, mon petit chien.
& when she was a baby...
Je suis triste. Je suis triste parce que je n'étais pas là, parce que j'ai laissé tomber mon chien, parce que je n'ai plus su m'en occuper et que je m'en suis délestée à ma mère. Je suis triste parce que ma mère et ma soeur vivent un nouveau drame, toutes les deux, et que moi, je suis loin et que je ne peux que pleurer toute seule dans mon canapé. Comme une cruche. Je suis triste parce que ça fait deux mois que je n'ai pas vu ma famille et que, dans ce laps de temps, mon chien trouve le moyen d'aller se foutre sous les roues d'une voiture. Je suis triste parce que ma mère, qui ne va déjà pas très bien, doit vivre quelque chose d'horrible.
Ma chienne me manque déjà, elle me manquait avant. Mais là, je me dis... Que je ne la verrai plus jamais courir en forêt avec sa patte un peu en biais, qu'elle me dormira plus à mes pieds, que je ne me réveillerai plus avec elle qui dort, sur le dos, comme un humain, à côté de moi. Que je pourrai plus jamais lui dire d'aller me chercher son jouet, que je ne pourrai plus jamais lui demander "qu'esstafait", qu'elle ne me grognera plus jamais dessus pour me dire de jouer avec elle, qu'on ne fera plus jamais la course dans l'appart, ni la bagarre dans le lit.
Quand elle était bébé, je lui avais appris à marcher sans laisse, à côté de moi. Je lui avais aussi appris à s'asseoir, se coucher, rapporter la balle, la donner. On lui a appris à faire les magasins, à prendre le métro, le train, à se tenir en voiture... A faire les courses. Je lui avais aussi appris à lire à côté de moi, pendant des heures.
Je me rappellerai toujours de ce dimanche après-midi où la promenade est passée à la trappe parce que j'ai mis 4 heures à lire un livre en entier. Elle ne m'en a jamais tenu rigueur, à dormi à côté de moi, sage. Ma chienne, c'est un peu mon premier bébé et, maintenant, elle n'est plus là...
C'est con, hein, mais je suis désemparée, je fonds en larmes toutes les 3 minutes. Je tourne en rond, j'ai la migraine... Elle était là, et la seconde d'après, elle ne l'était plus. C'est horrible, cette sensation de ne pas avoir su l'aimer à sa juste valeur.
Repose en paix, mon petit chien.
& when she was a baby...
me pensées t'accompagne, j'ai vécu la même chose avec mon chien quand j'étais petite sauf qu'il s'est fait écrasé sous mes yeux, j'en ai les larmes aux yeux ce soir en pensant à ton chagrin.
RépondreSupprimerMerci <3
SupprimerJe pense fort fort fort à toi, à ta petite chienne, à ta maman et à ta sœur aussi. Je sais comme c'est dur de perdre son animal chéri. Je suis sûre qu'elle est heureuse où elle est et qu'elle a déjà fait fondre tout le monde là-haut avec sa petite bouille à croquer.
RépondreSupprimerDes pensées et du courage.
Merci May pour tes jolis mots <3
SupprimerTu m'as fait pleurer... Courage à toi. Ça me fait revivre certaines tragédies, quand j'ai perdu certains de mes animaux. Seuls ceux qui les aiment à fond peuvent savoir la douleur que ça représente.
RépondreSupprimerC'est sur que c'est dur. Mais malheureusement, c'est aussi la vie, et quand on prend un animal, on est conscient qu'un jour ou l'autre, il ne sera plus là.
SupprimerMerci <3
Je pense fort fort à toi ♥ Nos animaux sont nos petits bébés et c'est dur de les voir partir :(
RépondreSupprimerTout plein de câlins ! ♥
C'est ça. Ils représentent une époque et un sentiment tellement particuliers. Merci <3
SupprimerTu l'as aimé, tu l'as confié à de bonnes mains. C'est un accident. Hélas.
RépondreSupprimerOui, elle était heureuse. Et c'est sans doute le principal.
SupprimerJe sais ce que tu traverses, et combien c'est dur, comme si on t'arrachait le coeur de la poitrine, comme si on t'empêchait de respirer. Je sais aussi que rien ne pourra atténuer tes souffrances, parce que ce ne sont pas QUE nos animaux, ce sont nos bébés !
RépondreSupprimerJe sais aussi qu'on dit que la douleur finit par passer, mais c'est faux, elle ne passe jamais, on finit juste par s'y habituer et vivre avec.
Alors je te dirai juste que je te soutiens et que je t'envoie pleins de câlins de pensées de réconfort !
On ne sera plus jamais pareil. Mais c'est la vie, c'est comme ça, il faut continuer d'avancer. Et tant mieux. Merci ma belle.
SupprimerOooh pauvre Eby. Tu m'as fait penser à mon chat, également renversé par une voiture... Dis-toi qu'elle aura eu une très belle vie. Avec le temps, ça ira mieux... Bon courage.
RépondreSupprimerMerci <3
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