L'homme sans argent.

J'ai lu un article sur Marc Boyle dans WE demain. Ca m'avait interpellée sur le moment, je trouvais que c'était une belle action de se passer d'argent pendant un an. Quand j'ai vu que le livre sortait, j'en ai pris un pour la librairie. On a une visée plutôt bio/écolo au resto, le livre de Béa Johnson pour consommer moins/créer moins de déchets avait pas mal marché et je me suis dit que celui-ci parlerai bien à quelqu'un. 

Je mets toujours les nouveautés en avant, surtout les choses un peu "spéciales" sur des sujets un peu "alternatifs". Mais je voulais aussi le lire. La démarche m'intéresse, j'aimerai dépenser moins, et dépenser plus juste. J'ai donc embarqué le livre pendant les vacances. Emporté chez ma mère les deux jours où je suis restée chez elle, c'est là que j'ai commencé ma lecture. Pas l'endroit idéal, mais il fallait bien que je m'occupe.

Je dois l'avouer tout de suite : je suis un peu dubitative. J'ai quasiment toujours trouvé que ce genre de bouquins nous donnait la motivation de se bouger et de changer les choses. Sur des sujets tout à fait différents, j'ai lu Faut-il manger les animaux? de Jonathan Safran Foer et, donc, Zéro déchets de Bea Johnson qui m'ont donné envie de mettre en place de nouvelles choses pour améliorer mon quotidien, pas forcément tout mais d'adapter certaines choses à mon mode de vie. Le genre de lecture gratifiante qui met des actions à la porté de tout le monde. 

Le genre de lecture dont on ressort grandi.

Ici, le livre est intéressant, oui. La démarche aussi. Surtout dans le cadre d'un départ en PVT dans un autre pays (stay tuned, j'ai dit!), je me dis que c'est peut-être quelque chose à mettre en place. Woofing, Helpx, troc, pourquoi pas. Ne pas trop dépenser/mieux dépenser, comme dit plus haut, échanger des services, je trouve ça pas mal, et quoi de mieux qu'un départ loin de la France pour une longue durée pour changer et commencer une nouvelle expérience... 

Le problème : je n'accroche pas. Je ne sais pas si c'est dû au style, un peu journalistique. Ou au propos, que je trouve un peu racoleur... Ou au personnage, que je trouve trop extrême. J'en lis petits bouts par petits bouts... Mais je crois que je vais laisser tomber. J'ai déjà sauté les premiers chapitres traitant de la préparation du projet, surtout les pages où l'auteur énumère heure par heure tous les appels qu'il a reçu pour des interviews... Euh, oui, mais encore ?

Le projet parle, plait mais, et ?

Bon, tu l'aura compris. Ce n'est pas un coup de coeur pour moi. C'est même presque une incompréhension totale du personnage. Je terminerai quand même par cette jolie phrase : 

" La gratitude est un sentiment qui grandit à mesure que l'on se rapproche de la nature et des choses que l'on utilise : plus le degré de séparation est important, moins on la ressent. "