Une place à prendre - JK Rowling.

*Livre envoyé dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire de Price Minister*

Je crois que c'était l'un des livres les plus attendus de la rentrée, non ? En tout cas, moi, je l'attendais, je l'avoue. Forcément, je suis de la génération Harry Potter, j'ai grandi avec lui, j'attendais fébrilement la sortie des livres que je réservais des mois à l'avance. Quand j'ai été capable de le faire, j'ai même lu les livres en anglais. Et je pense pouvoir dire actuellement que c'est l'une de mes séries préférées, voire même la seule et l'unique.

D'ailleurs je n'ai qu'une envie : relire les 7 tomes et voir (enfin) les films que j'ai si longtemps boycotté.

Mais nous ne sommes pas là pour faire l'éloge du petit Harry devenu grand. Nous sommes là pour parler du dernier roman de JK Rowling.

Commençons par la quatrième de couverture : Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre... Comédie de moeurs, tragédie teintée d'humour noir, satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes, ce premier roman pour adultes révèle sous un jour inattendu un écrivain prodige.

Je ne sais pas quoi dire sans te faire peur lecteur... A la librairie, on en avait pris 10 persuadées que ça allait marcher (tout en sachant que maxi en général, nous ne prenons que 5 exemplaires d'un titre). Nous n'en avons vendu que deux. Les gens disent tous qu'ils vont attendre (cocher le bon choix) : les critiques, mon avis, demain, de se le faire prêter...

Et ils n'ont pas tort...

Disons que ce n'est pas mal écrit, c'est même plutôt plaisant à lire mais il manque quand même quelque chose. Attention, je vais comparer avec un auteur absolument pas comparable : Jean-Michel Guenassia, l'auteur du Club des incorrigibles optimistes. Lui, dans l'idée, nous conte la vie de personnages dont on se fout, au premier abord. Mais il fait tellement bien qu'on se retrouve happé dans l'histoire, qu'on veut savoir la suite, pourquoi, comment.

Je vais être claire : pas ici.

Les personnages : tous plus odieux les uns que les autres, j'ai la sensation de n'apprécier aucun d'eux. C'est ce qui ressort le plus des critiques que l'on peut trouver un peu partout en fait. Mais le fait est que c'est vrai... Et l'histoire est loooooongue. Le mot de la fin : ce n'est pas nul, mais ce n'est pas transcendant.

Ma note : 12/20