J'ai lu Delirium de Lauren Oliver.

Je suis à fond. Depuis Divergente, je poursuis ma quête du Graal : la meilleure dystopie ado possible (mais je crois que je ne trouverai pas mieux). Ils sont loin d'égaler ma nouvelle série préférée dont j'attends le tome 3 avec impatience. 

Maiiiis, j'ai trouvé quelque chose de pas trop mal que j'ai dévoré en deux soirs et une petite matinée (oui, je lis un peu au taff, mais jamais trop longtemps, chuuut, faut pas le dire !). J'avoue, je n'ai pas fait mieux que Divergente, n'ayant que le tome 1 en stock, c'était compliqué.

Delirium, c'est l'histoire de Lena, une jeune fille de bientôt 18 ans. Elle vit à Portland, aux USA, dans un futur post-apocalyptique (donc) où l'amour est considéré comme la pire des maladies. Pour éradiquer le mal, à 18 ans (donc bis), les jeunes subissent un "protocole" (on ne sait pas trop ce que c'est, mais on comprend que ça touche au cerveau) pour ne plus être atteint par la maladie. Lena est prête, elle attends ce jour depuis longtemps. Mais forcément, tout ne va pas se passer comme prévu...

J'avais un peu peur au début, je trouvais que le thème faisait un peu midinette. Bien-sûr, ça me parle, il faut avouer que j'adore les trucs bien fifille mais quand j'ai envie de lire une dystopie qui ressemble à Hunger Games, j'aimerai que ça ne soit  pas trop girly quoi. 

Bien-sûr, c'est pour un public féminin. Autant Hunger Games ou Divergente pouvaient fonctionner avec un garçon (héroïne féminine mais avec des personnages masculins intéressants qui gravitent autour), autant celui-ci, je ne pense pas ou alors il faut qu'il soit très très ouvert (j'en ai parlé à mon petit stagiaire préféré, ça le tentait pas, c'est pour dire !). Très fille donc, mais pas nul pour autant. 

C'est très efficace, pour que je le lise aussi vite (franchement, je suis blasée, avant je lisais BEAUCOUP plus que ça). J'ai particulièrement accroché avec l'héroïne, et puis l'histoire d'amour est TROP top !

Ce que j'ai aimé : que ce ne soit pas une rebelle. Je m'explique (je compare). Dans Hunger Games et Divergente, Katniss et Triss sont des rebelles dans l'âme. On SAIT qu'elles ne vont pas rester les bras croisés à attendre que le gouvernement vienne les tuer/les enfermer/les aliéner  Ici, c'est pas pareil. Lena baigne tellement dans la (fausse) culture du gouvernement qu'elle reste persuadée qu'il a raison et est tiraillée pendant un bon moment entre ce qu'elle pense être le bien = ce que le gouvernement lui impose et ce qu'elle pense être le mal = ce qu'elle ferait si elle était "libre".

Je viens de commencer le tome 2 que la bibliothécaire de la ville où je travaille m'a gentiment apporté au travail (elle m'a vu à deux doigts de fondre en larmes quand j'ai compris qu'il était en prêt, du coup elle me l'a apporté en urgence). J'ai déjà le coeur brisé. Mais je n'en dit pas plus, ça sera pour un prochain article. Ou pas.

Bonne lecture !

J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge jeunesse (que j'ai explosé, ahaha).