LE PVT, la suite. Ou "vous en reprendrez bien une petite tranche?"

J'avais déjà parlé de la tuerie de la première tranche ICI.

15 jours après, le jeu recommence. 72h à l'avance, un message est apparu sur Twitter. Samedi 15. L'heure serai annoncée 24h à l'avance. Re-belote. J'avoue, la première tranche -même si j'y étais pas- m'avais un peu découragée. J'y pensais plus. J'ai un peu baillé tout ça, je crois que je n'ai pas envie de me battre pour un simple petit visa alors qu'il y a tant de pays qui m'ouvrent les bras.

Mais on a commencé alors on continue. 

Vendredi, je pensais que je surveillerai l'heure. Mais c'est en sortant du taff à 19h que je me suis rendu compte que je n'y avais pas pensé une seconde. 16h. Fuck. On déjeunait au resto avec ma famille samedi midi. Il allait falloir tracer.

On est arrivés à la bourre au resto -en plus- en annonçant à la cantonade qu'à 15h30 on serait devant notre ordi. Heureusement, on a eu largement le temps de prendre le temps de manger. Et même de flâner dans une librairie. C'est qu'il fallait profiter d'un des rares samedis où je ne travaillais pas quand même !

15h30, donc. Devant l'ordi. L'horloge affichée, pour les secondes. Branchés en éthernet. 15h45, on se rend compte qu'on ne s'est pas fait de café. Le mec s'y met. 15h54, le café est là, à côté de moi. Je suis assise par terre, derrière le canapé, reliée à la box. J'ai les mains moites, le coeur qui bat à 100 à l'heure. C'est quand même un an de notre vie qui se joue là, devant un écran, un samedi après-midi où l'on aurait pu se balader ailleurs. S'évader. Mais non, on est là. Fidèles au poste.

#selfie très sérieux, en attendant l'ouverture.

15h59 et 55 secondes, je suis déjà connectée sur mon compte Kompass, j'actualise et là... Comme le jour du permis. Toute la tension tombe, je suis lucide et concentrée, c'est fou. 

Je suis en même temps les infos du site PVTistes sur Twitter. Et je fais mon truc, sereinement. A la maison, on veut partir tous les deux, c'est clair. Mais, là, pas le choix, c'est chacun pour soi... 

J'ai quelques secondes d'avance sur mon chéri. 

Ma demande charge, le serveur fonctionne au ralenti mais il parait que c'est normal. J'attends, j'attends, j'attends. Je vois s'afficher sur Twitter, L'INFORMATION. Les 2250 places du jour ont été pourvues. C'est fini, on lâche prise. Au moins, pas comme la fois dernière, pas besoin d'attendre jusqu'à 18h pour savoir, cette fois, tout est parti en 15 minutes. Et, grande avancée, le site n'a pas crashé. C'est un début.

Ma page s'actualise. Je hurle, j'ai un numéro NSM, ma demande a été prise en compte! J'ai décroché la première partie du fameux sésame. Pas mon chéri. C'est une demi-victoire en demi-teinte. Je crois que je ne suis même pas heureuse. 

De toute façon, rien n'est joué. Je peux avoir tapé un truc avec une erreur et voir ma demande refusée. Ou je peux carrément, peut-être, annuler ma demande si mon chéri n'est pas pris à la troisième et dernière tranche. 

Voilà où nous en sommes. Un pied dedans, un pied dehors. En attente de la troisième ouverture. Encore un peu de tension. Peut-être qu'il y aura deux heureux. Ou peut-être qu'il y en aura qu'un. 

Celui qui aura récupéré ma place.